Oui, c'est en forgeant qu'on devient forgeron, le volume amène aussi une adaptation au niveau du cerveau et du système nerveux, les connexions neuronales créées sont également à la base d'une meilleure économie de course.raoul a écrit : 17 juin 2019, 05:35 Essayons de nous mettre d'accord...
On parle les deux de notions fondamentales de physiologie qui sont justes toutes les deux. J'insiste sur le côté pratique et lié à la course et tu insistes sur des notions plus absolues de consommation de lipides ou glucose.
J'ai toujours dit que l'endurance (kilométrage) améliore l'économie de course. Et si j'insiste sur la consommation d'O2 c'est parce que celle-ci est limitante. Celui qui a 62 ml O2/min/kg ne vas pas passer à 85 par miracle... Si pour une vitesse de 12 km/h, grosso modo 12 x 3.5 = 42 ml O2/min/kg, l'augmentation du kilométrage lui fait améliorer son taux d'utilisation des lipides et qu'il passe à 40 ml O2/min/kg, c'est génial !
Ce que j'essaie de te dire depuis plusieurs posts, c'est que la consommation à 12 km/h ne va pas être divisée par 17 ! Sinon il pourrait courir à plus de 200 km/h.
Ou on va tomber d'accord c'est que le volume a une influence sur l'économie de course.
J'ai jamais parlé d'un facteur 17, justement je n'ai de cesse de dire que la consommation d'O2 change peu voire augmente dans certains cas (car ça coûte plus cher d'oxyder des graisses que d'utiliser du glucose à dispo). J'arrête là, mais le ratio glucides/lipides n'est pas constant, le corps sait faire feu de tout bois en fonction de ce qu'il a à disposition.