aroche a écrit :(...)
En séance à jeun les études s'accordent sur une augmentation de la consommation des lipides multipliée par 5 environ (entre 10 et 15g /heure après 40 mn d'effort sur une intensité de 70% de sa VO2 max ).(...)
Attention aux "genre" des études, car là ou un homme consommera maximum 15gr/h de lipides, une femme pourra atteindre 35gr/h...
Calculs réalisés, entre autre, avec le Quotient Respiratoire.
(Voir La femme sportive: Spécificités physiologiques et physiopathologiques Par Nathalie Boisseau,Auteur Martine Duclos,Auteur Michel Guinot... La même chose expliqué différemment dans les autres livres de Nathalie Boisseau avec Poortmans)
Cela change beaucoup de paramètres, non seulement sur l'entrainement à jeun, mais sur l'entrainement non genré tout court...
Pour la caféine et la thermogénèse, merci ARoche de l'éclairage, c'était très recommandé par St Serge dans les années 80 et je l'ai souvent promotionné...
Jusqu'à ce que nous nous rendions compte, fin des années 90, que la déshydratation induite par le diurétique du café, ou du thé, était plus nocif que l'apport d'utilisation supplémentaire des graisses...
Rocky Rider a écrit :Je ne sais pas si vous connaissez Alain ROCHE mais c'est un professionnel du coaching sportif et en diététique sportive...plus particulièrement spécialisé dans les sports d'ultra d'endurance.
http://www.diet-sport-coach.com/pages/c ... trait.html
Pour suivre très régulièrement ces diverses interventions sur les forums et sur son site, je pense qu'il sait de quoi il parle...
Personnellement ce n'est pas moi qui le contredirai. Chacun son boulot

Padak dutou... C'est justement en confrontant avec lui et en écoutant ses arguties jusqu'au bout que tu peux faire profit de "certaines" de ses assertions.
Personne n'a la vérité et même si ARoche est en pointe dans le domaine il peut, comme d'autres, avoir des doutes et venir trouver aussi des compléments à ses recherches.
Et si jamais j'écris une anerie, je suis bien content que l'on m'indique pourquoi !!!
(et non pas que l'on m'assène sa certitude sans autre argutie)
Pour suivre actuellement des débats contradictoires intense ou s'affrontent quelques dogmes établis dans la bonne humeur de l'écoute de l'autre, je peux affirmer que l'on y puise pas mal d'information. Même si les contradicteurs n'ont pas tous le même niveau.
En ce moment je suis un débat ou interviennent Blaise Dubois, Physiothérapeute, Davide Malatesta, PhD Maître d'enseignement et de recherche, Boris Gojanovic, Médecin chef du Swiss Olympic Medical Center, Eric Haefelin, Représentant Suisse d'ASCICS, Laurent Paonessa, Copropriétaire de New Concept Sports et , last but not least Grégoire Millet, PhD Professeur de physiologie du sport, dont je suis les écrits le plus souvent possible... Cela cartonne bien sur le débat maximalisme/minimalisme, mais cela permet de confronter ses croyances à l'aune d'éclairage bien différents qui peuvent remettre en question bien des certitudes ! (et me permet de personnaliser la chaussure de chaque athlèteen fonction de ses pathologies)
Pour exemple, avant l'éclairage d'ARoche sur le glycogène hépatique, j'en étais comme beaucoup d'autre, à la croyance de TK alias Christophe...
3 click avec "Duck duck go" m'ont confirmé ma gourance.
Pour ma défense comme cette réserve est peu importante, je ne m'en suis jamais vraiment préoccupé !

... Bon, ce document apporte aussi d'autres éléments sur l'apport du glucose hépatique et la différence avec la fonction de celui du muscle...
Et Duck duck go qui me l'a trouvé c'est :
Chercher incognito. Trouver illico.
D'ailleurs, à ce propos, revenons au sujet primaire...
L'entrainement A JEUN !
Tout d'abord je poserais l'axiome suivant : A JEUN ne veut pas dire DESHYDRATE !
Et donc, avant de faire du sport, il faut abondamment boire et pendant l'effort ne jamais s'arreter d'avaler de quoi tenir l'effort...
A jeun, c'est abscence de solide au lever avant l'entrainement... Et pendant compétiton s'il y a lieu, sinon, une barre durant un entrainement d'endurance au bout de 15/20 kms pourra s'apprecier...
J'ai beaucoup travaillé le sujet fin des années 90 et début des années 2000 par internet avec 3 urgentistes A/R distinct de 3 régions différentes.
Pourquoi ?
A la fin des années 80 je souffrais sur marathon car ayant un estomac hypotonique. Se lever 3h avant était une calamité et tout repas pris même 6h avant, se retrouvait au bord des lèvres.
Cela faisait 8 marathons que je souffrais et lors de mon 9ème, une panne de réveil me permis d'approcher les 2h50'... Incroyable...
Comme une expérience personnelle ne peut servir de règle, j'ai poussé à faire du "a jeun" bien des coureurs.
Cela a marcher du "feu de dieu", en particulier chez les "enthousiastes" a estomac hypotonique, mais pas chez les réticents à "estomac hypertonique".
C'est l'une de mes premières expériences ou j'ai vu que des croyances agissaient sur le métabolisme. (en effet, des réticents, après plusieurs hypoglycémies réactionnelles réalisés pour me montrer que le "A jeun" n'était pas pour eux, ont été pris en flagrant délit "d'A jeun", à l'insu de leur plein gré, sans faire de réaction négatives)
Derrière ces retours, la mode du "A jeun" sur marathon est arrivé avec les victoire de Vincent Rousseau, le belge apotre de ce type d'entrainement au quotidien.
Pour moi, la messe était dite et le "A jeun" était même préconisé pour toute compétition jusqu'au marathon quand le départ était matinal.
La dessus est arrivée Denis Riché avec quelques écrits mettant en garde contre cela avec notamment les cétoses ou la nocivité des corps cétoniques.
N'ayant pas les compétences pour débattre, j'ai fait lire à mes A/R et j'ai eu 3 retours identiques sur l'importance d'un apport minimum d'énergie durant l'effort pour éviter cela.
De plus cet écrit se dirigeait principalement pour les adeptes du long dont nous étions les pionniers. Il me souvient que Denis Riché s'alarmait un peu de l'augmentation du temps d'effort et même de la possibilité de se retrouver dans un état "style a jeun" lors de 24h, entre autre.
Rassuré, j'ai continué à promouvoir le "A jeun" quand sur Internet j'ai commencé à avoir de plus en plus de contradicteur avec les premiers sites dénigrant ce type de pratique.
J'ai alors lancé sur certains forums, dont l'ancêtre d'OLT, des demandes de retours NEGATIFS sur la pratique du "A jeun" et les contrindication médicale ou autre relevé deci delà soit par des praticiens, soit par des vendeurs de produits émergeant sur la toile.
Toutes, j'écris bien toutes les contr'indications m'ont été renvoyé, à l'époque comme nul et et non avenue si tant est que l'athlète se soit sur hydraté au départ, qu'il prévoit un apport hydro-énergétique minimum s'il doit faire une sortie longue en endurance et maximum s'il fait un marathon.
Sinon pour une séance dure, un 10kms voire un semi, une alimentation équilibrée apporte largement de quoi tenir énergétiquement sauf sur une fraction marginale d'irréductibles qui ont besoin de leur apport matinal. MAIS, quand j'en vois certains (ou certaines !) être capable de s'envoyer une banane ou plusieurs tranches de pains d'epices juste quelques minutes avant un 10kms couru "a donf" sans vomir. Je pense que le "A jeun" ne sera jamais 100% bénéfique pour tout le monde.
Maintenant le "A jeun" et le vélo...
Ouille, ouille, ouille...
Vous l'avez peut être compris, mon approche du "A Jeun" est surtout en rapport avec un sentiment de légèreté quand on entame un entrainement de CAP.
En vélo, je n'en vois pas l'utilité.
En effet, faire du sport "A jeun" pour maigrir, non seulement les 3 A/R m'ont démontré que ce n'était pas intéressant (15gr Max de lipide pour l'homme et 35 gr Max pour la femme de consommé par heure... C'est peu... J'ai lu aussi nombre d'article traitant le sujet à l'époque et vu beaucoup d'info "malheureuses" qui ont envoyé des "gros" se massacrer genoux, hanches et chevilles sur les routes avec chaussures maximalistes...), mais, en plus en vélo, même en mangeant comme un "trou" avant la sortie, on pouvait largement travailler sa lipolise avec une sortie "a donf" dans le peloton.
Le vélo étant très calorivore et, pour une question de temps, on privilégie les sorties dures dans cette discipline, du coup...
Je déconseille fortement le "A jeun" en vélo.
Autant la pointe d'hypoglycémie qui peut apparaitre chez l'estomac hypertonique peut se "réparer" par un apport énergétique rapide,

autant quand la fringale vous prend en vélo, "bonjour le retour à la maison"...
Je n'ai pas le temps de détailler plus avant et, de plus, comme c'est un dossier classé pour moi, je ne suis plus "up to date".
MAIS, je suis attentif à tout arguments contre le "A jeun" sachant qu'évidemment, même si pour la grande majorité je le conseille pour toute activité pédestre jusqu'au Marathon, pour un confort stomacal inégalé, il existera toujours une fraction marginale qui n'y trouvera aucun intérêt...
N'oubliez JAMAIS de boire au moins 20 à 30 cl avant de partir courir "A Jeun" et de prévoir des collations pour un marathon voire une SL ou une séance dure/semi marathon...
L'Papy_"A-jeun"_jusqu'au_Marathon_et_toues_ses_SL_à_pied...Mais-blindé_en_vélo...