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vu sur le blog de mon pote "trimad" alias paul lanat du monaco triathlon .

voir les commentairs , je partage totalement son avis sauf que je trouve qu'il oublie qu'il faut ètre aussi assez ferme voir agressif quelquefois pour obliger l'athlète à se dépasser et qu'il ait la rage

"Je rapelle la question initiale:
Peut-on ètre Entraineur et compétiteur à la fois au sein de son club de triathlon?

Voici ma vision des choses:
Afin d'ètre performant en sport et particulièrement en triathlon, il faut se préparer sérieusement.
Cette préparation comprends l'entrainement physique et surtout mental.
L'alimentation,la récupération,la stratégie de course,le matos sont aussi des facteurs à ne pas négliger.
Réussir à coordonner tous ces paramètres est difficile et demande une expérience conséquente (que je ne possède pas encore)

Focalisons nous sur l'aspect physique & mental.
L'accompagnement mental du triathlète joue un rôle direct dans la performance du sujet.

Dans le cas des groupes d'ages et triathlète amateur & c'est mon cas,cette démarche est très souvent utilisée:
Souvent un membre du club qui possède les formations adéquates prends le rôle du coach avec en parallèle une activité en compétition.
C'est une démarche logique et classique car les coachs diplomés sont rares:

Malgré tout il est indéniable que quelques régles de bases doivent ètre respecteés afin que cette démarche soit efficace et soutenue par tous.

Le rôle du coach sera double (j'insiste la dessus)

Le premier rôle sera l'accompagnement technique:
-Suivi des entrainements:
Séance à structurer & animation du groupe.
Prise de temps et suivi des perfs de chacun (fractionner sur piste par exemple).
-Conseil technique:
Observation des défauts de chacun et conseils pour amélioration.
Conseil sur matériel & technique de course.

Le second rôle sera l'accompagnement mental des athlètes.
Le coach devra soutenir sans retenue les triathlètes du groupe.
Quand je dis soutien c'est un soutien sans rélache,
c'est des encouragements réguliers,
c'est des félicitations sur les résultats ou les efforts faits à l'entrainement,
c'est des féliciations sur les sacrifices effectués
c'est des mises en valeur de l'athlète
c'est savoir se mettre au niveau de l'athlète,l'ecouter,le conseiller
Ce soutien psychologique de l'entraineur permettra la mise en place d'un climat de confiance, l'épanouissement total de l'athlète et d'un terrain propice à la performance.

Il est indéniable que ce soutien ne pourra se mettre en place qu'à partir du moment ou la fierté et l'ego du compétiteur coach soient mis au placard au profit du groupe.
Ce comportement d'humilité et la mise en berne de l'ego est la clef principale du succés.

Le double rôle entraineur/comprétiteur est donc possible à conditions que ces règles soient respectées.
Dans le cas contraire, il est clair que les athlètes remettront en cause la stratégie mise en place (rôle double entraineur compétiteur) & que le dénigrement sera roi.

C'est ma vision merci de vos réactions

Sportivement ,Paul bogosse............ "

j'ai connu cela lorsque je faisais de l'aviron.j'étais aux portes de l'équipe nationale et l'entraineur du club qui visait aussi cela ne supportait pas mes perfs...il me bachait sans cesse.j'ai changé de sport avec moins de réussite en terme de niveau de perf mais au moins je vais comme je le sens coté entrainement ( j'ai une formation d'éducateur sportif,ça aide..)et je me suis mise à coacher d'autres en prenant soin de veiller en priorité au coté relationnel.au début je suis un point de repère:on va pas se laisser battre par "la" coach!! et j'ai des super souvenirs lorsqu'ils arrivaient enfin a me doubler: le sourire jusqu'aux oreilles! ben j'avour que cela est trés plaisant de se faire taper par ses élèves..c'est que l'on ne fait pas du boulot trop mauvais.
ensuite quand au fil des années,des liens d'amitié se sont créés et l'éducateur devient accompagnateur de vie,témoin de l'évolution de la personne...certains me sont fidèles depuis 15 ans car ils savent qu'en cas de coup de dur ,l'amie est là.
le + fidèle est même devenu aussi éducateur mais a toujours besoin de mon avis pour organiser sa saison et sait que j'ai une étude objective et non pas intéressée...aprés un hiver où sa mère a du se faire opérer d'une sale maladie,je l'ai soutenu,motivé dans sa prépa pour lanzarote où il a moyennement tourné.suite à cela je lui ai expliqué les pourquois et les comments de sa contre-perf,on a remis les choses à plat pour Gérardmer:
sa meilleure course depuis....la début !
le fait que je sois une femme modifie les choses je pense.
aprés en tant que compétitrice,ils suivent ce que je fais et de leur coté m'encouragent aussi.je pense que si le coach sait garder sa place,il arrive un lien qu'on appelle respect mutuel.là notre objectif ,à plusieurs est de faire un max de courses ensemble.
le coach qui n'a pas vécu pleinement sa carrière et qui a beaucoup de regrets,qui est aigri n'apporte rien de bon.si en plus il n'est pas clean.....

l'ideal c'est de courrir encore mais sans arriere pensee, pour le fun...Le coatch est alors disponible et surtout attentif aux autres. Et oui le triathlete est un peu (tout prtit peu) égoiste. Je ne crois pas a l'entreineur cotchant sans arriere pensée une équipe de haut niveau en s'incluant...Un competiteur est un competiteur et heureusement.