Page 2 sur 2

Publié : 09 nov. 2007, 23:24
par mric
15 JOURS VERS 1500 1800 m suffisent normalement à déclencher une polyglobulie (via une sécrétion d'EPO endogène par les surrénales) pour dans un premier temps permettre à l'organisme de s'adapter au manque de dioxygène (pression partielle en O2 qui diminue avec l'altitude) et donc dans un second temps augmenter le transport d'O2 lorsqu'on revient en plaine parcequ'on a plus d'érythrocytes, malgré tout le résultat dure peu de temps (en raison de la durée de vie des globules rouges : 120 jours et de la réponse hémostasique du corps empêche de garder une viscosité du sang trop importante, génératrice d'un mauvais retour veineux et d'une hypertension pulmonaire qui ),en 15 jours/3semaines les effets du séjour en hypoxie sont anihilés

Publié : 09 nov. 2007, 23:25
par gargamel
va dans ma ville et tu aura de l'altitude
voir lien

Publié : 09 nov. 2007, 23:30
par mric
TIRELIPIMPON a écrit : On m'a d'ailleurs raconté ( un prof qui faisait des tests sur les coureurs de l'UTMB et sur les anti-oxydant) qu'une personne ayant toujours vecu en altitude genre plateau du mexique , nepal etc... perdait tout et s'adapter à notre production d'hematocrite en moins de 6 mois pour devenir un producteur lambda...d'ou l'interet de remonter souvent à des periodes bien precises.
les habitants des hauts plateaux peuvent aussi souffrir de leur polyglobulie
La maladie de Monge se caractérise par un excès de globules rouges alors que le patient effectue un séjour prolongé en altitude. Cette maladie porte également le nom d'érythrémie des hautes altitudes, maladie des Andes, maladie chronique des montagnes. Cette pathologie s'observe chez les individus qui vivent en haute altitude mais également chez les Indiens des hauts plateaux d'Amérique du Sud.Chez certains habitants des hautes altitudes (Andes par ex.), on observe le développement d'une hypertension pulmonaire et des infections respiratoires répétées, toutes deux génératrices d'un cœur pulmonaire chronique (décompensation cardiaque). La polyglobulie peut alors devenir très considérable (sang très visqueux). Au cours de cette affection les patients se plaignent d'une fatigue, de céphalées (maux de tête) et d'une coloration rouge de la peau, tirant sur la couleur du vin, surtout quand ils font un effort. Cette pathologie évolue spontanément vers la guérison dés que le patient retourne en basse altitude.
cette adaptation pour un habitant des plaines comme nous ne peut être que transitoire, les effets néfastes sont aussi nombreux que les bénéfices comme l'a dit tirelipimpon

Publié : 09 nov. 2007, 23:32
par mric
gargamel a écrit :va dans ma ville et tu aura de l'altitude
voir lien
à saint jean de monts c'est tout plat, ça faisiat d'ailleurs parti du championnat du monde des remblais de la ligue pays de loire il y a quelques années :wink: avec la baule et les sables :lol:

Publié : 10 nov. 2007, 00:03
par TIRELIPIMPON
+1 mric...me fait plaisir d'argumenter avec toi...


bon puisque c'est tard je donne mon avis profond(aie aie aie) sur le stage en altitude.


Dans un objectif de performance pure ( athletes HN ) je ferais pas monter en altitude car les mecanismes d'adaptation creer un stress ( au sens biologique je l'entend) trop important..à court terme on peut observer de mauvaise adaptation, on se retrouve avec un athlete en contre perf' ou tjrs malade car organisme depassé par les evenements ( Altitude, baisse T°C, +augmentation des charges parcqu'on est en stage ne l'oublions pas :lol: ) c'est un coup de poker qu peut se faire avec un athlete ayant deja l'experience et pour qui elle a été benefique ( psycho ou pas :roll: un peu des deux surement). De plus le fait de changement de structure ne conviens pas à tout le monde et certain athlete se retrouve completement perturbé ( Cf regard d'expert sur le triatlon, chapitre stage) manque de reperes, loin de la famille, etc qui viennent rajouter du stress psy au stress bio... Ou alors je les ferais monter tres longtemps avant l'objectif ( pour etre sur à 100% que si ca ne convient pas ils aient le temps de recuperer) dans un but de travail en equipe, emulation, changement de paysage, travail en cote mais pas forcement dans un but physio pure , car je pense pas pour reprendre l'exemple au dessu que les 4 povre jours passés par l'equipe de france de foot à font romeu à changer quelques chose au niveau physio ..mais plus un travail sur le collectif etc...ce retrouver ensemble loin de tout.

De plus meme si l'on suit les protocoles à la lettre du "train low, sleep high" et que l'on arrive à augmenter le tx d'Hcrite de l'athlete ( augmentation raisonnable car rappelons c'est de l'altitude pas des injections d'EPO hihihi) il faut se gaver au niveau timming pour redescendre au bon momment pour etre en pic de forme de l'organisme niveau (VMA,etc...) et en meme temps sur l'effet rebond de la redescente (EPO etc..), un affutage dans les regles de l'art ( M.G. pres de Pas beaucoup %)...trop de composante à gerer et de facteurs à connaitre et ceux faisant partie du "on ne sait pas"...trop d'aleatoire.


PAs tres clair tout ca, mais en gros, je suis pour car tres bonne experience perso pour monsieur le triathlete lambda et tout le tralalala autour, mais si tu joues une medailles olympique (ou une course au saucisson) et que tu comptes sur ca pour gagner...je suis moins pour :wink:


je me couche parcque ...j'ai du mal à me relire... :wink: :lol:

Publié : 10 nov. 2007, 07:42
par tribobo
l'équipe suisse (dee triathlon...) est allé s'entrainé à loèche les bain

piscine et piste athlé à 1400m et hotel 1000metre plus haut avec un tour de footing sympa autour d'un lac. le véllo se compose de déscente et de montées rude.


sêntrainer en bas .. aucun stress supplémentaire... s'entrainer en haut up hématocrite et réaction d'adaptation au repos le corps va sur récupérer.

Publié : 10 nov. 2007, 08:52
par Greg
Pour ceux qui s'interessent a l'altitude .. et c'est vrai qu'il n'y a pas de reponses simples, voici un lien pour acceder aux presentations d'un colloque organise en fevrier 2007 a Montpellier avec Font-Romeu

http://www.colloquealtitude.fr/Presentations.html

En cliquant sur les conferenciers, vous acceder a leur presentation et commentaires

Ce colloque avait vu aussi la participation des entraineurs nationaux de triathlon, Gerard Honnorat, Philippe Fattori et la presence de certains athletes de l'elite comme Cedric Fleureton.

bonne lecture !