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Ironman Francfort
Publié : 23 juil. 2006, 09:36
par shanky
Natation sans combi.
Des age groupers sortent 1er et 2nd de l'eau !
Norman Stadler fait un trou énorme à vélo
Pour les germanophones :
live coverage.
Publié : 23 juil. 2006, 10:04
par JF
natation sans combi + pluie

les boules

Publié : 23 juil. 2006, 10:09
par shanky
Abandon de Nicole Leder

. Bonjour les chutes : Norman Stadler, Cameron Brown

. Apparemment ça ne drafte pas trop.
Publié : 23 juil. 2006, 11:31
par herminator
Allez sylvain
Publié : 23 juil. 2006, 13:15
par dff
tu peux nous faire un classement shanki, j'ai du mal à suivre...

Publié : 23 juil. 2006, 13:21
par JF
dff a écrit :tu peux nous faire un classement shanki, j'ai du mal à suivre...

km 24 run :
1.timo bracht
2.cameron brown a 3'45"
3.franck vitrysal a 8'55"
a suivre

Publié : 23 juil. 2006, 13:44
par shanky
Stadler a posé son vélo avec 3' d'avance sur Bracht mais grosse difficulté en càp. Vient de se faire prendre par L. Leder (vers 10e place).
Publié : 23 juil. 2006, 13:45
par shanky
Km 35 : Cam Brown à 1'15" de Bracht
Publié : 23 juil. 2006, 13:47
par benj' de kouk
shanky a écrit :Km 35 : Cam Brown à 1'15" de Bracht
il va gagner le kiwi

,bracht trop les boules !!!!
Publié : 23 juil. 2006, 13:51
par shanky
Brown en tête...
Publié : 23 juil. 2006, 14:16
par shanky
Victoire du kiwi en 8h13'... grosse ambiance à l'arrivée.
Timo Bracht 2nd pleurade des quadris

Publié : 23 juil. 2006, 15:00
par shanky
Arrivée de Stadler (9e) et Hundertmark juste après. Leder 11e.
Publié : 23 juil. 2006, 15:29
par shanky
Femmes :
1. Andrea Brede (9h16')
2. Nina Eggert
3. Kristensen qui a courru son marathon avec un Camelbak de pimpim

.
francfort
Publié : 25 juil. 2006, 12:07
par Bayern
Et j'ai un pote pour qui j'ai monté son nouveau vélo il y a 3 semaines qui fait 48è et qualif pour Hawaii. Chapeau Jean-Christophe. Je suis tout foufou en songeant qu'un vélo monté de mes petites mains va aller à Hawaii.
Bayern
Publié : 27 juil. 2006, 12:08
par troll
c'est un peu long, mais c'est à l'hauteur de la joie éprouvé.
Dimanche
Lever à 4 heures, prise de gâteau et petit déjeuner très copieux marche pour prendre les navettes. Que je n’aime pas cette attente et je sais que je vais stresser tant que je n’ai pas commencé cette natation. Dans le car tout est calme, chacun pense à cette longue journée qui va se dérouler. Heureusement que quelques spectateurs ont pris place, cela fait un peu de bruits.
La course
Gonflage des pneus, derniers pipi caca, et derniers encouragements réciproques avec le fiston. Que je suis heureux d’être à ses cotés en ce jour ! Je ne pensais pas à ça il y a 28 ans.
Après quelques battements pour rester à la surface le départ est donné. Pour moi cela commence vraiment et je fais mon dixième Ironman. C’est le dernier en situation de qualification. Le plan d’eau est large et les nageurs ont assez de place. AIË, AIË, AIË premier coup de talon d’un brasseur dans la poitrine. Je reste accroché plusieurs minutes sur un canoë. J’essaie de reprendre ma respiration. Que cela fait mal aux côtes ! Je repars. Lors de la sortie à l’australienne je regarde le chrono : c’est pas très bon mais il reste beaucoup de monde derrière AIË, AIË, AIË dans le deuxième tour re coup de pied (là où cela fait très très mal chez les hommes). Je m’accroche à une bouée et je me calme (Bien 5 minutes). Je sorts de l’eau en 1h33. C’est le plus mauvais temps. Plus d’un quart d’heure de perdu. Sous la tente je suis assis à coté du fils. Nous discutons, rigolons tout en nous changeons. Je suis sur le vélo avant lui. Il me rejoint quelque km plus tard et m’encourage car j’ai plus un gros moral. 'Fait ta course et pédale en moulinant, profite, profite, profite’. Joss m’avait signalé que j’étais quatrième, de plus il pleut et je n’aime pas trop. Je commence vraiment à pédaler au vingtième km après avoir rattrapé Jean-Yves et surtout un V4. J’étais à cet instant sur le podium. Et par miracle mes vieilles jambes se mettent à tourner. Je ne regarde la moyenne qu’une fois : 34 km/h Je double Fabienne au 70.(il ne pleut plus) et Michel au 110. Même sur le deuxième tours cela tourne toujours aussi bien. La chaleur commence à faire mal Je calme sur la fin car avec cette chaleur j’ai un peu peur de la C/P. Dépose du vélo, prise du sac, mise en place de l’alimentation et c’est reparti. Premier ravito, test de la boisson (eau, coca une fois sur deux) et je cours. Tout est bien et je suis un peu surpris de ma forme (les entraînements sous la chaleur payent ?). Premier tour en 49’, deuxième tour en 50’. Tout va toujours aussi bien. J’aperçois Fabienne. Petite tape sur les fesses (j’en profite Michel n’est pas là) encouragements réciproques et j’aperçois Yann. Il marche avec Jean-Yves. Je les rattrape au ravito. Petites discussions, encouragements, et je félicite Yann pour son vélo. Je lui dis que maintenant il attaque la partie la plus dure. C’est celle que l’on effectue autant avec la tête que les jambes. »Ne penses qu’à l’arrivée, elle n’est pas si loin »Je repars le troisième tour en 52’.Jen’en revients pas. Dans le quatrième tour je ne pense plus qu’à toutes ces années à faire ces Ironmans. Ils défilent les uns après les autres. Je marche et je profite du paysage, des spectateurs, de l’ambiance. Je ne surveille que les dossards de vétérans. Je ne pense plus au temps de course. Ce n’est que du bonheur. J’aperçois Yann. Il s’est remis à courir. Il est bien. Je fais un top 7’ d’écart. Ce n'est pas gagné encore. De plus un Vétéran est proche de lui. Et je repars. Mes jambes de cinquante cinq printemps ne font encore pas si mal que cela et j’attaque la partie finale. Tout défile en moi. La famille, Yann, les amis, les autres courses, et je pleure. Mais c’est avec un large sourire que je tends les bras.11 heures 45 minutes. Que le temps n’a pas d’importance devant cette joie de l’avoir fait et réussi ! Je peux déguster cette bière et qu’elle est douce au gosier. Je récupère sac, polo de finisher et qui je vois ? Un tri athlète heureux avec un très très large sourire : c’est Yann; et nous tombons dans les bras. Je ne pourrais pas dire lequel est le plus heureux : Lui de l’avoir fait ou moi d’avoir fait cet Ironman avec lui. Nous prenons qqs victuailles et tout en nous asseyons, c’est à Michel d’arrivé. Lui aussi il est heureux. Nice est effacé et il est un finisher. Discussions, rigolades, commentaires, félicitations, bref sur ces marches il y a des tri athlètes bressans heureux, heureux, très heureux. Michel nous dit que l’on peut rentrer nous nous verrons à l’hôtel. Il attend Fabienne. Elle avait quelques petits problèmes de nourriture. En récupérant nos vélos nous voyons arrivé Jean-Yves. Il est un peu marqué mais aussi heureux que nous. Plus tard Fabienne me dira qu’elle nous a vu prenant nos vélo. Douches, petit » en-cas » et dodo lourd mais réparateur. Réveil à 2h 30 je suis un peu perdu. Michel n’a pas du nous réveillé. Bien réveillé à 5h 3et nous regardons un petit film sur le portable et déjeunons à 7 h Redéjeunons avec les autres à 8h30 et là l’ambiance est super. Tout est sujet à sourire ou à rire. Que cela fait du bien dans cette vie de fou ! Apres un début de rangement nous sommes au repas d’après course. C’est toujours aussi bien avec en plus que des finisher avec un très large sourire d’avoir fini le premier ironman européen sans combinaison de natation. Pas de tri athlètes complètement cassés. L’ambiance est super. Et pour moi c’est LE MOMENT. Je suis appelé pour monter sur le podium. Je reçois le trophée ironman pour ma troisième place. C’est le bonheur. Encore quelques larmes et je vois les tri athlètes Bbtistes aussi heureux que moi. Le premier ne va pas à Hawaï, mais c’est le deuxième qui partira. De toute façon, en battant les recors sur les trois disciplines je suis encore un bon quart d’heure derrière eux. Alors je n’ai aucuns regrets. De finir cette série de 10 ironmans qualif. Avec un podium (comme le premier à Lanzarote) c’est ce que je pouvais rêver de mieux. Cela sera bien assez tôt de penser à Roth en 2007.
Conclusion et pensée
A Francfort je pense avoir passé le témoin à Yann. Il ne finit qu’à 7’ de moi pour son premier. Maintenant lui aussi il connaît la course, et je le sais assez intelligent pour en tirer toutes les conséquences. La prochaine arrivée, je pense sincèrement être derrière lui. J’ai passé cinq jours super. Je souhaite à beaucoup de monde cette joie de s’entraîner, de courir, et de finir ces courses ensembles c’est super. D’avoir cette complicité ensemble, d’avoir une relation sans barrière, sans tabou est un moment fabuleux. Tout au long de l’année de s’entraîner ensemble de souffrir ensemble et de faire qqs courses de préparation ensemble c’est »Le Pied ». De plus cette année nous avions programmé aussi des entraînements et des courses avec Fabienne et Michel, je pense que cela a soudé le groupe. J’ai découvert là un couple que je connaissais mal. Toutes ces choses et la course font pour moi un des meilleurs ironman auquel j’ai participé. L’organisation, les spectateurs, l’ambiance seront un souvenir inoubliable. Je pense qu’il en est de même pour Fabienne, Yann, Michel et Jean-yves et sur un autre plan aussi pour Christine, martine, Joss et Denis.
C’est pour cela que tout au long de l’hiver et du printemps j’aime l’entrainement. C’est un mode de vie, de pensée où je peux m’épanouir. L’age n’entre pas trop en ligne de compte, si ce n’est que bonheur de côtoyer des plus jeunes. En plus de pratiquer ce merveilleux sport avec son fils ce n’est presque que du plaisir. Je souhaite cela à beaucuop. Je vais arrêter là car je pourrai encore en dire beaucoup. Juste un dernier mot pour remercier ma petite femme qui me laisse pratiquer ma passion à fond. Qui supporte mes divers état d’âme ? Qui se plie à mon hygiène de vie et participe à la mise en place du budget triathlon ? (Qu’une saison avec ironman est chère !) Et pour moi son accord est aussi important dans une saison que les séances d’entraînements.
Encore merci à toutes les personnes de près ou de loin qui m’ont permis de réaliser ce rêve.
‘Le TROLL’