Antoine191 a écrit :Papy, mon avis:
-La technique surtout et la qualité dans une certaine mesure sont sports spécifiques, il est essentiel de les travailler dans les 3 sports.
Padak... La, en natation, ou la technique est primordiale, elle est accessoire en CAP et Vélo...
Tu ne verras jamais un nageur "enclume" arriver avec les meilleurs alors que des cyclistes qui pédalent carrés ou des CAP qui courrent sans les bras et la tête sont capable de les embéter.
-Le triathlète ayant un sport de prédilection il est logique qu'il le privilégie pour travailler son endurance. Ma préférence va naturellement vers le vélo mais comme il use moins le corps que la cap, perso je trouve logique de le privilégier pour cela.
Padutou...
Il n'est pas "normal" de privilégier son sport de base pour l'endurance, sinon pour quelle raison ?
C'est quoi la "normalité" pour toi ?
Au contraire il est primordial de réserver l'endurance au sport traumatique car c'est dans les phases de résistance que l'on se blesse.
Comme le travail d'endurance permet également un travail technique de foulée économique, c'est une partie du boulot qui est fait.
Tu peux le compléter en faisant de la cinétique de VO2max de temps en temps avec parcimonie voire de la gestuelle qui contrairement à la résistance, t'apportera un lot technique important sans traumatisme ni blessure.
Il est évident que le sportif doit éviter au maximum la blessure car il n'y a rien de plus contre productif. Je crois que celui qui écoute bien son corps évite la majorité des soucis, je connais trop d'athlète qui fanfaronne a courir sur des douleurs ou reprendre l'entrainement trop vite aprés un petit traca. En plus en tri quand le corps commence a déconner on peut quasiment toujours nager sans trop de risque.
Ecoutez son corps ?
L'introspection est un concept dont je dois être l'un des rares a en utiliser les outils.
Qui fait ses résistance sans montre ni cardio à priori, mais à postériori ?
Ce n'est que l'un des axes de ce concept qui permet de mieux se connaitre soi même pour adapter une stratégie en course... Qui se fait sans montre !
Et je peux me permettre d'écrire que c'est très très très rare qu'un triathlète écoute son corps (Un CAP aussi même si c'est moins rare car plus couteux de rester sourd).
Quand cela m'est affirmé, souvent, mais pas toujours heureusement, il me suffit de 3/4 questions pour savoir que c'est un discours "méthode Coué", qui même si l'athlète y croit, n'est qu'un leurre par rapport à ses soucis.
L'Papy