Mais j'invite tout un chacun à me donner sa définition de...
PMA ? Car en CAP ou Vélo c'est bien différent, comme, p.e., l'usure nerveuse qui s'en déduit suite à un exercice en solitaire ou en groupe.
J'ai toujours beaucoup de difficulté avec cette definition car j'en ai plusieurs qui ne concordent pas.
J'ai du VMA CAP = PMA Vélo, alors quid de la PMA en CAP ?
V=vitesse et P=Puissance, comment la calculer en CAP ?
La PMA est la plus petite puissance à partir de laquelle le VO2 max est atteint...
La VMA est la plus petite vitesse à partir de laquelle le VO2 max est atteint...
En général, le temps de maintient de cette vitesse est de 4 à 10 min... Par simplification on parle de 5-6 min. On peut donc faire un test sur 5-6 min au max et en déduire de manière simplifiée la puissance ou vitesse associée. Idéalement, on obtient la PMA et VMA sur une protocole triangulaire et on valide le temps de maintient sur un protocole rectangulaire.
Le calcul d'une PMA en cap présente peu d'intérêt vu que l'on a pas de capteur de puissance en cap...
On peu déduire cette PMA cap en fonction de l'énergie employée... Mais ça devient théorique et j'invite juste les motivés à lire cette partie...
On peut le faire en partant des calories, d'un calcul du travail (W), de la stochiométrie des réactions par rapport à l'oxygène employé vu que tant de ml d'O2 oxydent tant de substrat etc. Pour valider le pourcentage de de VO2 employé on peut se baser sur les pulsations ou la vitesse si on est à plat.
Exemple : coût énergétique du déplacement = distance en km x poids du coureur... Sur le test de 6 min, Pierre à parcouru 2 km en et fait 70 kg
Donc 2 x 70 = 140 kcalories
140 kcalories x 4.18 x 1000 = 585 000 joules
6 min x 60 = 360 secondes
Puissance = travail/temps
585'000/360 = 1625 watts
Bijker et coll.13 ont confirmé que le rendement est moitié moindre en cyclisme qu’en course (25,7 vs 45 %)
1625 x 0.45 = 731 watts
Donc c'est énorme au vu du meilleur rendement en cap du à l'énergie ressort dans les membres inférieurs.
Pour le calcul en fonction de la stochiométrie, ça m'embête de ressortir mes vieux classeur sur l'enthalpie des réactions... Mais on doit arriver aux mêmes réponses je suppose.
Je ne provoque pas, c'est juste que parfois je ne sais quelle définition prendre pour répondre et ainsi quand quelqu'un m'a demandé les filières énergétiques, je suis parti sur les travaux de Nathalie Boisseau avec le QR(Quotient Respiratoire) pour établir le % de lipides/glucides utilisés, alors que le questeur ne voulait que simplement une réponse style SV1/SV2 versus End/Res sans aucun rapport avec le QR...
Tout change avec le temps...
Sinon, en complément, ma séance Vélo uniquement entre 36h et 48h avzant le marathon se fait en CLM.
Et, empiriquement après avoir étudié des dizaines de courbes cardiaques sur cet exercice, le profil est plat, d'environ 10 pulses sous la MY du marathon "objectif".
Cet constation à postériori dans les premières années, et donc sans guidage mental (comme avec des placébo), se sont confirmé bien évidemment quand on s"y attendait.
Attention également à la population visée. Cela s'adresse majoritairement aux CAP de base car un cycliste, surtout si c'était un "toute catégorie" voire mieux (quand on voit l'évolution de François Simon dans le triathlon aujourd'hui on peut être impressionné), risque de se mettre "carpette chiffon" lors de ce CLM et la notion "floue" du -10 pulsations, sera enfoncé.
La des séquelles physiques, comme peut être hypocrampe, peuvent rester lors du marathon.
Alors on est d'accord, tu es en i3 et non i4... Il me semblait... Parce que l'intensité du CLM c'est I4, donc intensité marathon, voire 5-10 de +. Si tu es à intensité marathon - 10 puls sur une heure, ce n'est pas un effort au max en CLM, c'est un effort d'intensité moyenne.
Je me disais bien, comment s'envoyer un 40 km à fond 2 jours avant un marathon...
Par contre, loin de moi de vouloir faire des "PMA" en CAP quelques jours avant un marathon...
Encore une fois, vu que la PMA n'est pas mesurable, mieux vaut parler de VMA ou alors en fonction des pulsations ou sensations. Ou alors parler directement d'un exercice à VO2 max si c'est un montée ou vallonné, car même si tu as raison parce qu'il s'agit d'une PMA en réalité (max d'énergie par unité de temps), vu qu'on est incapable de donner un chiffre et qu'il ne représente rien... Ca ne sert pas à grand chose... Dire à un coureur de courir à 700 watts... mdr Mieux vaut lui dire de courir à 100 % de VO2 s'il court en dénivelé et que ses pulsations doivent au minimum être à 5-10 de sa FC max à la fin...
Alors cékoi une PMA, surtout en CAP ?
Une notion qui ne sert à rien tant que Garmin ou Polar n'ont pas intégré le module à leur montre GPS... Peut-être une idée...
,5%).L'Papy_kissui_avec_intérêt...
Edit : Comme quoi tout est dans la "nature"...
Autant avant un IM il est dans ma pratique de faire faire du sport jusqu'à tard, en baissant drastiquement volume et quantité.
Autant pour un ultra, je prone le repos "quasi" complet. Juste quelques chocs par ci par là pour la minéralité osseuse.
Les meilleurs résultats sur 24h et ultra (UTMB/GRR/GRP, etc...) ont été avec des arrêts d'une dizaine de jours avant, coupés par des randonnées (surtout pour les trails de montagne) ou quelques 2°'/30' en endurance et aussi par des massages par kinés "expert", voire compex avec aide d'une compétence médicale.
Ceci pour arriver lors de l'objectif avec le maximum de fibres musculaires prêtes à l'emploi.
Etonnant, non ???
Intéressant...
