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DJJJJJ a écrit :

mant'cha a écrit : je suis dans la meme situation que toi: 6 mois de natation, je me farcis a chaque entrainement des series de 10*100 départ 2' en nage complete.

Alors persévère, parce que tenir 10x100 D=2' en NC après seulement 6 mois dans l'eau c'est plutôt pas mal ! Perso il m'a fallu une grosse année pour arriver à ça (à partir de 0), mais ensuite j'ai stagné un paquet de temps (1 an ~)... avant de franchir un nouveau (petit...) palier en mettant une seconde séance de nat dans la semaine avec beaucoup d'éducs, d'hypoxie, de rythme

Et bizarrement c'est là aussi que j'ai aussi commencé à avancer plus vite en NC qu'en pull !

Silver0l a écrit :

matafan a écrit :Je suppose que ceux qui disent "nager sans les jambes" n'ont jamais nagé avec un élastique... A mon avis vous avez quand même un mouvement (de battement ou de dauphin), qui même léger permet de garder les jambes à la surface. Des jambes parfaitement immobiles coulent quand on avance, c'est forcé.

Tout à fait.

Le simple fait de pousser de l'eau vers l'arrière avec sa main, même si la poussée est parfaitement horizontale, dès l'instant que celle-ci passe sous le centre de gravité du corps, crée un moment de force, qui a pour résultat de faire plonger les jambes. C'est physique et inévitable.

Le seul moyen d'empêcher les jambes de couler est d'appliquer un moment de sens inverse pour remonter les jambes, moment qui peut être créé soit par un battement de jambe (dit d'équilibre s'il n'est pas propulsif), soit par un pull buoy.

Faîtes l'expérience en crawl avec élastique aux chevilles sans pull: les jambes coulent forcément, même avec la meilleure technique et le meilleur gainage.

Si on va très vite, elles remontent un peu à cause de la poussée hydrodynamique créée par le mouvement, mais ne reviennent jamais complètement à l'horizontal.

Ce que j'observe souvent chez les débutants:
1- la nage la plus rapide est avec pull buoy
2- ensuite avec battement sans pull
3- ensuite sans battement sans pull (élastique au cheville)

Ceci est dû au fait que les mouvements désordonnés des jambes, s'ils produisent un minimum de moment d'équilibre permettant une nage à peu près horizontale, ralentissent néanmoins considérablement l'avancée du nageur en faisant obstacle hydrodynamique à la propulsion (genoux qui descendent trop, pieds en porte-manteaux, gigotement du corps...). Heureusement pour les triathlètes, tous ces défauts sont considérablement amoindris par le port de la combinaison, ce qui nous permer de pleinement exprimer notre force de bourrin sans s'encombrer d'une de finesse qui serait mal venue dans notre monde de brutes.