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Mouais, les allemands c'est quand même des peintres parcequ'aller recouper sa ligne de départ une seconde fois ... à ce niveau ...

surtout quand tu prend bien soin de bien shooter ton cheval

mais bon faut pas copnfondre les deux affaires qui mettent en xcause la délégation allemande:

CSO : dopage
CCI : réglementation
rochefort : trop fort

Donc si je resume:
Dans l'equitation il n'y a pas de dopage, sauf chez ceux qui se font prendre !?!

oui c'est ca

Attendez les gars, pour avoir fait des études en chimie (et par conséquent en analyse), si je ne dis pas de conneries :
Pour détecter un dopage, 2 solutions :

- détecter directement les produits illicites dans le sang, et pour cela il faut savoir quels produits on recherche, sinon tu ne le détecteras pas (un protocole par molécule recherchée).
- détecter la conséquence du dopage (taux anormalement élevé de globules rouges par exemple), et donc fixer des seuils limites de "normalité".
Donc tous les produits sont interdits, mais des caractéristiques physiologiques autorisées...
Tant qu'on est dans la limite de la norme, avec des produits inconnus (ou connus mais sans méthode d'analyse validée), ....

.lolo. a écrit :Hello à tous!
En lisant ce sujet et les diverses reponses , je me pose une question:
Spin tu viens de dire qu'il est impossible de doper des chevaux et de les soigner car la moindre molecule pharmaceutique se retrouve lors des controles meme des mois apres.
Il me vient alors l'interrogation, si chez les chevaux on peut trouver ttes les substances dopantes ; comment ce fait-il que cela ne soit pas possible chez l'humain? Je ne parle pas pour le dolipranne mais juste pour les produits classés sur la liste interdite.En effet, aujourd'hui certains tricheurs passent encore à travers les mailles du filet malgrés les controles alors que cela ne semble pas etre le cas chez les chevaux....

Pourrais tu m'eclairer , serait-ce du aux controles qui sont differents chez les animaux ou que les controles sont moins poussés chez les humains(et la ca serait imvraissamble!!!).
Merci d'avance!
A+

A mon avis, le problème est que cette extrême sensibilité de détection est possible sur des échantillons sanguins ... or, le prélèvement de sang chez l'homme suppose que le sujet est d'accord, donc susceptible de refuser ... c'est pour cela que la priorité a été donnée aux tests urinaires, moins sensibles ... qu'en pensent les spécialistes

Etienne a écrit :A mon avis, le problème est que cette extrême sensibilité de détection est possible sur des échantillons sanguins ... or, le prélèvement de sang chez l'homme suppose que le sujet est d'accord, donc susceptible de refuser ... c'est pour cela que la priorité a été donnée aux tests urinaires, moins sensibles ... qu'en pensent les spécialistes

C'est exactement ça.
Un des freins à la lutte contre le dopage chez les sportifs vient de l'inadéquation des règles communes du droit à une question disciplinaire. Soit on judiciarise la lutte contre le dopage et on la confie à la police. Qui peut exiger des prises de sang. Soit on laisse les commissions fédérales sanctionner sans se faire bananer par des avocats qui cherchent exclusivement des vices de procédure, et ne discutent même pas sur le fond.

MaRcO

si ils arrivent à dtecter un vis de procédure , c'est normal que le controle ne soit pas valide ...


ca s'appelle "la justice" et si tu pense que défendre un athlète ne sert à rien , il me semble que la fédé de certains pays d'afrique noire cherche un président de commision dopage

spin a écrit :si ils arrivent à dtecter un vis de procédure , c'est normal que le controle ne soit pas valide ...

C'est pas faux ... j'avais posé la question, il y a quelques temps ... pourquoi y a-t-il des vices de procédure, les protocoles ne sont pas si compliqués que çà ... ou bien est-ce parce que les procédures de lutte anti-dopage vont à l'encontre des principes du droit civil

spin a écrit :ca s'appelle "la justice" et si tu pense que défendre un athlète ne sert à rien , il me semble que la fédé de certains pays d'afrique noire cherche un président de commision dopage

Ceci dit, un athlète contrôlé positif et dédouané pour vice de procédure sur un détail administratif, c'est de la justice ... je crois qu'on confond un peu la loi et la justice ... ce qui est légal n'est pas forcément juste ... d'autant que la légalité est relative à des lois alors que la justice ... ...

Etienne a écrit :C'est pas faux ... j'avais posé la question, il y a quelques temps ... pourquoi y a-t-il des vices de procédure, les protocoles ne sont pas si compliqués que çà ... ou bien est-ce parce que les procédures de lutte anti-dopage vont à l'encontre des principes du droit civil

On est dans un certain flou, voire un flou certain... Nous sommes une simple commission disciplinaire, et selon des magistrats de la cour de cassation que je connais bien et à qui j'ai posé la question, ne sommes pas soumis au détail des procédures judiciaires, mais à leurs grands principes de respect des droits de la défense. Mais certains, n'ayant aucune autre possibilté de défendre des personnes dont les prélèvements sont de toute évidence positifs, essayent (et réussissent) à nous imposer des règles qui relèvent de la compétence de magistrats professionnels. Ce système n'est pas viable à long terme.

On pourrait dire que les problèmes de procédure relèvent du tribunal administratif, et le traitement simplifié (mais respectueux du droit) des commissions...

Etienne a écrit : Ceci dit, un athlète contrôlé positif et dédouané pour vice de procédure sur un détail administratif, c'est de la justice ... je crois qu'on confond un peu la loi et la justice ... ce qui est légal n'est pas forcément juste ... d'autant que la légalité est relative à des lois alors que la justice ... ...

En effet il ne faut pas confondre morale et légalité... Ce sont deux domaines différents. Enfin pas toujours heureusement.

M