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Publié : 14 févr. 2008, 10:04
par -Antoine-
Pour dem : les séances PMA en vélo sont celles qui m'ont permis de réellement progresser en 2007 et ce malgré un volume d'entrainement relativement faible (19h de vélo par mois en dehors de la prépa spé).
En 2006 j'avais fait l'inverse : beaucoup de volume, juste un tout petit peu de spécifique... ca marche pour rouler longtemps sans être fatigué mais c'est tout... et au bout d'un moment j'ai vraiment la sensation qu'on ne développe plus rien...
J'ai pu constater aussi que la réadaptation aux sorties longues, memes intenses, est trèèèssss rapide!
Je pense au contraire que les cyclistes négligent trop ce genre de séances PMA au profit des sacro saintes sorties en groupe, qui bien qu'utiles au niveau technique et prise de relais ne suffit pas AMHA.
Après si c'est un plaisir, no problem, mais si le but est de progresser avec un volume d'entrainement raisonnable et des contraintes personnelles, familiales, professionnelles, je pense que ce n'est pas rentable!
Pareil pour les séances VMA...Je suis persuadé qu'elles ont leur utilité dans le cadre d'un IM... maintenant, ne faut il pas mieux les réaliser en côte/descente de temps en temps... je pense que ce serait plus spécifique dans ce cas (pétage de fibres)

Publié : 14 févr. 2008, 10:17
par Boulegan
dem a écrit : La sacro-sainte séance de VMA est un truc d'athlète. Elle est bien moins pratiquée par les cyclistes, c'est peut-être moins vrai chez les nageurs. Il vaut mieux effectivement laisser ces séances qui tuent aux spécialistes .
C'est clair qu'il s'agit de séances réservées aux spécialistes. Mais ce qui me fait croire que ces séances sont à manipuler avec précaution, c'est que même les pistards les plus aguerris font des erreurs et se "crâment", malgré le coach au bord de la piste, le test à l'effort préalable et le Polar solidement ceint au poignet.
dem a écrit :et se contenter de séances mixtes PPG/VMA courte (en temps de soutien total, pas nécessairement en distance), par exemple, quand on s'entraîne moins de 15h par semaine (pour du triathlon). On pourra faire un échauffement conséquent en EF pour provoquer de la fatigue et faire deux ou trois grosses accélérations (25") bien récupérées avant d'attaquer la VMA, qui restera orientée technique de pied. Mais on tirera profit probablement beaucoup plus en maintenant longtemps (entre 20 et 40') le seuil anaérobie (vitesse d'un 15km) qu'en s'acharnant sur des 10x400m. Le travail au seuil aura aussi de toute façon des répercussions positives sur la consommation d'oxygène.
Par exemple 8) [/quote]

Publié : 14 févr. 2008, 11:58
par Cinqsensetdemi
-Antoine- a écrit :Pour dem : les séances PMA en vélo sont celles qui m'ont permis de réellement progresser en 2007 et ce malgré un volume d'entrainement relativement faible (19h de vélo par mois en dehors de la prépa spé).
En 2006 j'avais fait l'inverse : beaucoup de volume, juste un tout petit peu de spécifique... ca marche pour rouler longtemps sans être fatigué mais c'est tout... et au bout d'un moment j'ai vraiment la sensation qu'on ne développe plus rien...
J'ai pu constater aussi que la réadaptation aux sorties longues, memes intenses, est trèèèssss rapide!
Je pense au contraire que les cyclistes négligent trop ce genre de séances PMA au profit des sacro saintes sorties en groupe, qui bien qu'utiles au niveau technique et prise de relais ne suffit pas AMHA.
Après si c'est un plaisir, no problem, mais si le but est de progresser avec un volume d'entrainement raisonnable et des contraintes personnelles, familiales, professionnelles, je pense que ce n'est pas rentable!
Pareil pour les séances VMA...Je suis persuadé qu'elles ont leur utilité dans le cadre d'un IM... maintenant, ne faut il pas mieux les réaliser en côte/descente de temps en temps... je pense que ce serait plus spécifique dans ce cas (pétage de fibres)
Tout à fait d'accord ! La PMA comme la VMA sont là pour augmenter sa puissance et sa vitesse, ensuite il faut travailler le temps de soutien de la vitesse et la puissance les plus proches possibles des valeurs de PMA et VMA.
Les niveaux sont disparates et imposent des entraînements individualisés et à effectuer seul ce qui pose un problème de motivation pour de nombreuses personnes d'où le choix de l'option sortie en groupe qui elle aussi n'est pas forcément le meilleur choix puisqu'elle met l'athlète soit en deçà de ses capacités, alors il ne progresse pas, ou au-delà de ses capacités et là il se grille.
Il y a probablement un manque d'entraîneurs vraiment qualifiés en triathlon pour encadrer ceux qui ne maîtrisent pas ces séances, il y a aussi malheureusement des triathlètes de bon niveau qui entraînent et qui ne se rendent pas compte que tout le monde n'a pas leur niveau.
Ayant eu l'occasion d'encadrer quelques stages de triathlon j'ai pu me rendre compte que l'émulation occasionné par le groupe a du bon et aussi du très mauvais car l'entraînement peut carrément (et trop souvent) se transformer en compétition... :?

Publié : 15 févr. 2008, 19:21
par dem
-Antoine- a écrit :Pour dem : les séances PMA en vélo sont celles qui m'ont permis de réellement progresser en 2007 et ce malgré un volume d'entrainement relativement faible (19h de vélo par mois en dehors de la prépa spé).
Heureusement ! :wink:
Je m'aperçois que j'ai mal présenté les choses. Si les cyclistes font peu de séances de PMA (en tous cas chez les amateurs, domaine que je connais un peu), c'est aussi parce ce que la compétition compense une préparation par forcément pointue (tourniquet = PMA) et qu'ils le savent par expérience. Les heures de selle, ça façonne pas mal, certes, mais toujours à vitesse réduite, ça n'apporte quasiment rien en terme de performance, c'est entendu. La comparaison cycliste/triathlète n'est pas vraiment pertinente, en fait, les spécifités sont éloignées en dehors du cadre des courses avec drafting.

Publié : 15 févr. 2008, 19:23
par dem
Cinqsensetdemi a écrit : Les niveaux sont disparates et imposent des entraînements individualisés et à effectuer seul ce qui pose un problème de motivation pour de nombreuses personnes d'où le choix de l'option sortie en groupe qui elle aussi n'est pas forcément le meilleur choix puisqu'elle met l'athlète soit en deçà de ses capacités, alors il ne progresse pas, ou au-delà de ses capacités et là il se grille.
Il y a probablement un manque d'entraîneurs vraiment qualifiés en triathlon pour encadrer ceux qui ne maîtrisent pas ces séances, il y a aussi malheureusement des triathlètes de bon niveau qui entraînent et qui ne se rendent pas compte que tout le monde n'a pas leur niveau.
Ayant eu l'occasion d'encadrer quelques stages de triathlon j'ai pu me rendre compte que l'émulation occasionné par le groupe a du bon et aussi du très mauvais car l'entraînement peut carrément (et trop souvent) se transformer en compétition... :?
D'accord avec tout çà.