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la prison ,le seul truc qui marche contre les incendies

Ici, c'est moyen, comme partout je pense.
Ceci dit, ya pas à se plaindre, il fait beau, mais ça décoiffe...Tramontane forte, cool pour le funboard idéal pour préparer Ho'Hokipa.

La prison...c'est trop léger à mon sens...l'incinérateur correspond mieux à leur passion!

Temps idéal pour préparer le Norseman. Je dirais même qu'il fait un peu chaud et ça manque de brouillard.

Copste a écrit :Vous ressortez le HT en ce moment ???

Pour ma part oui ...

Pas plus tard qu'hier soir ... ca me fait trop ch**r de devoir me couvrir comme au mois de mars pour éviter les angines et autres rhumes ...

Faut dire qu'en plus j'avais des réglages à faire sur mon vélo ...

Nico U. a écrit : Par contre, j'ai vu les incendies dans le Var et sur Antibes en arrivant en avion cet apres-midi, c'etait impressionnant

Etais sur le front des incendies hier soir, pour le boulot (suis pas pompiers mais j'aurais bien voulu donner un coup de main qd même), ce n'est pas mon "premier" incendie mais à chaque fois, c'est un vrai choc de constater, impuissant, à la destruction de dizaines d'hectares de forêt, voire davantage.
Sur Mandelieu, ça a brûlé du côté de Barbossi (SG connaît bien là bas ) puis s'est remonté sur les Adrets, jusqu'aux portes de Mandelieu, une fournaise comme on ne peut pas imaginer, attisée par un mistral qui soufflait hier en rafales à 80-90 km/h. A cette vitesse là, le maquis s'embrase comme de l'alcool à brûler. Et comme à chaque fois, je vois les pompiers se relayer, reprendre leur souffle, recouverts d'un voile de cendre, les yeux rougis, ces types s'attaquent aux flammes avec un courage qui dépassent l'entendement... pour sauver des habitations souvent construites à la sauvage, au dépit de toute mesure de sécurité.
Ca a brûlé aussi au-dessus de chez moi, à Antibes, aux Semboules, là encore des hectares de bois partis en fumée, dans un quartier encore préservé d'une urbanisation massive... plus pour longtemps.
Les flammes ont fait place nette...

Ben il neige à 2000 m , 9°c à 1100m .........et il pleut , il pleut , il pleut et la marmotte , elle est restée emballer le chocolat dans son terrier

Le vélo est de nouveaux posé sur le HT .......et dire que samedi dernier , je grimpais à la Colombière en plein soleil

ya 2 semaines environ lors de la sortie de l'avion à mon arrivée en Tunisie pour 15j de vacances j'ai eu droit au choc thermique:12°c au Luxembourg,49°c à Tunis
bon au retour c'etait moins important,une quinzaine de degrés seulement..
Ce qui m'inquiète c'est que je fais la 6000d dans 3 semaines,et si ça continue comme ça va falloir prevoir les bottes de neiges pour le passage à 3000m!

Boulegan a écrit : attisée par un mistral qui soufflait hier en rafales à 80-90 km/h. A cette vitesse là, le maquis s'embrase comme de l'alcool à brûler.

La vitesse du mistral n'est qu'un facteur aggravant, la cause numéro 1 de ces incendies à répétition dans le Sud-Est, c'est le manque de diversité des espèces végétales... tant que les élus du coin persisteront, pour des raisons clientélistes, à replanter des espèces qui, certes repoussent très vite et sont krékré jolies, mais qui crament également très vite... ben... les incendies continueront à se propager à la vitesse du mistral...

Avant (à l'époque où c'était mieux... ), on plantait par endroit des espèces qui brûlaient plus lentement, ces zones constituaient des parefeux naturels, qui de plus, se consumant moins vite, laissaient suffisament de temps aux pompiers pour éteindre le feu avant qu'il ne se propage trop... (evidemment, le but initial était économique, à savoir disposer d'une variété d'espèces suffisante pour une variété d'usages techniques à l'avenant...mais le résultat final était que ça cramait moins et moins souvent...)

je vous le dit moi PLUDJAMB au pouvoir

il a le don d exprimer toutes les facettes aussi diverses que variees
d'une problématique elle meme aussi diverse que variéé

c'est tres vrai cette explication sur les choix des d'interventions
en terme d organisation de l'espace
prenant en compte l'utilisation de l ecosysteme de maniere intelligible
pour prevenir et non pas guerir les incendies

mais comment faire de nos jours
ou les decideurs politiques
ou les cabinets de conseils en ingenieurie
pondent a la demande des collectivités ou des organismes para public
des schemas de developement surfaits qui coutent minimun la bagatelle de 30 plaques
qui ne connaissent meme pas les realites du terrain qui pre existaient
ou la vie des hommes qui organise l evolution naturelle des sites

a quoi bon lutter contre les incendies criminels
quand cette lutte est devenue une industrie a part entière
connaissez vous l industrie du feu ? et ce que ca rapporte ?

il suffirait en france d investir dans chaque commune
dans une mule mecanique
au lieu de payer tous les ans des societes prives en retardant chimiques
pour limiter les departs de feu

il suffirait de donner intelligement les moyens aux agriculteurs
afin de les equiper de tels engins
au lieu de les contraindres a des directives de la PAC agricole
qui ne prend en aucun cas la diversite des terroirs des hommes et des espaces geographiques

on ne parlera pas bien sur des feux criminels des promoteurs immobiliers hein
les feux allumes par des fous pyromanes
les feux allumes par des bergers inconscient avec une vue a court terme de leur exploitation au detriment d 'un ensemble
des feux des chasseurs viandars en 4x4 pour cantonner les sangliers dans un espace limité

merci de completer la liste

je me demande meme pourquoi on n a pas mis jonny halliday en prison
pour apologie de pyromanie avec sa chanson " allumer le feu" oups

quand on ne sait pas d ou l on vient comment savoir ou l on va hein
attention tu es entrain de te bruler les doigts la oups
ok

corsica a écrit :je vous le dit moi PLUDJAMB au pouvoir...

Il faut savoir raison garder.... On ne peut pas avoir entière confiance en un mec qui :
- habite Pôris,
- ne roule pas en cervelo,
- refuse le principe même du mouvement universel !
Non ?

PLUDJAMB a écrit :Avant (à l'époque où c'était mieux... ), on plantait par endroit des espèces qui brûlaient plus lentement, ces zones constituaient des parefeux naturels, qui de plus, se consumant moins vite, laissaient suffisament de temps aux pompiers pour éteindre le feu avant qu'il ne se propage trop... (evidemment, le but initial était économique, à savoir disposer d'une variété d'espèces suffisante pour une variété d'usages techniques à l'avenant...mais le résultat final était que ça cramait moins et moins souvent...)

Autour de Paris, on a planté plein de béton... et pourtant en 2005, ça a brulé...