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Publié : 06 avr. 2005, 10:47
par alecbrac
jj a écrit :je ne vois pas en quoi marco a dit qq chose mal, et je le trouve plutot soft...
De plus, je tiens à ajouter, m'ayant entraîné souvent avec Marco, qu'il n'a jamais balancé d'informations concernant des affaires en cours. Et ce, malgré mon insistance d'avoir des noms... :twisted:

jj a écrit :au fait, merki alecbrac pour le -1, ça fait tj plaisir... mais à la limiyte, appuis sur l'autre bouton, celui qui met des +, c plus agréable :D
T'inquiète, je ne t'ai pas mis -1 ! :wink:

Publié : 06 avr. 2005, 10:48
par alecbrac
A propos de l'affaire Chouki...

PARIS (AFP) - Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté la thèse du complot invoquée par le Français Fouad Chouki, contrôlé positif à l'EPO aux Mondiaux-2003 d'athlétisme, et confirmé sa suspension de deux ans ferme, selon un communiqué du TAS publié mardi.

"Les arbitres du TAS ont cherché à déterminer quelle était la personne responsable de ce cas de dopage et sont arrivés à la conclusion que cette personne ne pouvait être que Fouad Chouki lui-même", selon le communiqué de l'instance basée à Lausanne (Suisse).
(publicité)

En outre, le TAS a "estimé qu'il n'existait pas la moindre preuve permettant de valider la thèse d'un complot" contre l'athlète, alors que Chouki "alléguait qu'une personne mal intentionnée lui avait injecté de l'EPO après sa course."

Une telle conspiration "n'aurait pu être possible qu'avec la complicité d'un grand nombre de personnes appartenant à plusieurs organismes médicaux et sportifs différents sachant à l'avcance que Fouad Chouki ferait l'objet d'un contrôle antidopage après la finale du 1500 m à Paris et se trouverait dans un état physique ne lui permettant pas de refuser une administration d'EPO contre son gré", souligne le TAS.

Aussi, le Tribunal a-t-il "conclu à la culpabilité de Fouad Chouki et porté la suspension de l'athlète à deux ans sans sursis, à compter du 19 septembre 2003, qui est la sanction minimale pour une première infraction en matière de dopage."

La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) avait saisi le TAS après que la Fédération française (FFA) eut décidé le 26 novembre 2003 de sanctionner Chouki de deux ans de suspension dont six mois avec sursis.

Avant la publication de ces attendus, l'avocat de l'athlète, Me François Ruhlman, avait annoncé que son client et lui allaient "poursuivre toutes les procédures engagées sur le plan pénal pour obtenir la révision des décisions rendues."

"On gagne juste deux mois puisque le TAS a décidé que la sanction devait prendre effet à compter du 19 septembre 2003 au lieu du 26 novembre 2003""

Publié : 06 avr. 2005, 10:52
par TriTeam
Ce message juste pour apporter mon soutien à Marcotri,boulegan, jj et tous ceux qui luttent pour éradiquer ce fléau. Il faut punir plus sévèrement les coupables.


Thierry

Publié : 06 avr. 2005, 10:57
par Christian Scifo
alecbrac a écrit :A propos de l'affaire Chouki...

PARIS (AFP) - Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté la thèse du complot invoquée par le Français Fouad Chouki, contrôlé positif à l'EPO aux Mondiaux-2003 d'athlétisme, et confirmé sa suspension de deux ans ferme, selon un communiqué du TAS publié mardi.

"Les arbitres du TAS ont cherché à déterminer quelle était la personne responsable de ce cas de dopage et sont arrivés à la conclusion que cette personne ne pouvait être que Fouad Chouki lui-même", selon le communiqué de l'instance basée à Lausanne (Suisse).
(publicité)

En outre, le TAS a "estimé qu'il n'existait pas la moindre preuve permettant de valider la thèse d'un complot" contre l'athlète, alors que Chouki "alléguait qu'une personne mal intentionnée lui avait injecté de l'EPO après sa course."

Une telle conspiration "n'aurait pu être possible qu'avec la complicité d'un grand nombre de personnes appartenant à plusieurs organismes médicaux et sportifs différents sachant à l'avcance que Fouad Chouki ferait l'objet d'un contrôle antidopage après la finale du 1500 m à Paris et se trouverait dans un état physique ne lui permettant pas de refuser une administration d'EPO contre son gré", souligne le TAS.

Aussi, le Tribunal a-t-il "conclu à la culpabilité de Fouad Chouki et porté la suspension de l'athlète à deux ans sans sursis, à compter du 19 septembre 2003, qui est la sanction minimale pour une première infraction en matière de dopage."

La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) avait saisi le TAS après que la Fédération française (FFA) eut décidé le 26 novembre 2003 de sanctionner Chouki de deux ans de suspension dont six mois avec sursis.

Avant la publication de ces attendus, l'avocat de l'athlète, Me François Ruhlman, avait annoncé que son client et lui allaient "poursuivre toutes les procédures engagées sur le plan pénal pour obtenir la révision des décisions rendues."

"On gagne juste deux mois puisque le TAS a décidé que la sanction devait prendre effet à compter du 19 septembre 2003 au lieu du 26 novembre 2003""
ben quand même, qui aurait pu adhérer une seule seconde à cette parodie

Publié : 06 avr. 2005, 11:24
par jj
pétard, depuis hier, j'ai pris -14!!!! :shock:
pourtant, je ne pense pas avoir trop de conneries
ben c'est po grave :evil:

Publié : 06 avr. 2005, 11:28
par IRONCHICKEN
Moi je viens de fêter mon premier +1 de ma carrière , merci à celui qui a inauguré mon compteur dans le bon sens :wink:

Publié : 06 avr. 2005, 11:34
par jj
ben tiens, je t'en mets un moi aussi, c'est la fête :wink:

Publié : 06 avr. 2005, 11:40
par le tique
jj a écrit :pétard, depuis hier, j'ai pris -14!!!! :shock:
pourtant, je ne pense pas avoir trop de conneries
ben c'est po grave :evil:
T'inquiète JJ, c'est pas grave de prendre des -1 pour des sujets engagés, ce qui est craignos c'est qu'il y ait plusieurs blaireaux qui mettent des -1 sur ta position contre le dopage.
Donc +1 après Boulegan. :wink:

Publié : 06 avr. 2005, 11:42
par jj
merki, oufff, j'avais peur que plus personne ne m'aime :sm1:

Publié : 06 avr. 2005, 14:41
par sylvain
jj a écrit :merki, oufff, j'avais peur que plus personne ne m'aime :sm1:
mais si on t'aime JJ...

:lol:

Publié : 06 avr. 2005, 15:25
par jj
ben dis le à ceux qui mettent des moins...
peut être que c'est parce qu'ils sont jaloux parce qu'ils ont pas de beaux vélos comme moi :wink:
ça doit etre ça...
parce que moi aussi je vous aimes :sm26:
de toute façon, ça va chier maintenant:sm35:
et pi ceux qui mettent des moins, ils boiront pas de biére avec moi à la coupe de france :sm21:

Publié : 07 avr. 2005, 21:48
par kent
Boulegan je ne sais pas qui tu es mais si tu es sincère : chapeau tu as des couilles ! Il ne faut pas hésiter à montrer les tricheurs avérés du doigt car ils se foutent assez de notre gueule! :twisted:
Une question pour Marco : quand à la FFTRI vous voyez arriver un dopé SANCTIONNE d'une autre discipline vous ne pouvez rien faire ? ou vous laissez faire ? :oops:

Publié : 07 avr. 2005, 21:56
par MarcoTri
Le CPLD (conseil de Prévention et de Lutte contre le dopage) demande aux fédérations de sports compatibles avec celui dans lequel un sportif (appelons-le ainsi, après tout il peut le redevenir ou le devenir), une extension des sanctions.

Exemple les sanctions du triathlon sont étendues par le CPLD (à notre demande), aux fédérations de natation, de cyclisme, d'athlétisme.

Le sprinter dopé pendant son sommeil à l'EPO (ha ha ha ha ha :lol: ) a lui eu (il me semble) une extension à tous les sports et une publication dans Tri à la Une.

Maintenant une fois les sanctions appliquées et menées à leur terme, sous réserve d'une visite médicale à une AMLD, les sportifs peuvent reprendre leur licence.

MaRcO

Publié : 07 avr. 2005, 22:07
par kent
merci de ta réponse :wink:

Publié : 08 avr. 2005, 06:16
par Boulegan
MarcoTri a écrit :Le CPLD (conseil de Prévention et de Lutte contre le dopage) demande aux fédérations de sports compatibles avec celui dans lequel un sportif (appelons-le ainsi, après tout il peut le redevenir ou le devenir), une extension des sanctions.
MaRcO
Lu dans Libération hier :

Les sportifs de haut niveau sont des grands malades. C'est du moins ce qui transparaît du bilan annuel du CPLD (Conseil de prévention et de lutte contre le dopage), qui dirige la recherche autour du dopage. Mais cet organisme dispose également du pouvoir disciplinaire. Début 2006, il devrait être transformé en super-agence antidopage avec un effort de l'Etat pour lui offrir plus de moyens. Sans pour autant être sûr de mieux assurer ses missions, au sein d'un sport qui ne se conçoit plus sans assistance médicamenteuse.

Les sportifs sont-ils vraiment malades ?

En 2004, d'une année sur l'autre, les contrôles antidopage ont augmenté de 10 %, pour atteindre le nombre de 8 915. En Chine, les autorités diligentent 1 000 contrôles par an, et un peu moins de 8 000 le sont aux Etats-Unis. En France, la proportion d'échantillons contenant des substances interdites est en baisse par rapport à 2003 (4,8 contre 6,3 %). Le CPLD pourrait s'en féliciter. Mais il y a un gros bémol : en 2003, presque 60 % des sportifs contrôlés positifs ont fourni des justificatifs thérapeutiques pour échapper à une sanction disciplinaire. Cette «médicalisation croissante» du sport de compétition inquiète Marc Sanson, conseiller d'Etat et président du CPLD : «Si les gens sont malades, il faut leur préconiser du repos», dit-il, faussement naïf. C'est que certains sportifs ne peuvent plus se passer d'«assistance médicamenteuse» pour supporter les charges d'entraînement et les calendriers de compétition. Des problèmes qui relèvent plus des entraîneurs et des fédérations que du seul CPLD.

Le haut niveau peut-il se passer de corticoïdes ?

Là encore, les responsables du CPLD sont pessimistes. Car les nouvelles règles édictées par l'AMA (agence mondiale antidopage) risquent d'autoriser de fait l'usage de corticoïdes en compétition. Il s'agit de substances très dangereuses à moyen terme, mais idéales pour qui doit subir un effort intense et long. Les corticoïdes permettent de mieux récupérer des efforts, sont des antidouleur efficaces et, surtout, donnent un sentiment d'euphorie et de puissance en faisant fi de la fatigue. Très utile quand on doit gagner une course. Un véritable poison, mais un dopant idéal et accessible, aux effets maximum. Et en tête des substances détectées lors des contrôles en France. Les nouvelles règles de l'AMA reviennent en fait à promulguer une «quasi-autorisation» de ces produits. Désormais, l'Agence demande aux laboratoires accrédités pour les contrôles de ne «plus considérer comme positifs les échantillons dans lesquels sont trouvés des corticoïdes à des concentrations inférieures à 30 nanogrammes par millilitre». Un seuil «artificiel, sans aucun sens biologique», selon le professeur Michel Rieu, conseiller scientifique. Le ministère des sports, alerté, espère faire changer cette nouvelle règle. Sans trop d'espoir.

Des entraînements sous perfusion ?

Autre règle de l'AMA qui «remet en cause la crédibilité de la lutte contre le dopage au niveau international» : l'existence d'une double liste de produits interdits. Cela revient à autoriser la consommation et l'usage hors compétition des stimulants comme les amphétamines, des narcotiques, comme la morphine, ou bien encore des bêtabloquants. Une autorisation qualifiée de «mystérieuse» par le CPLD. Car ces substances continuent à agir sur la performance, même une fois qu'on ne peut plus les détecter. Elles permettent d'accepter des charges d'entraînement toujours plus lourdes, et ainsi de briller en compétition. Le CPLD s'interroge : «Dans ces conditions, quel est l'intérêt de continuer à faire des contrôles en dehors des compétitions ?»

Plus de dopage, que des usages thérapeutiques ?

Et voilà les «AUT» : autorisations d'usage à des fins thérapeutiques, inventées par le code mondial antidopage et appliquées par la loi Lamour, le ministre des Sports. Un changement important dans la philosophie antidopage.

Jusqu'ici, un sportif contrôlé positif devait démontrer que c'est son état de santé qui l'obligeait à recourir à des produits interdits. Mais demain, avec les AUT (qui concernent tous les sportifs, professionnels comme amateurs), ce sera aux contrôleurs de prouver que les substances détectées dans les prélèvements correspondent au détournement d'un traitement médical.

Pour cela, il suffira que le sportif fasse une déclaration simplifiée d'AUT, qui liste les traitements qu'il doit prendre, signée par un médecin. Selon cette nouvelle procédure, dès lors qu'un sportif dispose d'une AUT, même avec une liste de médicaments longue comme le bras, il est présumé «non dopé». Les AUT pouvant être assimilées à des «autorisations à prendre des produits interdits», et justifiant l'assistance médicamenteuse.

A ce jour, le CPLD a reçu plus de 800 AUT. Une masse de documents qui rend très difficile la vérification de dossiers qui peuvent être de pure complaisance. Dans ces conditions, difficile d'imaginer que les sportifs soient autre chose que des grands malades.