Nanotubes carbone: une "supercherie" ?
Publié : 07 oct. 2006, 06:57
FanchM dans le cadre du post « vélo Time » :
« Les constructeurs qui utilisent la nanotechnologie c'est franchement du vent...un petit coup d'oeil sur la recherche faite dans le domaine et tu le sais...
Qu'est ce qu'il y a? des nanobots qui courent entre les pieces du cadre pour rigidifier en temps reel? pleeeeeeeeeeaaaaase...
S'il y a une chose sortie recemment dans le monde du cycle qui est une supercherie marketing c'est bien ca...c'est du meme niveau que le dopage genetique...
Richie,
c'est vraiment tres naif tout ca...dopage genetique, nanotech...visiblement tu n'es pas dans le monde de la recherche...
j'ai oui dire que la teleportation etait interdite egalement... »
Je fais plusieurs post pour qu ce ne soit pas illisible avec quelques liens et articles.
On donne le Prix Nobel pour « rien », c’est nouveau !
Sauf à qu’un prix Nobel présent sur ce forum dise que les nanotubes sont une « escroquerie / surpercherie », je penserai pour ma part que c’est l’avenir : informatique, matériaux, médecine…
Les instances Américaines ont évalué les retombées financières de cette supercherie - escroquerie à environ 900 milliards de dollars, une broutille !
Faites une petite recherche rapide sur Google et vous verrez l’avalanche : Universités / CNRS / MITI / MIT….
Hum, il semble que tu ne sois pas non plus dans le monde la recherche, « M. FANCH M », car visiblement tu es quelque peu largué.
On n’attribue pas des prix Nobel à des Charlatans et on n’investit pas à l’échelle mondiale des milliards de dollars sur une « supercherie ».
Quelques liens et extraits dans les post qui suivent.
Le vélo est en seulement en « retard » par rapport à d’autres domaines, mais les produits Easton que j’ai pu essayer m’ont convaincu et ce n’est qu’un début.
Les marques qui n’utiliseront pas la nanotechnologie sont « mortes », tant l’écart de poids est signifiant.
Cannondale a du se mettre au carbone…pour survivre.
Quant au dopage génétique, je t’ai donné un exemple « concret » : prélèvement de cellules souches sur les embryons de footeux pros, pour le reste, demande à Lance Armstrong au Texas !
Donc un peu de lecture…
Les nanotubes, c’est en matière de carbone, la « création » d’un nouveau carbone avec des qualités sans équivalent : poids, rigidité, solidité…
Sinon, si je résume : Orbéa / BMC / BH ( ? : Giant : la résine seule) / Pinarello / Dedacciai / Kuota sont les premiers constructeurs vélo à utiliser cette nouvelle technologie coûteuse.
Balbutiements donc forcément, des progrès certains bientôt.
PS (pour Fanch M, les 4 qui suivent): d’après quelques lectures (j’essaye de progresser dans ma méconnaissance du « monde de la recherche », il semble qu’il y ait eu des expériences balbutiantes performantes, pour la téléportation : il y a même eu des couvertures de revues grand public sur la question, mais il vrai que tu es ailleurs, dans un pays qui d’ailleurs accumulent les prix Nobel, encore dernièrement) !
PS 2 : un peu moins de « certitude », à part de me montrer ton prix Nobel, car des prix Nobel « créent » des nano tubes carbone !
PS 3 : teste des produits Easton nano et après tu donnes ton avis sur la nano technologie… « actuelle » : une petite fourche Easton EC90 SLX par exemple sur ton Cervélo.
PS 4 : Petit test : toi qui « doute » des nano tubes, dopage génétique, crois-tu que l’Homme ait marché vraiment sur la Lune ? T’es tu un jour posé la question ?
La vérité que tu as apprise est-elle la bonne ? La vérité n’est-elle pas celle qui est commercialement la « bonne » ? Y a t-il des voyages touristiques sur la Lune ? Non.
En revanche, il y a des vélos pour partie nano, avec des composants nano, comme des composants de voiture, des raquettes de tennis, des composants informatiques (peut-être même dans ton micro : des nano tubes carbone, si si…).
Cela pour dire qu’avant de te transmuter dans la peau de Pascal à défaut de téléportation et d’affirmer « tes certitudes », passe par la case Descartes et doute un peu de ce que tu avances et tourne 7 fois ton clavier dans la bouche.
Avec cela, tu éviterais peut-être de dire n’importe quoi et de commettre des erreurs comme d’associer « Alpes du sud / 15 août à « chaleur ». Embrun, cela caille à 7 heures du mat dans la montée des puits, c’est bien connu depuis 3 ans.
Donc, bon, un peu de modération dans tes propos, « please »….comme tu dis…
En tant que possesseur d’un « cervélo », tu devrais constater qu’il y a le début de « cervelle » donc un embryon de neurones….dons un embryon de doute et de réflexion.
PS 5 : ne tente pas maintenant de « relativiser » tes propos en disant que tu parlais « seulement » des vélos.
Car les produits sont déjà là depuis 2 ans et performants, comme les « réparations » rapides des sportifs pros…
A méditer : « l’ignorance mène à l’intolérance et l’intolérance mène au… ».
Je te conseille de lire d’urgence « l’œuvre au noir » de Yourcenar et ses mémoires.
Car pour toi, affirmer de telles choses, c’est une « faute professionnelle », à moins d’enseigner les maths dans une peuplade retirée du monde.
PS 6 : le vainqueur du TDF 2006 encore à ce jour, car non encore déclassé à savoir M. Floyd L illustre bien à contrario ton propos : cadre et composants nano tubes carbone et quant à sa réparation de hanche, d’ici à ce qu’elle soit un peu « accélérée » via la génétique…de ses enfants…
Au lendemain de l’arrivée, il s’est de plus très vite « téléporté » en Espagne.
Comme quoi, voilà un belle synthèse de tout ce que tu réfutes !
1 : la définition.
« Les nanotechnologies sont l'ensemble des théories et techniques permettant de produire et manipuler des objets minuscules à l'échelle du milliardième de mètre (le nanomètre). C'est une technologie qui demande des outils de très haute précision pour déplacer les atomes un à un et visualiser ce qui se passe à une échelle aussi petite.
Les nanotechnologies sont nées en 1981 avec l'apparition d'un nouveau type de microscope (le microscope à force atomique) qui permet non seulement d’observer les atomes et les molécules à l’unité, mais aussi de les déplacer. En 1991, la manipulation d'atomes de carbone disposés en forme de tube a permis de fabriquer les premiers nanotubes six fois plus légers que l’acier et 100 fois plus rigides. Il servent à la fabrication de nano-seringues médicales de très haute précision. En bioinformatique , les biopuces utilisent les nanotechnologies. Et les recherches en robotique s’orientent, entre autres, vers la fabrication de nanorobots qui pourraient être envoyés dans le corps d’un homme malade pour délivrer des médicament à la molécule près ».
2 : quelques articles à suivre.
Article de 1997 ! ! !
Cela avance avec des produits dans le « grand public ».
« Un outil de nanoanalyse pour la nanotechnologie de demain
15/01/97
La physico-chimie du carbone, aujourd'hui en pleine expansion, s'intéresse de plus en plus aux nanotubes de carbone. Une méthode d'analyse locale des propriétés chimiques et électroniques de ces objets par spectroscopie des pertes d'énergie a été mise au point par une équipe du Laboratoire de physique des solides (CNRS-Université Paris 11) à Orsay, dirigée par Christian Colliex. Cette technique utilise un faisceau d'électrons de haute énergie, issu d'une source à effet de champ, focalisé en une sonde de diamètre inférieur au nanomètre ; elle a permis dans un premier temps d'effectuer des mesures spectroscopiques à très haute résolution spatiale sur un nanotube de carbone bien individualisé. Plus récemment et dépassant la simple analyse élémentaire, l'équipe d'Orsay a mis en évidence des modifications de densité d'états inoccupés pour des tubes de différents diamètres et composés d'une seule ou de plusieurs couches atomiques de graphite. Ces modifications sont induites respectivement par la courbure plus ou moins importante et par la présence ou l'absence de couches voisines dans ces structures tubulaires. Un tel outil d'analyse spectroscopique semble particulièrement adapté à l'amélioration des procédés de synthèse de ces nouvelles nanostructures qui voient le jour à un rythme de plus en plus rapide et dont les perspectives d'applications dans différents domaines tels que la catalyse, l'électronique ou la conception de matériaux composites nanostructurés sont prometteuses.
La physico-chimie du carbone est depuis quelques années en plein essor : c'est d'ailleurs dans ce domaine que travaillent les chercheurs Harold Kroto, Richard Smalley et Robert Curl, qui ont identifié la molécule fullerène C60, travail pour lequel ils ont reçu le prix Nobel de chimie 1996.
A partir de la molécule sphérique, les recherches s'orientent progressivement vers les structures tubulaires qui en dérivent, comme les nanotubes de carbone. Ce sont des objets cylindriques extrêmement fins constitués de quelques feuillets de carbone graphitique enroulés autour d'un cÏur creux, dont les premières images ont été publiées en 1991 par Sumio Iijima du laboratoire NEC au Japon. Au prix de modifications et de manipulations contrôlées, ces nanotubes de carbone offrent des perspectives d'applications nombreuses et variées : la catalyse (les vides intérieurs pourraient servir de nanochambres de réaction pour la catalyse hétérogène), l'électronique (avec ses possibilités d'intégration de nanofils conducteurs ou isolants, suivant leur architecture ou leur remplissage, en des réseaux de fils quantiques).
De plus, les propriétés remarquables de rigidité mécanique de ces nanotubes de carbone font d'eux des matériaux composites nanostructurés potentiels.
Dans ce contexte très dynamique, où les réalisations de nouvelles nanostructures se succèdent à grand rythme, une étape importante consiste en l'analyse locale des propriétés chimiques et électroniques de l'échantillon par spectroscopie des pertes d'énergie. Dans ce domaine, une technique très fine de spectroscopie a été mise au point par Christian Colliex et son équipe, du Laboratoire de physique des solides (CNRS-Université Paris Sud) à Orsay. Cette technique utilise un faisceau d'électrons de haute énergie, issu d'une source à effet de champ, focalisé en une sonde dont le diamètre peut être aussi fin qu'une fraction de nanomètre. Sous contrôle numérique, cette sonde est déplacée par sauts de quelques dixièmes de nanomètre à proximité ou à travers une de ces nanostructures à analyser pour interroger point par point la réponse des électrons de l'échantillon. Celle-ci se manifeste par l'apparition, dans le spectre des vitesses des électrons transmis, de structures révélatrices de la présence d'un certain type d'atomes. Lorsqu'on s'intéresse aux variations fines observées dans ces spectres de pertes d'énergie, il apparaît même des indices caractéristiques des états de liaison interatomiques.
C'est ainsi qu'au milieu des suies récoltées sur les électrodes ou sur les parois de la chambre à décharge par arc électrique dans laquelle sont préparés ces nanotubes de carbone, simples ou composites, il a été possible de prélever les échantillons au sein desquels l'observation en microscopie électronique permet de sélectionner, sous un grandissement de l'ordre du million, le nanotube individuel sur lequel effectuer des mesures spectroscopiques à très haute résolution spatiale.
Des nanotubes ainsi préparés par le Groupe de dynamique des phases condensées (CNRS-Université Montpellier
2) ont révélé le dopage possible des parois conductrices de graphite par substitution partielle de nitrure de bore
(isolant) ou de composé mixte C2BN sur des domaines de l'ordre de quelques nanomètres (*).
Par ailleurs l'équipe du Laboratoire de physique des solides d'Orsay a utilisé cette analyse fine pour montrer qu'elle avait réussi à recouvrir par capillarité la surface externe de nanotubes de carbone avec un film subnanométrique d'oxyde de vanadium, qui, étant chimiquement actif, peut constituer un nouveau type de support nanostructuré pour amorcer des voies originales de synthèse chimique (**).
Enfin, dépassant le stade de la simple analyse élémentaire, la comparaison des structures fines observées sur le seuil d'excitation du carbone, pour des tubes de différents diamètres et composés d'une seule ou de plusieurs couches atomiques de graphite, a montré sans ambiguïté les modifications de densités d'états inoccupés induites respectivement par la courbure plus ou moins importante des structures tubulaires et par la présence ou l'absence de couches voisines dans ces structures (***).
Un tel outil d'analyse spectroscopique est donc particulièrement adapté à la compréhension de l'architecture et de la chimie de ces nouvelles nanostructures et donc à l'amélioration de leurs procédés de synthèse. Des études menées actuellement dans le cadre du projet NEDO (Nouveaux matériaux nanotubulaires) par l'équipe d'Orsay en collaboration avec des chercheurs japonais du NEC et de l'Université de Tokyo, israéliens de l'Institut Weizmann et américains du MIT à Boston, devraient confirmer l'impact de ces tout derniers progrès en techniques d'analyse ponctuelle.
Ce travail a été aussi soutenu par le Programme interdisciplinaire du CNRS, Ultimatech.
Cf. également CNRS Info no 293, pp 7-8, 15 octobre 1994
Références :
* : O. Stéphan, P.M. Ajayan, C. Colliex, P. Redlich, J. M. Lambert, P. Bernier, P. Lefin ; Doping graphitic and carbon nanotube structures with boron and nitrogen ; Science 266, 1683-1685, 1994
** : P.M. Ajayan, C. Colliex ; Carbon nanotubes as removable templates for metal oxide nanocomposites and nanostructures ; Nature 375, 564-567,1995
*** : O. Stéphan, P.M. Ajayan, C. Colliex, F. Cyrot-Lackmann, E. Sandré ; Curvate-induced bonding changes in carbon nanotubes investigated by electron energy-loss spectroscopy ; Physical Review B 53, 13824-13829, 1996 »
Suite...
« Les constructeurs qui utilisent la nanotechnologie c'est franchement du vent...un petit coup d'oeil sur la recherche faite dans le domaine et tu le sais...
Qu'est ce qu'il y a? des nanobots qui courent entre les pieces du cadre pour rigidifier en temps reel? pleeeeeeeeeeaaaaase...
S'il y a une chose sortie recemment dans le monde du cycle qui est une supercherie marketing c'est bien ca...c'est du meme niveau que le dopage genetique...
Richie,
c'est vraiment tres naif tout ca...dopage genetique, nanotech...visiblement tu n'es pas dans le monde de la recherche...
j'ai oui dire que la teleportation etait interdite egalement... »
Je fais plusieurs post pour qu ce ne soit pas illisible avec quelques liens et articles.
On donne le Prix Nobel pour « rien », c’est nouveau !
Sauf à qu’un prix Nobel présent sur ce forum dise que les nanotubes sont une « escroquerie / surpercherie », je penserai pour ma part que c’est l’avenir : informatique, matériaux, médecine…
Les instances Américaines ont évalué les retombées financières de cette supercherie - escroquerie à environ 900 milliards de dollars, une broutille !
Faites une petite recherche rapide sur Google et vous verrez l’avalanche : Universités / CNRS / MITI / MIT….
Hum, il semble que tu ne sois pas non plus dans le monde la recherche, « M. FANCH M », car visiblement tu es quelque peu largué.
On n’attribue pas des prix Nobel à des Charlatans et on n’investit pas à l’échelle mondiale des milliards de dollars sur une « supercherie ».
Quelques liens et extraits dans les post qui suivent.
Le vélo est en seulement en « retard » par rapport à d’autres domaines, mais les produits Easton que j’ai pu essayer m’ont convaincu et ce n’est qu’un début.
Les marques qui n’utiliseront pas la nanotechnologie sont « mortes », tant l’écart de poids est signifiant.
Cannondale a du se mettre au carbone…pour survivre.
Quant au dopage génétique, je t’ai donné un exemple « concret » : prélèvement de cellules souches sur les embryons de footeux pros, pour le reste, demande à Lance Armstrong au Texas !
Donc un peu de lecture…
Les nanotubes, c’est en matière de carbone, la « création » d’un nouveau carbone avec des qualités sans équivalent : poids, rigidité, solidité…
Sinon, si je résume : Orbéa / BMC / BH ( ? : Giant : la résine seule) / Pinarello / Dedacciai / Kuota sont les premiers constructeurs vélo à utiliser cette nouvelle technologie coûteuse.
Balbutiements donc forcément, des progrès certains bientôt.
PS (pour Fanch M, les 4 qui suivent): d’après quelques lectures (j’essaye de progresser dans ma méconnaissance du « monde de la recherche », il semble qu’il y ait eu des expériences balbutiantes performantes, pour la téléportation : il y a même eu des couvertures de revues grand public sur la question, mais il vrai que tu es ailleurs, dans un pays qui d’ailleurs accumulent les prix Nobel, encore dernièrement) !
PS 2 : un peu moins de « certitude », à part de me montrer ton prix Nobel, car des prix Nobel « créent » des nano tubes carbone !
PS 3 : teste des produits Easton nano et après tu donnes ton avis sur la nano technologie… « actuelle » : une petite fourche Easton EC90 SLX par exemple sur ton Cervélo.
PS 4 : Petit test : toi qui « doute » des nano tubes, dopage génétique, crois-tu que l’Homme ait marché vraiment sur la Lune ? T’es tu un jour posé la question ?
La vérité que tu as apprise est-elle la bonne ? La vérité n’est-elle pas celle qui est commercialement la « bonne » ? Y a t-il des voyages touristiques sur la Lune ? Non.
En revanche, il y a des vélos pour partie nano, avec des composants nano, comme des composants de voiture, des raquettes de tennis, des composants informatiques (peut-être même dans ton micro : des nano tubes carbone, si si…).
Cela pour dire qu’avant de te transmuter dans la peau de Pascal à défaut de téléportation et d’affirmer « tes certitudes », passe par la case Descartes et doute un peu de ce que tu avances et tourne 7 fois ton clavier dans la bouche.
Avec cela, tu éviterais peut-être de dire n’importe quoi et de commettre des erreurs comme d’associer « Alpes du sud / 15 août à « chaleur ». Embrun, cela caille à 7 heures du mat dans la montée des puits, c’est bien connu depuis 3 ans.
Donc, bon, un peu de modération dans tes propos, « please »….comme tu dis…
En tant que possesseur d’un « cervélo », tu devrais constater qu’il y a le début de « cervelle » donc un embryon de neurones….dons un embryon de doute et de réflexion.
PS 5 : ne tente pas maintenant de « relativiser » tes propos en disant que tu parlais « seulement » des vélos.
Car les produits sont déjà là depuis 2 ans et performants, comme les « réparations » rapides des sportifs pros…
A méditer : « l’ignorance mène à l’intolérance et l’intolérance mène au… ».
Je te conseille de lire d’urgence « l’œuvre au noir » de Yourcenar et ses mémoires.
Car pour toi, affirmer de telles choses, c’est une « faute professionnelle », à moins d’enseigner les maths dans une peuplade retirée du monde.
PS 6 : le vainqueur du TDF 2006 encore à ce jour, car non encore déclassé à savoir M. Floyd L illustre bien à contrario ton propos : cadre et composants nano tubes carbone et quant à sa réparation de hanche, d’ici à ce qu’elle soit un peu « accélérée » via la génétique…de ses enfants…
Au lendemain de l’arrivée, il s’est de plus très vite « téléporté » en Espagne.
Comme quoi, voilà un belle synthèse de tout ce que tu réfutes !

1 : la définition.
« Les nanotechnologies sont l'ensemble des théories et techniques permettant de produire et manipuler des objets minuscules à l'échelle du milliardième de mètre (le nanomètre). C'est une technologie qui demande des outils de très haute précision pour déplacer les atomes un à un et visualiser ce qui se passe à une échelle aussi petite.
Les nanotechnologies sont nées en 1981 avec l'apparition d'un nouveau type de microscope (le microscope à force atomique) qui permet non seulement d’observer les atomes et les molécules à l’unité, mais aussi de les déplacer. En 1991, la manipulation d'atomes de carbone disposés en forme de tube a permis de fabriquer les premiers nanotubes six fois plus légers que l’acier et 100 fois plus rigides. Il servent à la fabrication de nano-seringues médicales de très haute précision. En bioinformatique , les biopuces utilisent les nanotechnologies. Et les recherches en robotique s’orientent, entre autres, vers la fabrication de nanorobots qui pourraient être envoyés dans le corps d’un homme malade pour délivrer des médicament à la molécule près ».
2 : quelques articles à suivre.
Article de 1997 ! ! !
Cela avance avec des produits dans le « grand public ».
« Un outil de nanoanalyse pour la nanotechnologie de demain
15/01/97
La physico-chimie du carbone, aujourd'hui en pleine expansion, s'intéresse de plus en plus aux nanotubes de carbone. Une méthode d'analyse locale des propriétés chimiques et électroniques de ces objets par spectroscopie des pertes d'énergie a été mise au point par une équipe du Laboratoire de physique des solides (CNRS-Université Paris 11) à Orsay, dirigée par Christian Colliex. Cette technique utilise un faisceau d'électrons de haute énergie, issu d'une source à effet de champ, focalisé en une sonde de diamètre inférieur au nanomètre ; elle a permis dans un premier temps d'effectuer des mesures spectroscopiques à très haute résolution spatiale sur un nanotube de carbone bien individualisé. Plus récemment et dépassant la simple analyse élémentaire, l'équipe d'Orsay a mis en évidence des modifications de densité d'états inoccupés pour des tubes de différents diamètres et composés d'une seule ou de plusieurs couches atomiques de graphite. Ces modifications sont induites respectivement par la courbure plus ou moins importante et par la présence ou l'absence de couches voisines dans ces structures tubulaires. Un tel outil d'analyse spectroscopique semble particulièrement adapté à l'amélioration des procédés de synthèse de ces nouvelles nanostructures qui voient le jour à un rythme de plus en plus rapide et dont les perspectives d'applications dans différents domaines tels que la catalyse, l'électronique ou la conception de matériaux composites nanostructurés sont prometteuses.
La physico-chimie du carbone est depuis quelques années en plein essor : c'est d'ailleurs dans ce domaine que travaillent les chercheurs Harold Kroto, Richard Smalley et Robert Curl, qui ont identifié la molécule fullerène C60, travail pour lequel ils ont reçu le prix Nobel de chimie 1996.
A partir de la molécule sphérique, les recherches s'orientent progressivement vers les structures tubulaires qui en dérivent, comme les nanotubes de carbone. Ce sont des objets cylindriques extrêmement fins constitués de quelques feuillets de carbone graphitique enroulés autour d'un cÏur creux, dont les premières images ont été publiées en 1991 par Sumio Iijima du laboratoire NEC au Japon. Au prix de modifications et de manipulations contrôlées, ces nanotubes de carbone offrent des perspectives d'applications nombreuses et variées : la catalyse (les vides intérieurs pourraient servir de nanochambres de réaction pour la catalyse hétérogène), l'électronique (avec ses possibilités d'intégration de nanofils conducteurs ou isolants, suivant leur architecture ou leur remplissage, en des réseaux de fils quantiques).
De plus, les propriétés remarquables de rigidité mécanique de ces nanotubes de carbone font d'eux des matériaux composites nanostructurés potentiels.
Dans ce contexte très dynamique, où les réalisations de nouvelles nanostructures se succèdent à grand rythme, une étape importante consiste en l'analyse locale des propriétés chimiques et électroniques de l'échantillon par spectroscopie des pertes d'énergie. Dans ce domaine, une technique très fine de spectroscopie a été mise au point par Christian Colliex et son équipe, du Laboratoire de physique des solides (CNRS-Université Paris Sud) à Orsay. Cette technique utilise un faisceau d'électrons de haute énergie, issu d'une source à effet de champ, focalisé en une sonde dont le diamètre peut être aussi fin qu'une fraction de nanomètre. Sous contrôle numérique, cette sonde est déplacée par sauts de quelques dixièmes de nanomètre à proximité ou à travers une de ces nanostructures à analyser pour interroger point par point la réponse des électrons de l'échantillon. Celle-ci se manifeste par l'apparition, dans le spectre des vitesses des électrons transmis, de structures révélatrices de la présence d'un certain type d'atomes. Lorsqu'on s'intéresse aux variations fines observées dans ces spectres de pertes d'énergie, il apparaît même des indices caractéristiques des états de liaison interatomiques.
C'est ainsi qu'au milieu des suies récoltées sur les électrodes ou sur les parois de la chambre à décharge par arc électrique dans laquelle sont préparés ces nanotubes de carbone, simples ou composites, il a été possible de prélever les échantillons au sein desquels l'observation en microscopie électronique permet de sélectionner, sous un grandissement de l'ordre du million, le nanotube individuel sur lequel effectuer des mesures spectroscopiques à très haute résolution spatiale.
Des nanotubes ainsi préparés par le Groupe de dynamique des phases condensées (CNRS-Université Montpellier
2) ont révélé le dopage possible des parois conductrices de graphite par substitution partielle de nitrure de bore
(isolant) ou de composé mixte C2BN sur des domaines de l'ordre de quelques nanomètres (*).
Par ailleurs l'équipe du Laboratoire de physique des solides d'Orsay a utilisé cette analyse fine pour montrer qu'elle avait réussi à recouvrir par capillarité la surface externe de nanotubes de carbone avec un film subnanométrique d'oxyde de vanadium, qui, étant chimiquement actif, peut constituer un nouveau type de support nanostructuré pour amorcer des voies originales de synthèse chimique (**).
Enfin, dépassant le stade de la simple analyse élémentaire, la comparaison des structures fines observées sur le seuil d'excitation du carbone, pour des tubes de différents diamètres et composés d'une seule ou de plusieurs couches atomiques de graphite, a montré sans ambiguïté les modifications de densités d'états inoccupés induites respectivement par la courbure plus ou moins importante des structures tubulaires et par la présence ou l'absence de couches voisines dans ces structures (***).
Un tel outil d'analyse spectroscopique est donc particulièrement adapté à la compréhension de l'architecture et de la chimie de ces nouvelles nanostructures et donc à l'amélioration de leurs procédés de synthèse. Des études menées actuellement dans le cadre du projet NEDO (Nouveaux matériaux nanotubulaires) par l'équipe d'Orsay en collaboration avec des chercheurs japonais du NEC et de l'Université de Tokyo, israéliens de l'Institut Weizmann et américains du MIT à Boston, devraient confirmer l'impact de ces tout derniers progrès en techniques d'analyse ponctuelle.
Ce travail a été aussi soutenu par le Programme interdisciplinaire du CNRS, Ultimatech.
Cf. également CNRS Info no 293, pp 7-8, 15 octobre 1994
Références :
* : O. Stéphan, P.M. Ajayan, C. Colliex, P. Redlich, J. M. Lambert, P. Bernier, P. Lefin ; Doping graphitic and carbon nanotube structures with boron and nitrogen ; Science 266, 1683-1685, 1994
** : P.M. Ajayan, C. Colliex ; Carbon nanotubes as removable templates for metal oxide nanocomposites and nanostructures ; Nature 375, 564-567,1995
*** : O. Stéphan, P.M. Ajayan, C. Colliex, F. Cyrot-Lackmann, E. Sandré ; Curvate-induced bonding changes in carbon nanotubes investigated by electron energy-loss spectroscopy ; Physical Review B 53, 13824-13829, 1996 »
Suite...