Bien, alors, faisons les comptes...
Lator s'est déjà acquitté de sa dette, merci...
Slipknot, Stevens, Solarberg, j'attends...
Non, plus sérieusement, c'était assez prévisible que Landis cherche à reprendre du temps, la façon dont il a géré les Pyrenées, l'Alpe d'Huez, ses petits sourires discrets qui en disaient long sur sa motivation et son désir de s'imposer à Paris... l'assurance affichée aussi quand il laisse filer le maillot, le week-end dernier.
Bon, avec du recul, la Phonak a joué avec le feu parce que personne ne pouvait prévoir la défaillance de FL, mercredi...

je pense que si l'équipe se trouve dans pareil cas de figure, une autre fois, elle assurera un tempo plus agressif, parce que laisser un type comme Pereiro prendre 30 minutes et le maillot jaune, c'est assez audacieux. Ca aura pu être suicidaire si FL n'avait réalisé un truc incroyable, hier...
Son aisance dans l'Alpe d'Huez a montré combien il en avait sous la pédale.
C'est sûr, Landis n'a pas l'arrogance ni l'assurance d'un Armstrong qui pliait son Tour dès la première étape du montagne (parfois, comme en 2005, dès le prologue

) ni une équipe d'X-Men à sa botte. Landis, d'après ce que j'ai pu lire à droite à gauche, a reçu une éducation stricte, elevé selon certains préceptes religieux (répandus en USA - FanchM pourrait nous en dire plus) qui refusent la modernité... c'est un dur au mal, c'est un discret, un type humble, mais ça n'en reste pas moins un champion.
Sa fringale de la veille ? Plutôt un coup de chaud, une insolation, ce qui expliquerait sa consommation de bidons, hier, là encore, du jamais vu, je suppose que qq'un a du s'amuser à compter le nombre de bidons consommés par FL : 30, 40 ?
Enfin, ce Tour-ci me plaît bien. Et comme je l'ai écrit avant-hier, le dopage systématique et l'arrogance ne sont pas les ingrédients indispensables au spectacle et au suspens.