OnlineTri.com

Reste à définir ce que sais un seuil élevé et surtout combien de temps on peut le tenir...

Perso à mon niveau ça a été
Seuil aérobie : 62.5% PMA
Seuil anaérobie : 90% PMA

La FTP c'est la puissance disponible une heure, mais elle aussi varie selon le terrain, on n'est pas capable de fournir autant de puissance sur le plat que lors d'une montée de col.

J'aime bien ce tableau de Gappe sinon :


Pour la FC, pareil, on peut soutenir des puls élevées en côte car on utilise plus de muscles, sur le plat les muscles cèdent avant le cardio.

salut waingro,
je connais ce tableau aussi de F. Grappe dans "perf et optimisation de l'enrainement cycliste" (un truc comme ça )

par contre, je trouve que ces intensités ne correspondent pas (pour moi en tout cas) au % de fc max.
ex: intensité 2, ce que lui appele"intensité moyenne" se situe entre 75% et 85% de la fc max et il parle de conversation aisée

moi perso, je peux te dire qu'à 85% fc max, je suis déjà vraiment pas terrible, je ne risque pas de raconter ma vie de manière aisée. 85% de fc max pour certains et même la plupart je dirais, on est quasiment au seuil. si je tiens entre 75 et 85% pendant 2h, je pense que je me suis déjà bien arraché. Lui parle de tenir cela 4h????
Cela dit, Grappe a entrainé je ne sais plus quelle équipe pro. Donc ces réf doivent surement tenir la route au niveau élite je présume.

pour moi, à mon niveau de pinpin, ce n'est pas adapté.

idem pour l'intesinté 4 (le seuil), il le situe à 92 -96% de fc max. Même pour des élites, je trouve ça monstrueux. 90-92% je veux bien mais 95%??? pour moi, ce serait plus du temps de soutien à VMA.

Ce tableau pour moi est fonctionelle en décalant toutes les intensités de moins 1.

vous en pensez quoi??

I4 ça correspond chez moi: 80% de PMA pendant 20min. La chute est bcp plus importante qu'en cap où tu tiens plus de 90% de VMA.

Grappe parle du seuil comme un temps d'effort entre 20 et 60min. On parle aussi du seuil1 (20min) et du seuil 2 (60min).

I2 je suis vraiment à l'aise aucune douleur, I3 je commence à sentir qqch.

Pour le long je ne peux pas te dire, je n'ai jamais fait plus de 100 bornes en vélo.

-Antoine- a écrit :Perso à mon niveau ça a été
Seuil aérobie : 62.5% PMA
Seuil anaérobie : 90% PMA

Tu as mesuré ça comment parce que seuil (FTP, puissance à SV2 enfin tu m'as compris) à 90% de PMA, ça me rappelle ton test de VO2


Nick

NickTheQuick a écrit :

-Antoine- a écrit :Perso à mon niveau ça a été
Seuil aérobie : 62.5% PMA
Seuil anaérobie : 90% PMA

Tu as mesuré ça comment parce que seuil (FTP, puissance à SV2 enfin tu m'as compris) à 90% de PMA, ça me rappelle ton test de VO2


Nick

Bon, on va mettre cela entre parenthèse alors, je refais un test complet au mois de janvier, on va repartir sur de nouvelles bases

C'est clair car je signe des deux mains tout de suite pour avoir un seuil ne serait-ce qu'à 80% de PMA...

J'ai l'impression que la moyenne est plutôt aux alentours de 70% non ? Même si cela dépend de nombreux paramètres : profil de l'athlète (endurant vs puissant), volume de training...

ok Waingro,
je n'ai plus qu'à bosser mon seuil alors

Fred a écrit :C'est clair car je signe des deux mains tout de suite pour avoir un seuil ne serait-ce qu'à 80% de PMA...

moi aussi, je l'ai commandé au père noel, pas encore arrivé

Voilà les valeurs précises que donne Grappe pour 400 watts de PMA:

Il semble effectivement possible de faire le profil physiologique d’un coureur en établissant la relation entre la puissance maximale tenue et le temps de l’exercice. Prenons l’exemple d’un coureur : la puissance maximale qu’il est capable de tenir sur les durées de 5 min, 20 min, 30 min, 60 min, 120 min et 180 min est de, 400 W, 320 W, 310 W, 280 W, 250 W et 220 W. Il existe une diminution de type curvilinéaire entre la puissance et la durée de maintien. La forme de cette relation typique est propre à chaque coureur. Elle est fonction de ses aptitudes aérobie et anaérobie. Avec, l’âge et l’entraînement la courbe sera décalée légèrement vers le haut. Des études montrent également que plus la catégorie de pratique est élevée et plus on observe un décalage vers le haut qui est le témoin d’une augmentation du potentiel physique du coureur. Il apparaît ainsi possible d’établir un passeport physiologique pour chaque coureur en fonction de cette relation puissance - temps.

http://www.fredericgrappe.com/entrainement/FAQ/faq.htm

Je crois que tout ça est à prendre avec des pincettes.
Personnellement j'ai tenu un CP9 à 330w, un CP20 à 312W et un CP60 à 280W avec une petite marge sur ce dernier (engagement pas total)...
Le tout mesuré avec le même vélo, le même powertap, le même bonhomme dans le même état de forme et pour des températures extérieures et parcours similaires

Fred a écrit :C'est clair car je signe des deux mains tout de suite pour avoir un seuil ne serait-ce qu'à 80% de PMA...

J'ai l'impression que la moyenne est plutôt aux alentours de 70% non ? Même si cela dépend de nombreux paramètres : profil de l'athlète (endurant vs puissant), volume de training...

La moyenne est plutôt vers le 80% pour un profil triathlète moyen. Sous 75% c'est vraiment faible ou d'énormes prédispositions à péter un score sur test triangulaire cumulé à un manque d'entraînement, au-dessus de 85% c'est quand même rarissime. Après il faut prendre deux tests comparables, si c'est un CP6 en montagne en danseuse et un CP60 vent de dos sur un bord de mer en position aéro, c'est dur d'obtenir un pourcentage élevé, c'est certain.

Nick

Waingro a écrit :Voilà les valeurs précises que donne Grappe pour 400 watts de PMA:

Il semble effectivement possible de faire le profil physiologique d’un coureur en établissant la relation entre la puissance maximale tenue et le temps de l’exercice. Prenons l’exemple d’un coureur : la puissance maximale qu’il est capable de tenir sur les durées de 5 min, 20 min, 30 min, 60 min, 120 min et 180 min est de, 400 W, 320 W, 310 W, 280 W, 250 W et 220 W. Il existe une diminution de type curvilinéaire entre la puissance et la durée de maintien. La forme de cette relation typique est propre à chaque coureur. Elle est fonction de ses aptitudes aérobie et anaérobie. Avec, l’âge et l’entraînement la courbe sera décalée légèrement vers le haut. Des études montrent également que plus la catégorie de pratique est élevée et plus on observe un décalage vers le haut qui est le témoin d’une augmentation du potentiel physique du coureur. Il apparaît ainsi possible d’établir un passeport physiologique pour chaque coureur en fonction de cette relation puissance - temps.

http://www.fredericgrappe.com/entrainement/FAQ/faq.htm

Dans les limites apportées, il faudrait aussi ajouter le type de pratique car la courbe proposée n'est pas représentative de celle d'un triathlète moyen sur longue distance.

Nick