Kayser Sozee a écrit :... et n'hesite pas à nous faire un pti récit de ta course a ton retour!
bon ben voilà ....
La 6000D / La Plagne / 30juillet 2006
Course de montagne de 55 kms qui part du lac de Macôt qui est située dans la vallée et qui monte via les stations de AIME 2000 , La Plagne Centre au sommet du glacier de Bellecôte a 3050 m d'altitude. La course cumule un dénivelé positif de 3000 m et négatif de 3000 m.Elle fait partie des monuments du trail comme les Templiers ; l’UTMB, l’Interlacs,…
Le depart - Alt : 680 m- plan d’eau Macôt, 4 kms de faux plat descendant sur les bords de l'Isère. Il s'agit d'en profiter vu ce qui nous attend. Çà part à bloc … pas pour longtemp….Yen a qui avaient raison , il fallait se placer car rapidement on est obligé de marcher. La longue ascension commence. Tout le monde marche sur une colonne ; le torse penché sur l’avant et les mains en appuis sur les cuisses. Il est difficile de dépasser. Je grimpe d'un bon rythme pour ne pas me laisser enfermer dans le peloton et être bloqué dans les sentiers plus étroits qui nous attendent.Finalement ce rythme me convient, Dès que la pente est moins dure, j'essaie de trottiner un peu. Ca délasse un peu les cuisses et le mollets. J'essaie de penser à boire un peu d'eau toute les 10mn malgré la fraîcheur ambiante. La course suit son rythme faite de grimpettes plus ou moins dure, de relances etc. pour finalement arriver à la Plagne. Enfin un peu de monde pour nous encourager.
.. ça fait chaud au cœur d'autant que plus on monte plus il fait froid et nous sommes trempés de sueur... Nous passons donc Aime 2000 ... Un peu de descente (direction plagne centre) et de plat pour relancer la mécanique, c'est parfait les sensations sont bonnes.Cette portion est moins jolie.. Normal nous nous trouvons dans la station.. Mais bon .. C’est sympa tout de même car il y a du public.Après le passage du lac des blanchets ,c'est la Roche de Mio qui nous attend maintenant. Le paysage a changé, nous sommes passé des sous-bois, aux alpages verdoyants. C'est de nouveau magnifique, Le profil me semble relativement aisé. La fin de la montée à la Roche de Mio se fait bien sur en marchant d'autant que j'ai décidé comme beaucoup de couper au travers d'un pierrier plutôt que de suivre les lacets pour monter a la roche de Mio. Arrivé au sommet de la roche de Mio (2700 m d'altitude il me semble et deja 2000 M de positif), nous redescendons au col de la Chiaupe par un chemin en pente douce très agréable . Arrivé au ravitaillement de la Chiaupe, je refais le plein d'eau , avale un peu de gel, les cadors terminent leur descentes du glacier. Ils sont sur une autre planète ces types là.Le glacier ou ce qu’il en reste (pas de neige cette année) se dresse devant moi. Le sommet apparaît, et l'on entend les encouragements du public : ça fait du bien. Mais lorsque l'on lève la tête dans ce pierrier c'est impressionnant .... ça semble tout prés mais vu la pente a escalader c'est parti pour 20mn d'effort intense.
La première partie de la descente est dans la rocaille ... c'est dangereux et très impressionnant .... Il faut être un cabri pour dévaler ça a fond la caisse.. les plus intrépides commencent a me doubler. Du coup je suis ravi de ne pas avoir de neige .. Car je me dis que cela doit être encore plus fou cette descente avec de la neige !!!!On est obligé de forcer pour ne pas se laisser entraîner par la descente, les muscles des cuisses sont bien sollicités. On arrive à nouveau au col de la Chiaupe (2e passage au ravito) ; on croise les autres concurrents qui vont seulement démarrer l'ascension du sommet Au ravito de la chiaupe .. je m'arrête 5mn La descente sur plagne bellecote est terrible : le paysage superbe, mais on se casse les pattes pour descendre une pente "vertigineuse", tous les muscles sont tendus ... des semblants de crampes apparaissent. . A Bellecôte, il y a beaucoup de monde qui nous encouragent. Ca fait un bien fou..... Je sais qu'il ne reste plus que 11 km et environ 1400m de dénivelé négatif. Je pense qu'en 1 heure l'affaire sera bouclée ! Je me trompe : les 4-5 kms suivants descendent très peu, on remonte même légèrement parfois. Fatigué, ces petites montées sont un vrai calvaire. Je commence à me dire qu'un moment ou l'autre il va à nouveau y avoir une descente fracassante. Je ne me trompe pas : après avoir profité d'une descente sympathique dans un cadre superbe, il faut "tomber" dans la vallée, là-bas tout en bas!!Là c'est vraiment dur, je ne sais trop comment m'y prendre, mes jambes me font souffrir, c'est trop raides. Les quadriceps sont en feu ! Je décide de tester la marche mais même en marchant çà fait aussi mal. Alors j'opte finalement pour trottiner assez rapidement en faisant de tout petits pas. Enfin, je commence à apercevoir au travers des arbres le fond de la vallée. J'entends le son de la sono à l'arrivée et je rentre sur la zone d'arrivée, l'animateur annonce mon nom (c’est très sympa ça d’ailleurs).
Je passe sous la banderole en 8h36mn.
.(409ème sur 504 finishers, un grand nombre cette année ne sont pas passés avant les 16:00 couperet à la station : ils ont été arrêtés net et rapatriés par bus)
A l’arrivée après un Perrier fluo avalé, je me suis fais masser et, il fallait penser au retour sur Nîmes chez le frérot.
pas beaucoup de triathlètes au départ (-d'une dizaine si j'ai bien vu)
Pour conclure, épreuve formidable à vivre (au moins 1 fois), décors fantastiques, Pour la plupart d’entre nous s’apparente + à une énorme rando/course qu’à une course (on marche trop ….et on peut pas faire autrement !)Donc en prépa, je vous propose de la rando soutenue en côtes et du travail de descente et musculation des quadriceps…. Le vélo en montagne sert bien aussi !!!
côté pompes, mes PUMA Trail Fox ont été tip-top : à aucun moment je n'ai pensé à mes pieds
....donc Bibi alone in Babylone 
et sont pas capables d'assurer leur présence sur un évènement majeur 
, du kouk ,je fais la bonnette dimanche,tu connais c'est sympatoche aussi ,28 km d'ascension tu fini à 2800m avec le coeur dans les oreilles 
,
.... mais bon t'es un grand garçon, tu koi faire 
aie aie aie )