rswrc a écrit :Boulegan a écrit :
Tu me menaces en plus

Pis si tu me "croises" un jour, surtout, demande-moi
Tu perds les pédales garçon, reprends-toi, garde ton sang froid...
Je me fiche de savoir si t'as raison ou si j'ai raison, chacun s'exprime ici, qu'est-ce que ton "palmares" vient faire ici ?
je menace personne et surtout pas cacher derrière un clavier , je dis juste que si on se croise on pourra discuter en live peut être c tout calmement et sans armes

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T'inquiètes pas pour mon sang froid .
Quand à savoir qui a raison je m'en tape la seule chose que je supporte pas dans tes posts c que tu donnes des leçons à tout le monde , moi je respecte l'opinion des autres même si je suis pas d'accord avec eux chacun est libre de penser ce qu'il veut c tout , mais c peut être juste ce que je ressens en te lisant et pas le fond de ta pensée.
Le fond de ma pensée, pour peu que je pense, il peut être interpreté et compris de mille manières, peu importe.
Sans doute m'exprime-je mal...
Une chose est sûre : je ne suis pas un moraliste dans le sens que je n'ai jamais eu de prétention ni d'addiction à faire la morale à qui que ce soit, ni à un gamin, ni à personne et sûrement pas derrière un écran.
Je doute parfois sinon souvent des réponses que j'ai à apporter aux conflits du quotidien, dans ma petite petite vie de révolté, d'écorché, parce que toute une vie ne suffira à apporter des réponses à mes contradictions.
Et si nous nous sommes émancipés que récemment de dix-sept siècles d'une stupide et criminelle morale chrétienne, ce n'est pas pour sombrer à nouveau dans ses travers, mon indéfectible athéisme me sert de "gilet pare-croix" et de paravent.
Qu'oppose la morale chrétienne ?

Le bien contre le mal, comme je l'ai rappelé plus haut (page 4 je crois), autrement dit, des valeurs qui appellent à la pitié ou l'humilité.
Le paravent, c'est aussi l'ustensile le plus pratique pour mettre fin ou décrédibiliser un discours qui heurte, sinon qui interpelle la confortable bien-pensance, la moelleuse ignorance.
Les écolos ? Des pastèques (vert dehors, rouge dedans)
Les humanistes ? Des utopistes, des doux rêveurs.
La morale ? De l'angélisme...
Ces parevents, pour ceux qui les dressent, c'est un refus de penser pour mieux entretenir les illusions...
Si je suis attaché à la morale, à l'éthique, c'est parce que je place la morale et l'éducation au-dessus de l'animalité. Par psycho-rigidité également, sans doute.
La morale, c'est ce qui rend les gens libres, c'est ce qui respecte le droit des autres. La morale, c'est vivre avec autrui, pour autrui.
Que deviendrait le monde si chacun faisait ce qu'il a envie de faire, sans morale, sans règle ? Un triathlon sans règle ?
La morale dresse un système de valeurs nécessaire - et construit par l'Homme dans son propre intérêt - pour lutter contre l'individualisme.
Et je n'ai pas trouvé meilleur système pour le moment pour étayer des valeurs de vie en commun, pour devenir un adulte responsable, respectueux, réfléchi.
Cette morale concrète - la vraie valeur morale - elle se réalise dans l'action.
Et c'est pas faire d'angélisme, Kuntee, de vouloir transmettre cette morale à des gamins.
Etre un "sportif raté" comme tu dis, ce n'est pas avoir manqué ses rêves sportifs, ce n'est pas de vivre d'exploits non-faits, vivre de souvenirs, parfois de regrets. Etre un sportif raté, c'est enfreindre les règles, la morale, pour en tirer un bénéfice individuel, au détriment de la morale et des autres, c'est une faiblesse, une sorte de lâcheté pour échapper à soi-même. Rien de glorieux en somme.
Les exemples cités plus haut, n'avaient pas pour but de faire une démonstration morale, ni d'imposer un idéal, une loi, des convictions.
C'est un exemple, un vécu, une vérité : oui, l'enseignement des valeurs, de la morale concrète par l'action, à travers le sport, ça fonctionne. Mais pas toujours... Et quand ça ne fonctionne pas, voilà ce qui arrive...
C'est pourquoi je continuerai à me révolter contre ceux qui, implicitement, entretiennent et alimentent un système qui bafoue l'attachement au groupe, à la communauté, à l'autonomie de la volonté.
Et je le réécris : la morale, c'est ce qui nous rend libres...