shamar0 a écrit : 06 mai 2020, 10:00
Bravo à l'organisateur pour sa reactivite à trouver des solutions.
Espérons juste que les autorités statuent rapidement pour que les participants et organisateurs sachent à quoi s'en tenir. Ceci qu'elle que soit la décision.
M.Iacono souhaite surtout que « son » triathlon ait lieu coûte que coûte.
Il l'a écrit lui-même, un triathlète à réussi à terminer l'Embrunman en 12h45 avec 3 mois d'entraînement, il considère donc qu'il en est ainsi pour tous les participants. De la part d'une personne qui n'a jamais participé à l'épreuve et qui ne connaît probablement rien en physiologie de l'effort ça me laisse songeur...
Tant mieux pour ces participants qui ont des qualités physiologiques et physiques au-dessus de la moyenne mais personnellement je doute fort que l'on puisse terminer l'Embrunman en 12h45 avec 3 mois d'entraînement en partant de zéro, sans passé sportif.
Dans l'imaginaire collectif il y a peut-être l'idée qu'il est normal de terminer un Ironman en étant à la limite de l'agonie, voire à l'agonie, en ayant marché pendant tout le marathon, passer la ligne d'arrivée titubant ou à quatre pattes sera toujours fortement applaudi (voire encouragé), c'est peut-être ce que pense M. Iacono, mais ce n'est certainement pas l'objectif de tous les triathlètes, du moins je l'espère.
Le confinement va avoir laissé des traces et même pour les athlètes de haut niveau il ne sera pas possible de rattraper le temps « perdu » en quelques semaines (même en ayant passé de nombreuses heures sur son home trainer ou sur son tapis roulant quand on en possède), alors que penser des triathlètes amateurs pour qui ce sera bien plus compliqué ? A noter tout de même que nous nous retrouvons sans la possibilité de nager depuis maintenant 2 mois, en sachant que notre capacité aérobie se perd rapidement, il va y avoir du boulot à la reprise des entraînements de natation. Certains considèrent la natation comme étant secondaire mais passer beaucoup plus d'une heure dans l'eau ça pompe quand même beaucoup d'énergie.
Je pense que M. Iacono n'en a rien à faire de la santé des triathlètes, il n'y a que « son » Embrunman qui compte. D'autres organisateurs ont eu le « courage » d'annuler leur épreuves, certains remboursant l'intégralité des inscriptions. Des triathlètes étrangers sont dans l'incertitude sur leur participation car il n'y a rien de défini concernant la ré-ouverture des frontières. M. Iacono leur répond : « si vous ne pouvez pas cette année vous aurez droit à 50% de réduction sur l'inscription l'an prochain, comme stipulé sur le règlement ». A situation exceptionnelle je m'attendrais à une réaction exceptionnelle, mais non, le règlement, c'est le règlement. C'est le comportement typique d'un mec borné dénué d'empathie. Ces triathlètes sont confrontés à une situation pour laquelle ils ne peuvent strictement rien. Personnellement je ne trouve pas cette attitude très fairplay.
C'est révélateur de sa personnalité. L'histoire du triathlon d'Embrun nous montre un personnage qui se place systématiquement en victime au moindre problème. Il n'y a pas de fumée sans feu, en tant que promoteur immobilier il n'a pas laissé que des bons souvenirs à des Embrunais, alors, si il a toujours géré l'Embrunman comme son entreprise immobilière il n'est pas surprenant que ça coince régulièrement avec des Embrunais.
Personnellement je ne suis pas inscrit mais si cela avait été le cas j'aurais laissé tombé l'affaire, préférant préserver ma santé plutôt que de tenter d'y participer insuffisamment préparé selon mes propres critères et mes aptitudes.