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Oui, là, nous y sommes !

Je reviens de voir l'avant-première du film "De toutes nos forces", en présence des acteurs et du réalisateur. L'ambiance de l'ironman de Nice est bien retranscrite, bien que le film ne focalise pas sur le triathlon ; je crois même que le mot "triathlon " n'est jamais prononcé dans le film, ni même dans l'échange après le film. Les gens vont croire que l'on fait Ironman comme sport et non triathlon ! Le label est bien mis en avant ... Bref, à part ça, l'émotion est bien la, sublimée par la présence de Fabien, qui dédramatise le handicap. D'ailleurs, le réalisateur ne souhaitait pas focaliser les questions sur le handicap et éviter le pathos . Alexandra Lamy n'est pas la protagoniste centrale du film. Jacques Gamblin est crédible en tant que triathlète, il dit avoir eu des frayeurs lors de quelques scènes . On aperçoit également bien et on entend surtout le speaker StephMan ! En résume, j'ai bien apprécié. Je vous encourage vivement à aller le voir, accompagnés de vos supportrices et supporters .

Une belle pub pour le label !
Le nombre d'inscription aux IM va t il exploser après le film ? Cela risque de donner des ailes à certains aux risques de se bruler les ailes

Bon... Je suis venu, j'ai vu et... J'ai apprécié à sa juste valeur !

Sans être dithyrambique, j'écrirais que c'est un bon film, avec ses quelques erreurs d'approche mais qui est fort, très fort, notamment quand la jeune fille, face à la caméra, récite le texte qu'elle a elle même écrit sur la volonté des handicapés d'approcher le triathlon malgré les dangers...

J'ai un fils en sport adapté, qui court ce WE les France dans le 72, qui vient de décrocher sa première sélection en équipe de france B aux Indoor Inas et je peux vous assurer que même s'il n'est pas handicapé moteur, la Team Hoyt nous avait aidé pour nous rapprocher il y a quelques années. Et quand il a fait un 10kms, un jour, sans entrainement, et réalisé sous mes yeux, mes temps de jeunesse, cela a déclenché bien des émotions.

Ceci pour écrire que je pensais être blindé quand aux émotions durant ce film quand le présentateur nous a promis des larmes... Hébé...
J'ai eu quelques passages difficiles ou les images du film se sont brouillés, me surprenant plus qu'à l'accoutumé.

Bien entendu j'ai eu des identifications avec mes 10 Triathlons format IM.
Mais, à la limite, le sport est anecdotique, la performance de ces enfants est authentique et malgré la difficulté des rapports humains au début du film, la tension classique des rapport avec la différence est bien présente. Et quand la glace se casse, c'est génial...

Lors de notre avant première aussi, un pensionnaire d'un IME local a, avec difficulté, eu le courage de prendre la parole pour remercier Nils Tavernier et lui dire qu'il s'était bien approché de la réalité !



Ah oui, j'ai oublier de tancer Nils Tavernier sur le vélo sans casque de Jacques Gamblin !

Pour conclure, belle performance des acteurs au complet, mais cela s'efface devant l'émotion de l'histoire d'amour.

Cela n'a, non plus, rien à voir avec la Team Hoyt, à moins qu'après leur course, il monnaie aussi leur aventure au détriment de leur vie familiale...
Mais la je ne sais pas si les scénaristes ont planchés sur le sujet !

L'Papy_kihiretournera_en_famille

Tout est dit !
La semaine prochaine, je serai présent sur des avant premieres initiées par des clubs de triathlon ainsi que des ligues.
St Yriex la Perche le 21 mars, Ajaccio le 22 et chateauroux le 25 mars veille de la sortie nationale.
Après les projections divers débats seront proposes, bien entendu, sur le dépassement dans le sport, le handicap, la famille.
Je remercie ces initiatives qui je l'espère permettront quelques avancées.

A très bientôt.

Je faisais partie des quelques privilégiés invités par Stephan à l'avant première de ce film à La Rochelle, et j'ai pris beaucoup de plaisir à le découvrir ( le film, pas Stephan... ).
Les images, à elles seules éclipsent les dialogues. Je ne veux pas dire qu'ils sont superflus, mais un film comme celui là, aurait parfaitement pu se dérouler sans dialogue tant l'intensité des images, et surtout des regards était essentiels.
J Gamblin joue son rôle avec justesse, et A Lamy, celui de son rôle de mère avec beaucoup de retenue.
Elle a su se mettre dans la peau d'une maman "pas ordinaire", car il ne faut pas l'être quand "la chair de sa chair" n'est pas comme les autres enfants...
Dans tout ce que je fais, je m'attache aux signes que la vie nous met à disposition, et dans ce film, j'en ai repéré plusieurs.
On s'enrichit toujours de ce que l'on découvre, et j'ai pu vérifier que "quand ça va moins bien" il est important de savoir "piocher" dans son logiciel mémoire les "ancrages" que l'on peut faire durant son existence, et que l'on peut "ramener à soi" dans les moments difficiles.
Des moments difficiles, avec une activité professionnelle compliquée, j'en connais en ce moment, et j'ai beaucoup de mal à "remettre en route" les activités sportives cette année.
Vous savez ce qui m'a donné envie de "taper dedans" à nouveau...? une image de ce film, dont j'ai fait un ancrage. Celle de l'instant ou J Gamblin, pour retrouver un semblant de condition physique s'envoie une séance de ski nordique sur le plateau du vercors...
Je n'ai pas "imprimé" cette image immédiatement, mais quand j'ai constaté le lendemain je n'avais toujours pas l'envie de reprendre le chemin de l'entrainement, l'ancrage fait autour de ce moment du film est revenu à mon esprit... et le week end suivant, je partais dans les Pyrénées pour m'envoyer une séance de ski de fond durant laquelle je me suis minable mais dont je suis ressorti heureux.
Alors, rien que pour ça, je me dis que ce film est fabuleux, parce qu'il a généré en moi "l'envie". L'envie de reprendre l'entrainement.
Merci à Etienne de m'avoir réservé un dossard pour Royan, parce qu'il est vraisemblable que j'y sois, alors que, franchement, aujourd'hui, je suis "à la rue complet"... mais si je suis au départ du triat' long côte de beauté en septembre, ce sera grâce à ce film, c'est une certitude, et si je suis effectivement au départ, je saurai le rappeler à Stéphan !
"DE TOUTES NOS FORCES" n'obtiendra sans doute pas le CESAR du meilleur film, mais je serai étonné qu'il ne "n'interpelle" pas les spectateurs, qui n'auront pas l'obligation d'être "pratiquants ironman" pour l'apprécier...

ah ils sont bons chez allociné :

"La compétition sportive de Nice à laquelle Paul (Jacques Gamblin) et son fils paraplégique Julien (Fabien Héraud) participent, est appelée triathlon "Ironman" en référence au super-héros Marvel et à son armure 2.0 qui le fait voler jusqu'aux cieux."

Inadmissible !

Faab900 a écrit :ah ils sont bons chez allociné :

"La compétition sportive de Nice à laquelle Paul (Jacques Gamblin) et son fils paraplégique Julien (Fabien Héraud) participent, est appelée triathlon "Ironman" en référence au super-héros Marvel et à son armure 2.0 qui le fait voler jusqu'aux cieux."

... most important is talking about that movie.
no one kwown "ironman" yesterday. someone will know it tomorrow.
... what else..?

Pour avoir été invité à l'avant première à Marseille par le réalisateur
Pour avoir eu Nils Tavernier (réalisateur) plusieurs fois au téléphone
Pour avoir offert par le biais du CD04 des places pour le film

Je le recommande ....

dixit Mr Tavernier, il n'a pas voulu faire un film sur le sport, ni le handicap, mais sur la famille. Et il est très réussi.

Les scènes nat sont tournées sur l'IM de 2012 (mon IM), et le nom de notre club passe en vitesse dans le parc à vélo ....

Alors faites le buzz, ma femme a bien aimé car elle a vu le film côté "femme-qui-gère-pendant-que-son-mari-s'entraine-pour-son-plaisir-de souffrir-une-journée"

Annoncé tout à l'heure au 20h de F2 avec Alexandra Lamy sur le plateau pour la présentation...
Vu hier soir pour ma part, très bien... !

j'arrive pas a trouvez le temps de la famille hoyt sur hawai ...quelqu'un peut m'aidez ...merci

Il y a du monde qui veut bien donner son analyse du film ?

Ben moi j'ai apprécié, sans plus. On est pas dans le mélodrame mais je pensais qu'il y aurait plus de choses a dire sur le sujet, même si j'ai eu de nombreuses fois les larmes à l'œil tellement l'identification avec le père est facile. Je ne parle pas de l'IM et de sa sphère qui n'est pas trop sur le devant de la scène. C'est pas un film de sport non plus où l'on parle de vélo-cap-nat pendant des heures sur des détails de matos, de perf, ou de déroulement de la course, etc... Sur la course on y voit des gens dans leurs bulles, concentrés, pas spécialement "pimpin" mais très silencieux ! C'est le public qui les encourage, pas les triathletes à côté ou ceux qui passent. Même pas un gars qui aide a porter le radeau au départ de la nat. Je sais : pas d'aide extérieur mais le staff IM participe lui. Le sujet est donc bien la famille. Et là j'attendais de voir une plus grande complicité père-fils se créer, plus de moments entre eux. Pour moi trop nombreux sont les silences. La plupart du temps ils suffisent tellement les situations sont simples mais parfois ils m'ont dérangés, toutes les situations étant tellement simples ou prévisibles. Je me demande ce qu'un non initié y voit. Les paysages sont magnifiques. Certaines scènes ne sont pas sur l'IM (plutôt entre antibes et Cagnes pour le début de la cap, le vélo pas dans le bon ordre) mais peu importe.
Et j'aurai aimé voir un après-course, pour voir ce que cette famille va faire de cela maintenant.

Jacques Gamblin est clairement à sa place. C'est marrant il y a qq années je m'étais demandé instinctivement s'il était triathlete ! Sa tête à la sortie de l'eau ! Je me suis demandé s'il avait vraiment fait les 3.8km tellement son tein est blafard

La difficulté pour les "spécialistes" c'est d'occulter les "petits trucs" que de toute façon les "profanes" ne remarqueront pas. Voilà pour la forme.
S'agissant du fond, le metteur en scène a tourné un film sur le mode du reportage parce que finalement tout est "prévisible" et cela pourra rebuter les vrais cinéphiles.
Pour les autres, c'est un film qui suscite l'émotion sans sombrer dans le mélo.
J'ai apprécié la performance de Alexandra Lamy qui suggère l'amour maternel davantage qu'elle ne le joue.
Les regards des personnages valent tous les dialogues du monde...
Ceux de ma génération se rappellent d'un cinéaste italien qui avait une manière magistrale de filmer les regards pour éviter les dialogues inutiles : Sergio Leone (" le bon, la brute et le truand" et "il était une fois dans l'ouest" ).
Niels Tavernier joue aussi dans ce registre, à cette différence que les regards ne reflètent pas la bestialité de la violence mais une infinie tendresse.
Pour les "pratiquants", le départ de l'ironman vu d'hélicoptère est un grand moment qui va "parler" au plus grand nombre.
Ce film n'obtiendra pas un césar, c'est vraisemblable, mais il est touchant de sincérité et dans le contexte économique et politique actuel, c'est un formidable message de tolérance et de bienveillance. J'ai dit.