Christian Robin a écrit :lopapy a écrit :
Edit : Le travail au seuil, arf...
Bonsoir, Lo Papy
Du coup, le doute m'habite.... car ta réticence sur le travail au seuil est un scud dans mon jardin...
Je précise: les SM m'ont fait faire des séances de ce type:
20 ' endurance ( 70/80 % FCM)
30' allure soutenue ( 80/90% FCM)
30' endurance: retour à 75 % FCM.
Ce que j'appelle "seuil", c'est la partie à 90% FCM (soit, pour une une FCM constatée de 172, une allure à 160/162...)
Cascua appelle cela résistance dure, ou bien seuil anaérobie, ou bien seuil d'accumulation lactique....bref, l'allure où un poil au dessus ( 3/5 BPM) tu coinces....
Sachant qu'il distingue un autre seuil , plus bas, celui de l'apparition de l'acide lactique, acide éliminée au fur et à mesure par l'organisme, tenable fort longtemps, et qu'il appelle aussi résistance douce.....( la résistance douce, en terme syndical, ce doit être le réformisme de la CFDT....

)
Question 1) parle-t'on de la même chose
Question 2) Falkner et toi, pouvez nous nous éclairer un poil davantage
Si j'arrive à comprendre comme pour l'hydratation, ce sera parfait....

aie.... après LopaPY ca va être dur dur d'éclaircir sur la notion, le phantasme seuil ! que je définirais et je ne suis pas le seul comme étant une vitesse dite intermédiaire, une allure (vitesse ?) en dessous de laquelle l'exercice peut s'étirer, durer longtemps et au dessus de laquelle (l'allure en question) un déséquilibre se ferait immédiatement sentir.
Je rappelle, je l'ai déjà dit, Lopapy plus simplement que moi certainement et plus clairement aussi, qu'avant d'arriver à un nouveau max d'utilisation de l'oxygène, la filière anaérobie lactique est déjà à l'œuvre.... elle produit bien avant le ressenti d'une quelconque gène du à la présence du lactique, de l'acide lactique.
Le seuil (les seuils ?) sont donc la zone de transition au dessus de laquelle l'acidité produite ne pourrait plus être contenue par la filière aérobie... c'est la zone entre l'aérobie et l'anaérobie lactique où l'organisme trouve l'équilibre entre le bien-être et le mal-être du à l'acidité.
En général, on s'accorde à dire (pas moi, les chercheurs comme V. Billat ou Gindre ou Coscua... merde, je me rappelle plus son nom à lui

)que la zone seuil est 85 % de la VMA.... soit en ¨% de la FCM à 90.
Enfin, face à la multitude des méthodes utilisées pour calculer les seuils, les zones d'équilibres et les vitesses identifiées c'est une zone de transition qui a fait surface désignant le passage de l'aéro à l'anaéro. Il n'existerait donc pas de vitesses pour lesquelles le muscle passerait brusquement à une production de lactate (aero vers anaéro)
et pour finir avec le seuil (... euh !)même s'il ne constitue pas une vitesse privilégiée d'entrainement, le seuil semble évoluer de manière conjointe aux performances. Ainsi, si nous passons, si notre seuil passe de 75 à 85 % de notre VMA il est fort probable que les performances sur longues distances progressent !
j'ai souvent lu, vu, deux seuils... le seuil et le seuil +... la différence entre les deux est minimes... elle se situerait certainement à 83 % de la VMA pour le seuil et 88 % pour le seuil +.... on affine mais au final on flirte toujours avec l'équilibre alactique/lactique. Le seul vraiment seuil connu est, à mon avis, celui qui nous permet de courir vite, sans pouvoir parler durant la course, avec un parfait équilibre cardio respiratoire nous permettant
- de nous sentir à l'aise, relativement
- de sentir une limite,
- de sentir la limite qu'il ne faut pas dépasser
- de savoir que cette limite est courte et qu'il faut savoir "lever" le pied pour tout de suite recouvrer une allure en aisance physique, cardio respiratoire adéquate à la poursuite de l'effort qui peut permettre, si l'on a pas franchi la limite, de reprendre l'effort à la limite ana lactique.
..... je sais pas si c'est bcp plus clair. En gros, pour moi c'est une allure importante pour pouvoir aider à supporter l'effort sur la distance. La bonne détermination de sa VMA est primordiale (du moins s'en approcher au plus juste).