Inutile d'avaler

[matafan]

C'est une étude publiée il y a déjà un an, mais je viens de tomber dessus en écoutant un podcast : http://jp.physoc.org/content/587/8/1779.full (pour info le podcast est http://blogs.wnyc.org/radiolab/2010/04/05/limits/)

En gros l'étude montre une augmentation sensible de la performance chez les sujets qui goutent et recrachent (donc sans avaler) une solution de glucides (glucose ou maltodextrine), par rapport aux sujets qui font la même chose avec une solution au gout sucré mais sans calories (saccharine). L'hypothèse est que le contact des glucides sur la langue indique au cerveau qu'on est en train d'ingérer des calories, en conséquence de quoi le cerveau autoriserait un niveau d'effort plus élevé.

Évidemment ça se s'applique pas vraiment aux effort très longs (plusieurs heures), qui nécessitent une réelle supplémentation en glucides. Par contre ça reste intéressant sur les effort courts (sprint, CD), sur lesquels de nombreux athlètes considèrent qu'une boisson énergétique est inutile. Même en admettant que l'apport calorique n'est pas nécessaire sur ces distances, cette étude suggère qu'il pourrait être intéressant d'utiliser tout de même une boisson énergétique.

[NickTheQuick]

C'est une étude publiée il y a déjà un an, mais je viens de tomber dessus en écoutant un podcast : http://jp.physoc.org/content/587/8/1779.full

En gros l'étude montre une augmentation sensible de la performance chez les sujets qui goutent et recrachent (donc sans avaler) une solution de glucides (glucose ou maltodextrine), par rapport aux sujets qui font la même chose avec une solution au gout sucré mais sans calories (saccharine). L'hypothèse est que le contact des glucides sur la langue indique au cerveau qu'on est en train d'ingérer des calories, en conséquence de quoi le cerveau autoriserait un niveau d'effort plus élevé.

Évidemment ça se s'applique pas vraiment aux effort très longs (plusieurs heures), qui nécessitent une réelle supplémentation en glucides. Par contre ça reste intéressant sur les effort courts (sprint, CD), sur lesquels de nombreux athlètes considèrent qu'une boisson énergétique est inutile. Même en admettant que l'apport calorique n'est pas nécessaire sur ces distances, le mécanisme mis en évidence par cette étude prouve qu'il peut être intéressant d'utiliser tout de même une boisson énergétique.

Probablement inspiré par cette étude car ça remonte à 8 mois environ mais un forumeur d'OT de la première heure a réalisé un gros temps (pour son niveau et l'entraînement réalisé) sur marathon avec simplement un bonbon La Pie qui Chante sous la langue au km15 et au km30. Pas de mur comme il en rencontrait parfois. J'espère qu'il passera en dire plus.

Nick

[vincent le chlore]

Je n'arrive pas à remettre la main sur le bon lien...
Je suis tombé sur cette étude à partir d'un échange avec FanchM :
http://jn.nutrition.org/cgi/content/full/137/5/1143

En gros : aucun intérêt physio à conserver du glucose/fructose/... en sub lingual => aucune augmentation de perf.
Le seul intérêt pourrait résider dans l'impression subjective de "contentement" qu'engendre la "sensation" sucrée dans la bouche => cf récompense du susucre à son chienchien...

Moralité : si vous faite le beau et que vous remuez la queue au révito vous pourrez prendre un susucre

[aurelie.218]

Le seul intérêt pourrait résider dans l'impression subjective de "contentement" qu'engendre la "sensation" sucrée dans la bouche => cf récompense du susucre à son chienchien...

Exact.....je l'ai expérimenté à de nombreuses reprises sur mes sorties vélo
Un bidon d'eau plate sans rien...
Un second bidon avec de l'eau aromatisée avec de la Tesseire......0% (donc light, il n'y a pas de calories). Juste pour le goût quoi.

Pour la petite histoire, je voulais à la base me prendre de la flotte à l'époque avec du vrai sirop mais je n'ai trouvé que du machin light dans les placards de chez moi.....alors j'ai pris quand même..... En me disant: "Mouais, ce sera juste pour le goût alors.....parce qu'il y a zéro sucre donc zéro énergie, mais bon....si ça peut me donner un semblant de rafraîchissement".

Ce n'est que sur le coup que je me suis rendue compte que ce machin au simple goût "sucré" entre guillemets (vu qu'il n'y avait aucun gramme de glucides) me filait un bon coup de fouet!!!!

En gros: j'ai réussi à baiser mon cerveau
Et à chaque fois, le con, il tombe dans le piège
Du coup, je préserve mes dents
Par contre, je suis d'acc que sur des sorties qui durent au-delà de 3-4h, c'est pratique d'avoir du vrai sucre (que ce soit en liquide, en gel, en barres, en bonbecs....) et d'en consommer dès qu'une petite sensation de faim se fait sentir (un début d'hypo) Là-dessus, il y a un topic très intéressant sur le fofo: viewtopic.php?f=3&t=35673

[matafan]

Ce dont tu parles Aurélie c'est un effet complètement différent de celui dont il est question dans l'étude, puisque l'étude montre justement un effet supérieur des solutions glucidiques sur la solution d'édulcorant. D'ailleurs pour ceux qui on lu l'étude, un IRM a montré une activation différente du cerveau selon que la solution contient des glucides ou un édulcorant. Le mécanisme en jeu est donc bien lié à la présence de glucides, et non à la sensation sucrée.

[aurelie.218]

Ohh, alors je vais être plus précise^^ Je citais explicitement les propos de Vincent le Chlore auxquels j'adhère totalement, touchant aux sensations sucrées. Dans mon cas, le fait d'avoir consommé des boissons aromatisées mais sans sucre m'ont donné le même effet boostant que si j'avais ingéré une boisson sucrée (ou que si j'avais goûté une boisson sucrée et recraché après, comme le dit l'étude). En ce sens, en effet, ce que j'ai expérimenté est carrément différent des résultats de l'étude.
Mon seul postulat rejoint ce que tu as publié dans deux points:

L'hypothèse est que le contact des glucides sur la langue indique au cerveau qu'on est en train d'ingérer des calories, en conséquence de quoi le cerveau autoriserait un niveau d'effort plus élevé.

En gros, le cerveau active certaines zones pour conserver/soutenir l'effort physique dès qu'il a la sensation que le corps est en contact avec un truc sucré, que ce sucre aille dans le corps ou non.

Évidemment ça se s'applique pas vraiment aux effort très longs (plusieurs heures), qui nécessitent une réelle supplémentation en glucides. Par contre ça reste intéressant sur les effort courts (sprint, CD), sur lesquels de nombreux athlètes considèrent qu'une boisson énergétique est inutile. Même en admettant que l'apport calorique n'est pas nécessaire sur ces distances, le mécanisme mis en évidence par cette étude prouve qu'il peut être intéressant d'utiliser tout de même une boisson énergétique.

CQFD avec ma nuance apportée dans la fin de mon post

[FanchM]

J'ai vu le titre, je suis rentre, et je trouve la discussion bien decevante...

Bon, ok, je sors.

[Ben boost]

...
Probablement inspiré par cette étude car ça remonte à 8 mois environ mais un forumeur d'OT de la première heure a réalisé un gros temps (pour son niveau et l'entraînement réalisé) sur marathon avec simplement un bonbon La Pie qui Chante sous la langue au km15 et au km30. Pas de mur comme il en rencontrait parfois. J'espère qu'il passera en dire plus.

Nick

J'adore le concept

[Christian Robin]

J'ai vu le titre, je suis rentre, et je trouve la discussion bien decevante...

Bon, ok, je sors.

C'est vrai que venant d'Aurélie, on aurait pu attendre autre chose lorsqu'elle parlait d'avaler ou non

Ceci dit, sur l'effet placebo, j'ai essayé de faire renifler à mon Ford S Max des effluves de Diesel Xcellium sans verser une goutte dans le réservoir: son petit cerveau de connard n'a pas été dupé: je suis tombé en rade de gas oil au bout de 10 km...