Bryce a écrit :Bonjour à tous,
De maniere générale connaissez vous votre puissance? Faites vous des tests d'efforts?
Y a t-il une puissance moyenne?
A partir de quelle puissance peut-on parler de puissance raisonnable? élevée? alucinante? faible? insuffisante?
Merci pour vos réponses

Le test d'effort est un élément intéressant ... mais la définition préalable du protocole est très importante

... il faut faire cela dans un contexte adapté aux sportifs, car les tests d'effort de type cardiologique n'apporte pas beaucoup d'infos, ils ne sont conçus que pour détecter des problèmes cardiaques
Ensuite, comment interpréter ce test

... s'il a été fait par un spécialiste du sport, il te donnera des éléments ... sinon, c'est un peu court
Et pour s'évaluer par rapport aux autres, là, c'est encore plus compliqué : en valeur absolue, la puissance ne veut pas dire grand chose dans la mesure où, pour une même puissance maximum aérobie (le résultat théoriquement d'un test d'effort), tu auras des gens qui vont peser 50 kg et d'autres 80, certains qui vont tenir 80% de cette PMA pendant longtemps et d'autres qui descendront vite à 70% .... etc.
Un 1er élément donc, le rapport puissance/poids, c'est celà qui fait la différence lorsque la route s'élève ... c'est le même critère qu'en automobile, tu remarqueras

... il existe des tableaux de valeurs reférence sur le net ... à retrouver
En revanche, si le parcours est plat et que la position aéro s'impose, c'est le rapport puissance/SCx (Surface frontale x Cx) qui fait la différence
En bref : un gars avec un rapport puissance/poids élevé est avantagé en montagne, et celui avec un rapport puissance/SCx est avantagé en CLM ... globalement, çà se résume en : si tu es léger, tu voles en montagne et si tu es très puissant, tu bourrines en CLM
Enfin, élément décisif de la performance : le % et le temps de soutien, qui définissent quel pourcentage de ta PMA tu peux soutenir et pendant quel temps ... car là, l'hétérogénéité est de mise
Voili, voilou ... place aux spécialistes de la physio

Mais le problème du vent, c'est que quand y'en a, on a toujours l'impression de l'avoir dans la gueule !!! Jean Siri, mai 2005