BART26 a écrit :Bizarrement peu sont les courageux à se lancer pour produire de la richesse , mais beaucoup pour les critiquer .
C'est plus confortable et moins fatiguant , surtout de se dire que l'on va essayer de voler l'argent de celui qui a réussi pour le donner à celui qui a échoué qu'elle qu'en soit la cause .
C'est sur , quand on a réussi on a pas forcément envie de partager , surtout quand tu vois ce que l'on fait de cet argent .
En plus on a peur du changement , alors ce n'est pas demain que cela va ... changer !

La richesse, c'est le fruit du travail. Que tu sois fonctionnaire, artisan, profession libérale, chef d'entreprise, tu produis de la richesse, c'est comme ça que ça fonctionne.
"Peu de courageux pour produire de la richesse" ? Combien il y a-t-il d'artisans en France selon toi ? Combien de pépinières d'entreprises et de technopoles comme Montpellier, Sophia-Antipolis, Lyon qui génèrent de l'intelligence industrielle et de la richesse ?
Fut un temps dans l'ère industrielle où les patrons et les entreprises créateurs de richesse redistribuaient le fruit du travail aux salariés d'une part, à la croissance de l'entreprise d'autre part. Ca semblait équitable. Le patron ne s'oubliait pas, mais personne ne trouvait à redire, parce que les patrons se servaient après les autres. On pouvait réussir ET partager.
Aujourd'hui, les grosses entreprises qui génèrent de la richesse engraissent des actionnaires et les patrons, mais pas l'entreprise (ou si peu) ni les salariés, considérés comme variable d'ajustement. C'est du coup moins équitable.
C'est une évolution, cynique pour certains, pragmatique pour d'autres. C'est selon les sensibilités.
