raoul a écrit :[...]
Tu ne risques rien de faire de la natation sans bouger les jambes si tu as mal à la cheville ! Sinon, tu risques aussi quelques chose de dormir, de regarder la tv etc. Non ?
[...]
C'est pas vraiment ça le problème : quand tu fais un sport, tu t'exposes à des risques de blessures de manière plus importante que quand tu ragardes la tv ou encore que tu vas faire tes courses. C'est sur que faire de la natation ou n'importe quel autre sport sans bouger la cheville, ne vas pas poser de pb à priori. Mais le danger, vient du fait que tu expose ta lésion à d'autres risques : imagine que lors d'une culbute dans le bac, ta jambe blessée vienne à se retordre un coup pour x raisons...?!? c'est la cata. Un mec qui nage dans ta ligne peut aussi te blesser. Quand t'as pas de "points faibles" ç ne pose pas de pb, mais si tu as déjà mal et que ça commence à ce soigner, c'est moins bon. Le pb ne vient pas toujours du geste que l'on fait en sport.
Cela dit, pour une cheville foulée, tu ne risques quand même pas grand chose en dormant ou en regardant la tv, soyons honête.
De plus, ton organisme dépense de l'énergie pour soigner ta blessure. Il a donc besoin de repos pour aller plus vite, et pas d'être épuisé par des séances d'entrainement (même des sorties cool, restent une activité physique) : un repos doit être un vrai repos et ca reste valable pour les coupures dans la saison et les périodes de surcompensation (jour de repos...).
Bref, si tu veux soigner plus vite et mieux (que la douleur ne deviennent pas récurente), c'est repos repos ... pendant un petit moment au moins. Je répète, ce n'est qu'une entorse de la cheville, ça doit bien se soigner en peu de temps. Demande à Xavier LeFloch combien de temps il a pris avant de refaire des séances après son accident....! Et il est revenu en forme, non ?
raoul a écrit :[...]Si tu t'entraines depuis pas longtemps (1 mois et demi d'après ce que je comprends), alors tu perds quasiment tout si t'arrêtes.
[...]
...Il faut arrêter avec ces idées reçues ! C'est faux. Si tu coupes 1 semaine voir une semaine et demi, tu ne vas pas perdre ce que a commencer à gagner en 1 mois ou 2 mois !! sinon, faudrait jamais s'arrêter ?!?
- 1erement, 1 semaine de perdu c'est rien. c'est pas la plus mauvaise période : tu n'as pas encore commencer le travail d'allure vraiment, t'as déjà un mois et demi de foncier...bon, il ya pire : imagine àa en pleine période de course...les boules. Ensuite s'arrêter 2 semaines pour repartir plus fort, c'est plutot bien. Alors que pétouller 3 semaines 1 mois avec une vieille douleur, tu ne vas pas t'entraîner correctement, car t'auras peur de te refaire mal, et finalement, tu ne seras jamais pret et tu vas flinguer ta saison.
- 2èment, il est bon de faire une coupure de temps en temps. Les pros coupent parfois une semaine et reprennent ensuite. Il faut gérer son entrainements et ses repos, on est pas des machines.
raoul a écrit :[...]
J'ai un ami qui ne voulait plus courir parce qu'il avait mal aux périostes, au genoux etc. Il s'est toujours entrainé complétement faux.
Par exemple, après un mois sans entraînement de cap, il courait 18 km à 16 km/h à l'entraînement sur goudron. Et après il s'étonnait.
Je l'ai convaincu qu'il devait reprendre à 3 x par semaine 30 min sur terrain mou, et ensuite 4 x 30 min. Une sorte de thérapie si on veut.
Maintenant il fait les courses sur route du printemps avec moi et il ne sent rien.
Conclusion : quand on a mal, on réagit de manière disproportionnée. C'était totalement faux pour lui d'arrêter totalement la cap et de ne faire plus que du vélo.
[...]
C'est sur que ce que faisait ton pote était pas la bonne solution. Maintenant, pour soigner des périostites, il ne faut plus courir pendant un moment, c'est sur. Ou bien il faut complémenter avec des séances de kiné et des antiimflamtoires...mais bon... C'est sur qu'un pro qui vit de ça sera emmerdé, parce qu'il faut bien qu'il cours. Mais la majorité des athlète amateurs qui sont sensibles aux périostites peuvent arrêter de courrir quelques temps : il suffit d'en prendre compte dans sa planif d'entraînemt. c'est mon cas, et c'est ce que je fais (je n'ai pas le temps pour le moment de voir un kiné, mon frère l'a fait, et depuis il n'a plus de pb de périostites).
Sinon, t'as tout a fait raison, courir sur le dur est mauvais pour le périoste et il faut alterné avec des séances sur sol moue, surtout en reprise. Sinon, faut bien s'hydrater aussi.
TCHO
il y a un mois et demi environ (en club). j'ai assez rapidement progressé, et patatra une entorse cheville m'oblige à arrêter tout entraînement pour environ 15 jours. Ma crainte: perdre mon acquis d'endurance dans chacune des 3 disciplines. 
Mes copains du club me disent que je ne devrais pas trop perdre, mais j'aimerais avoir vos témoignages sur la perte d'endurance après "arrêt sur blessure", quand on est encore débutant.
le foncier, je ne faisais encore que cela, en progressant vite... enfin, c'est pas la fin du monde (méthode Coué!) et il vaut mieux ne pas trop me casser dès le départ, c'est pas non plus le but du jeu! 
Et pourtant , il faut savoir rester sage et patient 
( comme te l'a si bien dit Sylvain ! ) , tant que la douleur n'a pas disparue totalement , au risque de devoir le faire obligatoirement plus tard , en gardant des sequelles pour un bon bout de temps !!! 
L'addition est alors beaucoup plus salée , + les regrets qui vont avec !!! 
)
A quand ton premier plouf 