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Publié : 08 janv. 2008, 23:47
par PLUDJAMB
Fred a écrit :Totalement d'accord avec Yo sur le dernier point. AMHA, la performance sur mararathon IM dépend essentiellement de :
- la gestion de l'allure en vélo
- la gestion de l'alimentation
- le potentiel intrinsèque sur marathon sec (ce point étant étroitement lié à la VMA)
- la "qualité" de la prépa effectuée...evidemment :wink:
C'est exactement comme ça que je vois la chose... quoique je mettrais l'alimentation en premier...

Ce qui induit la question suivante : quel est l'impact de la PMA sur la partie vélo d'un IM... ? :lol:

Publié : 09 janv. 2008, 07:29
par kent
l'impact de la PMA sur la partie vélo d'un IM est

-" ENORME" pour les classiques de la bande à Antoine

-" RELATIF" pour la société secrète du P d F

Publié : 09 janv. 2008, 08:13
par Yo L
PLUDJAMB a écrit : quel est l'impact de la PMA sur la partie vélo d'un IM... ? :lol:
Enorme, :sm27:

Publié : 09 janv. 2008, 08:46
par Fred
PLUDJAMB a écrit :
Ce qui induit la question suivante : quel est l'impact de la PMA sur la partie vélo d'un IM... ? :lol:
Essentielle, surtout si le parcours vélo est roulant. Sinon, pour Embrun par exemple, parler de pma en watts / kg sera plus précis pour essayer d'évaluer un chrono.

Publié : 09 janv. 2008, 10:43
par ptitlance
mais vous y etes souvent à pma sur du long?

Publié : 09 janv. 2008, 10:54
par Fred
ptitlance a écrit :mais vous y etes souvent à pma sur du long?
Non, mais tu es à un certain % de PMA. En considérant qu'une prépa bien conduite te permettra de tenir ce %, ton chrono est donc étroitement liée à ta PMA. Pas seulement on est d'accord, il y a là aussi d'autres facteurs qui entrent en jeu :
gestion de l'effort sur les 180 km
alimentation
position aéro (matériel donc :wink: )
...

Publié : 09 janv. 2008, 12:50
par Ben boost
bada a écrit :
NickTheQuick a écrit : la limite sur IM pour nombre de concurrents débutants et encore pour bcp de confirmés est l'endurance musculaire
Nick
oui, certes :lol: , sauf qu'un cador comme toi va passer 9h sur un IM alors qu'un chavrou comme moi va y passer 12h au moins, donc plus de 3 HEURES DE PLUS !!!
D'où nécessité d'avoir ENCORE PLUS d'endurance musculaire ou alors d'améliorer sa vitesse de base afin d'y passer un peu moins de temps.... d'où la nécessité de bosser un peu sa VMA et son seuil SV2 :wink:
:sm31: Pas d'accord !
Je dirais plutôt "...d'où l'intérêt d'aller plus vite !" :lol:

Publié : 09 janv. 2008, 12:50
par tritof
Concernant l'entrainement en PMA et son intérêt pour le long ,pour les pimpins de base ,
(je ne parle du haut niveau) je suis septique ,du moins en ce qui me concerne !!!Autant je
suis convaincu par le fractionné court pour la CAP autant j'ai de gros doutes pour le vélo.
La saison dernière ,j'ai essayé de faire un entrainement vélo très qualitatif ,à l'aide
d'un Ergomo ,j'ai multiplié les séances de fractionné en utilisant la méthode "Guy Thibault"
pour mettre en place les séances ,j'ai effectivement constaté une augmentation de ma puissance ,
mais ensuite sur le terrain ,notament à Lanzarote celà ne m'a pas empêché de m'écrouler par
manque d'endurance!!!car pendant ma prépa' je me suis focalisé ,sur ces entrainements qualitatifs
au détriment de l'endurance!!! cette année je ferai encore quelques séances de fractionné court ,
pour casser la routine ,mais je vais surtout mettre l'accent sur l'entrainement au seuil ,qui à
mon avis est la seule chose réellement efficace pour faire progresser le Pimpin!!! lorsque l'on
vise les tri longs vallonnés ,il n'y a pas de mystère ,il faut bouffer de la bosse ,faire des cols
au seuil et les enchainer ,pour pouvoir le jour du tri être légérement en dessous de son seuil et
surtout tenir sur toute la distance....voilà pour ma petite contribution à ce post très interressant!!!

Publié : 09 janv. 2008, 14:38
par vioqman
Ouais, ben c'est exactement ce que fais pour embrun et autres longs, du seuil et de temps en temps du fractionné, mais rien de défini, c'est plutôt des mines avec des potes du club, avec ça je fais entre 7h35 et 8h suivant les années.

Publié : 09 janv. 2008, 15:26
par magnus
ben justement si le simple faite de pousser gros suffisait...ca fait lontemps que ca se saurait....

La quadrature du cercle, c'est de tenir un gros % de PMA pendant 5h et d'avoir encore des jambes pour courir avec une foulée normale....

Si qqu'un a la formule, je prend......

DFF a du tomber dans la marmitte quand il etait petit :lol: :lol:

Publié : 09 janv. 2008, 16:07
par debcyr
Il existe cependant des écoles (Lydiard, Haad,...) qui considèrent que le travail VMA est contre-productif avec celui de l'endurance (selon les cycles)

La logique, en simplifiée, est que l'effort en acidose (>2 mmol/l), diminue le nombre de mitochondries opérationnelles pour fournir de l'énergie en pure aérobie

C'est la même théorie qui justifierait la dérive cardiaque en dehors de l'effort en aérobie stricte (avec hydratation et endurance musculaire OK)

En gros si tu as 15% de dérive cardiaque (à vitesse constante) après 60 min, c'est que 15% de tes mitochondries sont HS par acidose (c'est réversible heureusement) ... donc tu ne sollicite pas 100% de la filière

2 conséquences de cette théorie :
Il ne faut pas inclure d'intensité dans les séances "longues"
Tout effort de quelques minutes à une intensité "acidogène" sur IM plombe votre capacité aérobie pour le reste de l'épreuve

Publié : 09 janv. 2008, 16:13
par El-jibe
debcyr a écrit :Il existe cependant des écoles (Lydiard, Haad,...) qui considèrent que le travail VMA est contre-productif avec celui de l'endurance (selon les cycles)

La logique, en simplifiée, est que l'effort en acidose (>2 mmol/l), diminue le nombre de mitochondries opérationnelles pour fournir de l'énergie en pure aérobie

C'est la même théorie qui justifierait la dérive cardiaque en dehors de l'effort en aérobie stricte (avec hydratation et endurance musculaire OK)

En gros si tu as 15% de dérive cardiaque (à vitesse constante) après 60 min, c'est que 15% de tes mitochondries sont HS par acidose (c'est réversible heureusement) ... donc tu ne sollicite pas 100% de la filière

2 conséquences de cette théorie :
Il ne faut pas inclure d'intensité dans les séances "longues"
Tout effort de quelques minutes à une intensité "acidogène" sur IM plombe votre capacité aérobie pour le reste de l'épreuve

C'est flippant… :?

Publié : 09 janv. 2008, 16:42
par NickTheQuick
bada a écrit : 9h sur un IM alors qu'un chavrou comme moi va y passer 12h au moins, donc plus de 3 HEURES DE PLUS !!!
D'où nécessité d'avoir ENCORE PLUS d'endurance musculaire ou alors d'améliorer sa vitesse de base afin d'y passer un peu moins de temps.... d'où la nécessité de bosser un peu sa VMA et son seuil SV2 :wink:
Je pense que chacun son approche mais quelle proportion de participants à un IM ont une VMA inférieure à 14km/h : très, très peu, non ? Combien font plus de 4h30 ou même 4h ? => Beaucoup, non ?
Donc raisonner en terme de pourcentage du max et donc vouloir développer son max, certes ;-) mais je persiste à penser que ce n'est pas LE facteur limitant n°1, la preuve.
Pour la énième fois, je ne remets absolument pas en doute l'intérêt du travail de la VMA, je disais juste que si je devais conseiller le contenu de simplement 3 séances/sem à pied pour quelqu'un qui veut se faire plaisir sur le deuxième semi d'un IM et pas au temps de passage aukm10 ;-), ce serait plutôt : 1 séance technique, 1 séance longue (progressivement jusqu'à 2h et plus selon le vécu), 1 séance mixte sur terrain vallonné avec du travail au seuil (parfois en enchaînement de séances vélos).

Ce n'est que mon avis :oops:, il est forcément contextualisé par plein de choses et je ne doute pas que d'autres méthodes portent leurs fruits. Je trouve juste que, pour beaucoup, la VMA présente un intérêt mais qu'il est limité eu égard à la fatigue nerveuse qu'il engendre, aux risques de blessures qu'il comporte et au manque de spécificité des allures et gestuelles qu'il induit.

Nick

Publié : 09 janv. 2008, 16:42
par debcyr
debcyr a écrit :Il existe cependant des écoles (Lydiard, Haad,...) qui considèrent que le travail VMA est contre-productif avec celui de l'endurance (selon les cycles)

La logique, en simplifiée, est que l'effort en acidose (>2 mmol/l), diminue le nombre de mitochondries opérationnelles pour fournir de l'énergie en pure aérobie

C'est la même théorie qui justifierait la dérive cardiaque en dehors de l'effort en aérobie stricte (avec hydratation et endurance musculaire OK)

En gros si tu as 15% de dérive cardiaque (à vitesse constante) après 60 min, c'est que 15% de tes mitochondries sont HS par acidose (c'est réversible heureusement) ... donc tu ne sollicite pas 100% de la filière

2 conséquences de cette théorie :
Il ne faut pas inclure d'intensité dans les séances "longues"
Tout effort de quelques minutes à une intensité "acidogène" sur IM plombe votre capacité aérobie pour le reste de l'épreuve
Pour aller plus loin dans la démarche, après la (très longue!) phase de développement aérobie (stricte!), ces messieurs préconise le travail de VMA sur des durées très courtes (200 m), avec des temps de récup qui permettent de limiter l'acidose. Le but étant de solliciter la VMA pour 100% de la filière (et non pas VMA sur x% seulement du système qui a "survécu" aux 4+mmol/l)
...à oui, le travail VMA se justifie selon eux plutôt à partir du niveau "Elite" ou pour des courses <800 m !
Pour les autres, z'ont beaucoup plus à gagner en aérobie stricte


:lol:

Publié : 09 janv. 2008, 16:43
par NickTheQuick
debcyr a écrit :
debcyr a écrit :Il existe cependant des écoles (Lydiard, Haad,...) qui considèrent que le travail VMA est contre-productif avec celui de l'endurance (selon les cycles)

La logique, en simplifiée, est que l'effort en acidose (>2 mmol/l), diminue le nombre de mitochondries opérationnelles pour fournir de l'énergie en pure aérobie

C'est la même théorie qui justifierait la dérive cardiaque en dehors de l'effort en aérobie stricte (avec hydratation et endurance musculaire OK)

En gros si tu as 15% de dérive cardiaque (à vitesse constante) après 60 min, c'est que 15% de tes mitochondries sont HS par acidose (c'est réversible heureusement) ... donc tu ne sollicite pas 100% de la filière

2 conséquences de cette théorie :
Il ne faut pas inclure d'intensité dans les séances "longues"
Tout effort de quelques minutes à une intensité "acidogène" sur IM plombe votre capacité aérobie pour le reste de l'épreuve
Pour aller plus loin dans la démarche, après la (très longue!) phase de développement aérobie (stricte!), ces messieurs préconise le travail de VMA sur des durées très courtes (200 m), avec des temps de récup qui permettent de limiter l'acidose. Le but étant de solliciter la VMA pour 100% de la filière (et non pas VMA sur x% seulement du système qui a "survécu" aux 4+mmol/l)
...à oui, le travail VMA se justifie selon eux plutôt à partir du niveau "Elite" ou pour des courses <800 m !
Pour les autres, z'ont beaucoup plus à gagner en aérobie stricte


:lol:
Je crois qu'on se rejoint un peu ;-) A quelle heure, au fait ?

Nick