Quand j'étais jeune, comme tout le monde je n'avais pas trop de pognon. Par contre, j'avais une immense envie de voyager. Alors j'adaptais à mes moyens : j'ai pu passer 74 jours à l'Ouest des USA en 1981 puis en1984 ou encore 74 jours en Australie. Stop, dodo à la belle étoile et un menu assez invariable de pain de mie et beurre de cacahuètes étaient le prix à payer. je préférais ça à des voyages plus "confortables " en Bretagne ou Auvergne (que j'ai aussi visités depuis

Pour le triathlon, c'est un peu pareil. Ma vie de famille est importante ET un corps tout cassé ne me permet pas de m'entraîner beaucoup. Je pourrais alors me lamenter ou me cantonner à des sprints. Mais là aussi j'adapte, je m'entraîne quand je peux ou veux et je sais que je vais mettre de 13h30 à 15h sur IM selon le profil. je n'en tire ni gloire ni honte. Juste un plaisir immense. Il y a un prix à payer comme pendant mes voyages d'antan (peur de tomber sur la mauvaise voiture, inconfort la nuit à dormir sous la pluie,...) mais ce prix je l'accepte avec joie.
Et m'insurge quand j'entends qu'on ne peut pas faire un IM sans s'entraîner comme une brute. Si je peux le faire à plus de 50 ans avec le sport qui m'est interdit depuis mon adolescence, faut pas déconner, c'est à la portée de (presque) tous ici.