nounouilletrail a écrit :certain jours, rarement en competition, j'ai vraiment la sensation que je pourrais continuer a fond, pendant des heures et des heures sans la moindre souffrance, je suis obliger de me frainner a pied surtout, ca fait peur, ca dure 1 jours ou un semaine, c'est arrivé une foie en mars, 1 h cap le matin ,10 min de 30 30, 2 h velo l'apres midi ou j'ai rien senti malgres la belle bosse, avec un enchainnement prevus de 20 min qui s'est transformer en 1h 30 de course de montagne avec600 D+, 20 Km environ tellement c'est un regal, ca a duree un jours et je comprend pas pourquoi ....

Il y a eu une époque où je me tapais des sorties vélo de 240 bornes en montagne, sans fatigue, sans rien, y aurait pu avoir 50 bornes de plus... j'étais encore efficient en fin d'entraînement, genre rouler à 47 km/h de moyenne d'Annot à Nice dans la plaine du Var (ceux qui connaissent) et puis le dimanche, faire ce que voulais en course, combler 2 minutes d'échappée, tout seul, regarder les gars et les déposer où je voulais et repartir à la maison à vélo (70 km) pour le fun, pour le paysage...
Cet état de forme, je l'attribuais à mon volume d'entraînement, la diététique, mes étirements quotidiens... Mais ça, c'était toute l'année !
Alors, comment expliquer ? A la lecture de mes carnets d'entraînement sur plus de 10 ans de pratique, je me suis rendu compte que j'avais des périodes fastes comme le mois de mars, de juillet et septembre-octobre. Le reste de l'année, je végétais, j'étais pas manchot, mais je ne voltigeais pas. J'avais beau essayer les trucs et astuces pour se sentir plus léger (tisanes dépuratives, sirop diététique dépuratif du foie, arnica 7 ch, sarcolacticum acidum 7 ch, huiles de massage, etc), ça ne fonctionnait pas... alors qu'en juillet, par exemple, je mangeais et buvais un peu ce qui traine à cette époque de l'année (vin, bière, grillades + virées nocturnes + fille(s)

) et je me sentais au top.
Et puis, je me suis dit : et avant, avant que je fasse du sport, j'étais comment ? Là,

, je me suis rendu compte qu'à l'école, au collège, au lycée et à la fac, mes périodes fastes étaient les mêmes, c'est-à-dire mars, septembre, octobre... le reste de l'année scolaire, ça me faisait chier, pire, je me suis fait régulièrement virer (p'tite semaine...) de mes établissements scolaires en février, toujours en février

.
Des années après, en sport, le mois de février a toujours le pire, moralement aussi, une période toujours pénible à passer...
J'en ai conclu, en fait, que j'avais des périodes "avec" et des périodes "sans" depuis mon enfance. Et que si j'avais des compétitions importantes à envisager, je devais plutôt me décider à les courir en mars, juillet, septembre et octobre, mais pas le reste de l'année et surtout pas en février. J'ai appris tout un tas de choses plus tard sur les biorythmes et notre horloge interne, intéressants, qui a conforté ce que je pensais de ces hauts et de ces bas.
Voilà, vous savez tout.
