J a écrit :
J'ai tendance à penser qu'un entraînement bien construit avec peut-être un peu moins d'heures est une manière plus intelligente de s'entraîner...
Certes mais les processus qui créent la progression sont assez immuables dans un sport comme le nôtre, c'est du "choc" que naît l'adaptation, de la charge de travail supplémentaire (dans sa dimension qualitative comme quantitative) que dépend l'amélioration.
La variété des séances, leur agencement, leur répartition, leur contenu peuvent éventuellement réduire le temps nécessaire mais il y a un minimum vital. Quand tu fais 10*1000, si la séance est bien faite, les 6-7 premiers ne font appel qu'à ton niveau du moment pour être effectués, par contre, les 3-4 derniers imposent d'aller au-délà et vont déclencher des adaptations en réaction (durant la récup). Malheureusement si tu ne fais que les 3 ou 4 derniers, soit tu les fais à la même allure et tu es à peine fatigué à la fin, soit tu les fais plus vite et tu ne travailles plus la même chose.
Tu peux être dans les dix meilleurs mondiaux dans certains sports sans dépasser 10h/s mais dans un sport d'
endurance avec une élite relevée, en dessous d'un certain volume (je dirais arbitrairement 25h pour les semaines de travail), ça me paraît impossible (faudrait espionner Gina).
Par contre, ce que tu dis se vérifie déjà beaucoup plus, cher J (Pontoise

), pour une quantité non négligeable d'amateurs qui, copiant les pros (les vrais) dont ils ont parfois un talent pas si éloigné mais des conditions de récupération radicalement différentes, qui gagneraient en fraîcheur, en efficacité et en évitement des blessures à moins en faire (on en connaît tous

) Mais la culture est tenace
Nick