Le rapport poids/puissanceCommanaman a écrit :C'est quoi l'avantage d'être petit en montée ?Boudhix a écrit :Cà a du bon d'être petit en montée, c'est le seul point positif
...mais bon c'est vrai que depuis Indurain, Riis, Armstrong, Virenque et autres "gros" bras 
, on y perd son latin et par la même occasion le physique naturel des grimpeurs 
Les jeunes ne savent même plus à quoi ca ressemble un grimpeur 
Est-ce que ça veut dire que plus on est grand moins on est puissant ? ça parait quand-même un peu bizarre et pas très logique ? J'ai toujours pensé que ça faisait partie du folklore cycliste , qui n'est pas à une bêtise près ( exemple : boire en course ça coupe les jambes )Solarberg a écrit :Le rapport poids/puissance
Si je suis bien ce raisonnement , passé une certaine taille le rapport taille/puissance devient si faible que se tenir debout doit être impossible ....!PLUDJAMB a écrit :La réponse est toute simple : la surface (donc la taille) croît au carré, alors que le volume (donc la masse) croît au cube...Conclusion : mutatis mutandis, plus t'es petit, meilleur est ton ratio taille/puissance ou force développée. Quand la gravité s'en mêle (i.e. quand la pente s'accentue) et vient pondérer la masse déplacée à la hausse, le phénomène est evidemment encore plus marqué.
PLUDJAMB a écrit :La réponse est toute simple : la surface (donc la taille) croît au carré, alors que le volume (donc la masse) croît au cube...Conclusion : mutatis mutandis, plus t'es petit, meilleur est ton ratio taille/puissance ou force développée. Quand la gravité s'en mêle (i.e. quand la pente s'accentue) et vient pondérer la masse déplacée à la hausse, le phénomène est evidemment encore plus marqué.
En course à pied, où le vent relatif du déplacement ne participe pas au refroidissement, ce ratio se transforme en ratio "surface de refroidissement (peau)/surface à refroidir (volume musculaire)", quand on sait que l'élévation de la température est un facteur limitant de la performance, ce ratio est là encore de prime importance.
Ceci dit, un ratio poids/puissance, par définition est relatif... dans l'absolu vaut mieux se prendre une torgnole de Virenque que de Schwarzenegger (même si ce dernier grimpe moins bien...)
Tu n'as pas bien suivi le raisonnement, mon breton de la galette... j'ai bien précisé "mutatis mutandis" ou si tu préfères "toutes choses étant égales par ailleurs"...Commanaman a écrit :Si je suis bien ce raisonnement , passé une certaine taille le rapport taille/puissance devient si faible que se tenir debout doit être impossible ....!PLUDJAMB a écrit :La réponse est toute simple : la surface (donc la taille) croît au carré, alors que le volume (donc la masse) croît au cube...Conclusion : mutatis mutandis, plus t'es petit, meilleur est ton ratio taille/puissance ou force développée. Quand la gravité s'en mêle (i.e. quand la pente s'accentue) et vient pondérer la masse déplacée à la hausse, le phénomène est evidemment encore plus marqué.
C'est pas parce qu'on est plus grand qu'on a moins de muscle et plus de graisse. Le seul rapport qui me parait intéressant est celui entre la masse totale et la force développée , et la la taille n'intervient pas. Et aussi où est répartie la masse musculaire : si elle est principalement dans les mucles actifs ( les jambes ) c'est mieux que sur le torse , et la encore la taille n'a aucune influence.
Tiens...puisqu'on parle de biologie humaine et de niveau... il a fini par trouver un bon médecin le type qui arrive pas à gagner à Kona alors qu'il est sur le vélo le plus aéro ?OS a écrit :
Toi, définitivement, tu as le niveau pour utiliser un vélo. Laisse-donc les vélas de côté....
Très bonPLUDJAMB a écrit :La réponse est toute simple : la surface (donc la taille) croît au carré, alors que le volume (donc la masse) croît au cube...Conclusion : mutatis mutandis, plus t'es petit, meilleur est ton ratio taille/puissance ou force développée. Quand la gravité s'en mêle (i.e. quand la pente s'accentue) et vient pondérer la masse déplacée à la hausse, le phénomène est evidemment encore plus marqué.
En course à pied, où le vent relatif du déplacement ne participe pas au refroidissement, ce ratio se transforme en ratio "surface de refroidissement (peau)/surface à refroidir (volume musculaire)", quand on sait que l'élévation de la température est un facteur limitant de la performance, ce ratio est là encore de prime importance.
Ceci dit, un ratio poids/puissance, par définition est relatif... dans l'absolu vaut mieux se prendre une torgnole de Virenque que de Schwarzenegger (même si ce dernier grimpe moins bien...)
