Inoza a écrit :Christian,
En l'espèce Christian, quel est ton avis sur ce sujet ? Peut-on faire 6h de vélo sur course IM uniquement avec du liquide dosé à 90g/l minimum ou faut-il ajouter des calories sous une autre forme ? J'ai lu toute la prose du Papy mais ce point ne me semble pas clair. Pour moi, c'est devenu un vrai problème.
En conclusion, je n'ai pas résolu mon problème d'alimentation-hydratation sur le vélo alors que sur la cap, le problème ne se pose pas.
Merci de tes infos: sur le tableau, je vois des expériences glucose/fructose malto / fructose, mais pas malto / glucose ( ou dextrose)
Ce que je pense de cette expérience, c'est que ce n'est pas de la recherche fondamentale, mais la volonté de démontrer l'intérêt du fructose: Vincent Le Chlore et Lopapy avaient disserté la dessus: ce serait le sucre idéal, d'après ce que j'ai retenu, si le fructose était capable de franchir la barrière encéphalique, en gros de nourrir le cerveau: or, cela m'a été confirmé par ma collègue bioch' le seul glucide dont se nourrisse le cerveau est le glucose, qu'il soit glucose glucose ou glucose resynthétisé à partir du fructose.
On voit bien cela à travers les témoignages des ravitailleurs sur IM, à Embrun, notamment: les cas ne sont pas rares de mecs dans le gaz, et même

qui repartent même dans le mauvais sens de la course: un petit instant de confusion, mais quelque peu révélateur...
Difficile à dire ! Théoriquement, on peut, vu que si on augmente la charge en sucre en privilégiant les maltodextrines, on doit pouvoir monter de 110 g/l à 140 environ...
Mais, AMHA, il y a à prendre en compte notre rythme circadien ( pour faire simple: nos habitudes) sur un IM, on démarre entre 6 et 7 heures du mat: 1 heure dans la flotte, et à la louche 6 heures de vélo ( sur du plat): bref, vers les 11heures midi, on se trouve à l'heure du repas. Et ce jour là, on ne se remplit pas l'estomac: est ce que ce sentiment de jeûne est corroboré par une hypoglycémie réelle ? je ne saurais dire....voilà pourquoi je conseille ( et je pratique) une petite barre ou deux en "en cas", ou bien comme j'ai dit, un petit casse dalle jambon St Moret, dégusté à petites bouchées...
A Roth, voilà quelques années, j'avais tout fait au liquide ( un peu moins de 6 heures), sans dommages notables ( hormis une connerie de ma part, mais bref...
J'ai couru aussi quelques cyclos sans arrêt au stand , mais avec ma petite barre Maxim...C'est sans doute psychologique,mais bon.
Un bon modèle est les coureurs du TDF: ils se bouffent des mini pizzas ou trucs du genre, me disait un collègue ex pro..
Ce serait de ma part une erreur de préconiser "tout liquide" pour le plaisir de vouloir avoir raison...A l'Alpe cette année, je me suis lâché sur un stand avec un peu de pain, jambon fromage.....même si "théoriquement" je pouvais terminer tout au liquide...
Lopapy ne dit pas autre chose que moi, sauf erreur de ma part: on peut tout uniquement avec du liquide, mais l'aspect psy et manque de satiété est à prendre ne compte:
On donne des indications générales sur l'hydratation: si on peut donner quelques billes sur le fonctionnement de nos boyaux et éclairer les collègues, c'est très bien. Mais on n'est pas des gourous
Pour répondre à la question " et sur un CD ou un Sprint ? même combat ? je dirais plutôt non, car les maltodextrines mettent environ une heure 30 pour être opérationnelles: là, je suis "plus lourd" en glucose, et plus vague aussi: car en deux heures et demie environ ( plutôt un peu plus qu'un peu moins

) à mon sens, on ne peut pas faire de grosses conneries....Les maltos, c'est avant la course que je les privilégie....Là, je pense que l'apport de l'étude est intéressant: 2 glucoses pour 1 fructose: c'est à essayer...et je vais le faire, sur des trucs de deux / trois heures...
Le sujet était " ravitos pour IM Nice ou autre
Bref, je dis ce que je sais à peu près, mais je me tais dès que mes compétences sont dépassées
