"quote="Valerian"]l'échelle de jugement de la perf pour éclaircir la situation :
1) la course de la mort : tu ne sens pas les pédales, et tu as l'impression de courir un 10 bornes pendant le marathon, la natation, tu ne sais même plus qu'il y en avait une
2)bonne course : objectif atteint, un peu dur sur la fin, mais c'est normal, c'est quand même un im
3) course correcte : les sensations n'étaient pas là, pas trop d'appuis dans l'eau, dur de se lancer à vélo, et tu as du marcher aux ravitos. pas de gros passages à vide cependant
3) la fessée : tu étais pourtant préparé, mais tout le monde allait trop vite! tu commences à chercher des excuses : les autres draftaient, les gels fournis par les organisateurs ne te convenaient pas... le sresultat est le même, tu repars un peu dégouté
4)la branlée : tout pareil que la fessée, mais les écarts sont plus grands, la motivation t'a vite laché et tu finis en convoyage
5)la grosse branlée : tu y croyais pourtant, mais c'est un de ces jours sans ou rien ne va comme tu le voudrais, si tu es un pro, meme la première féminine te parait hors de portée. si tout va bien, tu as même des problèmes digestifs. Quand tu croises tes proches au ravitos, tu tires la tronche et un rien t'énerve, non, vraiment, c'est pas ton jour, tu aurais mieux fait d'accompagner les autres au fucking blue boy la veille pour la dégustation de rhum. vivement la prochaine course! tu t'accroches quand même pour finir mais le coeur n'y es plus. ton t shirt de finisher, tu oses à peine le regarder.
6)l'humiliation : qu'elles sont lourdes les jambes aujourd'hui! tu étais pouratnt volontaire au moment de t'enfiler ton gatosport, mais des le marquage, tu as vu que tu n'y étais pas, t enfiles la combi au ralenti, tu hésites à te mettre à l'eau... le reste n'es qu'une suite de désillusions, les nombreux concurrents qui te doublent semblent courir sur une atre planète. tu marches quasi tout le marathon, tu pourrais arrêter, mais au prix de l'inscription, ce serait dommage de ne pas aler jusqu'au buffet d'arrivée. quand tu finis, tplies les gaules et bye bye, pas de repas de cloture, retour à a maison avec bobonne au volant, toi;, faut pas te faire chier, et puis de toutes façons, le tri, c'est fini, de toutes façons on te l'a toujours dit : le tri, c'es pas un sport pour toi! c'est décidé, dès la semaine prochaine, tu prends une licence à l'amicale des cheminots pour aller taper le ballon avec tes potes en promotion de district, en plus, il parait que les 3me mi temps sont sympa. dès le retour à la maison, tu mets le cervélo flambant neuf à vendre sur onlinetri : tu n'en as plus l'usage! portant, dès le lendemain, tu réponds aux mp en disant qu'il est vendu et tu vas à la piscine : maintenant, ça va chier!
7) l'abandon : no comment, tu es un looser, comment as tu pu en arriver là? certes tu es blessé mais c'était prévisible : on t'avait dit de ne pas faire tes 2 x 10000 sur la piste, trop traumaisante! il faut dire que la gastro qui t'a poursuivi toute la semaine ne t'a pas aidé, mais tu l'as un peu cherché en prenant double ration de chili con carne au repas du club de cyclisme le week end précédent. en plus, un de tes potes t'avait dit de mettre du shamppoing dans tes lunettes pour éviter la buée, ah, tu le retiens celui là![/quote] "
hawaii 2006 : num 5
