SG a écrit :Bon en Français cette fois.
Je pense qu'on est tous d'accord pour dire que la course des pros utilise une zone de drafting légale qui en outre permet :
- 1 point d'appui pour le poursuivant, le drafté fournis l'éffort et fixe l'allure
- 1 gain aéordynamique pour le poursuivant (même) si il est minime, il existe néanmois.
D'ailleurs on entend souvent dans le discours des pros, "j'ai raté le bon groupe" - " je dois faire une bonne nat pour être avec le bon groupe" etc...
Ca reste tactique et il y a un réel bénéfice de suivre l'allure d'un groupe et dans cette course règlementaire il y existe une stratégie de relais pour mener à bien la vie du groupe.
On pourrait penser que Lovato à mener le groupe avec PV dans sa "draft zone" et n'a pas été relayer. Le compte-rendu dit bien "I kept an eye on Patrick who was behind you much of the way". Se sentant usé dans Hawii , Lovato a peut-être pas apprecié une tentative de dépassement à un moment inaproprié qui l'obligerait à se mettre dans le rouge un peu plus. Sa réaction à très bien pû été de dire "ok, j'ai bossé et maintenant que je tempère toi tu accélère dans la bosse, alors va falloir appuyer mon gars !". Dans ces crconstances , y'a rien d'antijeux, c'est du mano à mano , ça se joue à la pédale. N'importe quel gars qui a couru en vélo comprendra.
Ca POURRAIT être un scenario plausible qui expliquerait l'attitude de Lovato et je trouve rien d'anormale à ce sursaut d'orgueuil.

Difficile de considéré comme "brillant" cette maneuvre... :
* Eliminer une aide potentielle dans un groupe à 80 kms de l'arrivée est plutôt balot.
* D'ailleurs puisque Michael Lovato n'était pas au mieux c'était plutôt une chance que quelqu'un prenne un relais.
* On imagine le bordel que cela pourrait être si chaque athlète se faisant doublé commencait à accèlérer pour éliminer ses concurrents.
Cette règle à initiallement été introduite pour ne pas qu'un athlète profite ton longtemps de l'abri lors d'un dépassement. Afin d'éviter toute ambiguité sur ce qu'était un dépassement les américains ont introduit la notion de temps (20s). Cela vient en plus du fait que l'athlète doivent se décaler bien sur. Si un arbitre utilise son bon jugé pas de soucis, il est capable de voir si l'athlète profite ou pas de la situation.
Ce qui a changé c'est qu'aujourd'hui la tendance est à l'application stricte des règles, pas pédagogie ou d'avertissement on cartonne direct pour s'assurer que tous les cas sont traités pareil quelque soit l'arbitre, quelque soit la situation. Cela peut se comprendre dans un but d'homogénéiser les decisions. Par contre on s'appercoit vite que produire des règles dont l'esprit ne peut être trahi devient vite un vrai casse tête... La course est elle plus "juste" au final? Je n'en suis pas sur... On note d'ailleur que pour la même faute un athlète peut se voir pénaliser d'un jaune ou d'un rouge, c'est qu'il y a un problème quelque part de toute façon.
Petite confidence au passage de Mike Aigroz qui découvrait la course et a pris un carton par le même arbitre juste avant Patrick (au moins ils ont pu un peu discuter dans la tente) : les distances dans le pack des leaders étaient plus réduites entre les coureurs que dans celles du groupe Lovato (c'est pour cela que Mike s'est fait 'avoir'). La notion de 10m est donc assez subjective. Des avertissements seraient les bienvenus. Bien sur cela est plus dur à mettre en oeuvre et prete tout autant à discussion (des athlètes pouvant toujours se plaindre de ne pas avoir été "prévenu").
Qu'il s'agissent de Patrick Vernay, Michael Lovato ou Rebecca Keat se faisant "éliminer" ainsi ne change rien au fond du problème. On entend souvent des athlètes se plaidrent de l'arbitrage à tord ou à raison. Selon l'adage il n'y a pas de fumée sans feu on se dit que l'athlète ne devait sans doute pas être si blanc que cela pour se faire cartonner. On a rarement l'occasion d'avoir l'avis de l'abitre sur la situation. Là ce petit message en toute décontraction de l'arbitre est plutôt éloquent... et vient pour une fois conforter l'avis de Patrick.
Bien sur comme Rebecca Keat, Patrick aurait eu une course différente avec une natation un peu meilleure, idem s'il avait eu les jambes de Lieto pour s'échapper seul. C'est quand on est un peu moins bien que, comme le dit Sutton, on est soumis à l'arbitraire de l'arbitrage. De toute façon malheureusement on ne peut rien y changer pour cette course, cela ne doit pas empêcher de vouloir amméliorer les choses pour le futur (ou d'éviter que cela arrive chez nous).
T.