"le sport est l'opium du peuple"
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"le sport est l'opium du peuple"
Je voulais savoir ce que vous pensez de ce sujet "le sport est l'opium du peuple", c'est pour m'éclairer dans une disserte de français qu'on étudie en ce moment.
Donc les sportifs un peut littéraire, ayant envie de déveloper le sujet avec votre penser, laisser moi un petit commentaire, merci.
Donc les sportifs un peut littéraire, ayant envie de déveloper le sujet avec votre penser, laisser moi un petit commentaire, merci.
Re: "le sport est l'opium du peuple"
C'est une disserte...Donc ce que ton prof veut c'est ton developpement du sujet...pas celui de quelqu'un d'autre. De preference sans (trop) de fautes d'orthographe (que + subjonctif, peu(t), developper, pensee, laissez...)trinatmath a écrit :Je voulais savoir ce que vous pensez de ce sujet "le sport est l'opium du peuple", c'est pour m'éclairer dans une disserte de français qu'on étudie en ce moment.
Donc les sportifs un peut littéraire, ayant envie de déveloper le sujet avec votre penser, laisser moi un petit commentaire, merci.

ca depend comment tu le prends...c'est suffisamment vague (ou bidon) pour pouvoir tourner le sujet un peu dans le sens que tu veux...par exemple, le sport comme substitut de guerre au 21eme siecle...Valerian a écrit :en toute franchise, c'est à chier comme sujet, le prof le prendra comme un jeu de mot prétentieux et sans réel fond. oublie les métaphores pour le titre, au moins tant que tu es à l'école...
comme moyen d'expression des nationalismes tu veux dire... moi je le vois plus côté socio "le sport comme outil au service du développement personnel et de la culture identitaire", hop, un p'tit coup de bourdieu, ascencion sociale pour les CSP- , et toc, le sport révolutionne l'ordre social établi depuis des siècles dans la société, et, chose incongrue il y a quelques dizaines d'années, les noirs s'afanchissent des considérations raciales pour s'élever dans la société.FanchM a écrit :ca depend comment tu le prends...c'est suffisamment vague (ou bidon) pour pouvoir tourner le sujet un peu dans le sens que tu veux...par exemple, le sport comme substitut de guerre au 21eme siecle...Valerian a écrit :en toute franchise, c'est à chier comme sujet, le prof le prendra comme un jeu de mot prétentieux et sans réel fond. oublie les métaphores pour le titre, au moins tant que tu es à l'école...
là c'est au goût du jour, ça fait pleurer dans les chaumières, problème, si sa prof est abonnée à l'huma, elle risque de pas bien intégrer la notion de capitalisme dans le sport et ça va mal se passer pour notre ami.
Hard ain't enough
- tseusitchu
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- Localisation : presque complètement à l'Ouest
Faire faire ses disserts par forum interposé , quelle honte
!
Mais en même temps on ne peut pas avoir beaucoup de compassion pour un prof de français à l'imaginaire si pauvre qu'il doit puiser ses sujets dans l'actu télé la plus immédiate ...
Il ne me parait donc pas choquant de t'aider de façon éhontée !!!
Surtout qu'Onlinetri est un forum de sport qui est en train de devenir une référence pour tous ceux qui veulent penser le sport occidental , la politique française , la tendance sur les bikinis , ou s'initier à quelques arts martiaux
.
Voici tout au plus quelques clés :
1) La généalogie de l'expression "opium du peuple" mérite d'être éclairée : la formule est souvent attribuée à karl Marx qui ne faisait en fait que recycler la pensée féconde de ce brave Manu Kant :
" Pour certaines gens, les cantiques sont un opium pour la conscience et un oreiller sur lequel on peut tranquillement dormir."
(Emmanuel Kant / 1724-1804 / Réflexions sur l'éducation)
2) D'origine kantienne ou marxiste , la question d'une addiction populaire liée au sport reste entière et appelle une 1ère remarque de fond . Si par sport on entend pratique sportive , il n'y a aucune crainte à avoir pour les masses : leur pratique sportive la plus courante se cantonnant à la marche , agrémentée ou non de la tenue d'un chien en laisse .
Le sujet devient plus fécond si on considère que le sport est aujourd'hui indissociable du spectacle qu'il génère , au point de laisser croire que certains sports n'existent d'abord que pour être regardés ( je pense aux matchs de beach-volley féminin ) .
Dans l'hypothèse d'une sanctification du sport par les médias , force est de reconnaître les quelques arguments confirmant la singulière addiction provoquée par le spectacle sportif :
- caractère répétitif et très codifié du spectacle , qui renforce la force d'imprégnation de la substance télévisuelle . Souvenez-vous de jean-pierre Papin expliquant à feu Thierry Roland qu'il avait la chair de poule à chaque fois qu'il entendait la petite musique annonçant dans le stade le début de la retransmission de la champion's league .
- plaisir intense mais de courte durée , suivi d'une phase de "moins-être" qu' Edgar Morin évoque sans ironie en parlant "d'immense orgasme collectif du 13 juillet 1998, suivi d'une mélancolie post-coïtale ".
- souffrance physique et mentale importante lorsque le spectacle s'arrête brutalement , par exemple lorsque votre compagne éteint sans ménagement la télé alors que Juninho vient de s'élancer pour tirer un coup-franc .
- déshumanisation lorsque le spectacle sportif n'est plus une rite d'initiation à des valeurs furieusement humaines comme le courage , l'abnégation ou l'entraide , mais dérive vers la barbarie : du Heyssel , qui avait inspiré à l'écrivain Anthony Burgess la honte d'être Anglais , à l'agonie du PSG cette semaine .
- dégradation physique progressive , au fur et à mesure que s'accumulent les paquets éventrés de pépitos et de shipters au pied du canapé ( ou carrément glissés sous le canapé , ça fait plus propre !) .
3) Au fond , ce n'est pas tellement la réalité d'une addiction dans le sport spectacle qui mérite réflexion . Son évidence est telle aujourd'hui que le sujet "sport , opium du peuple " ..." trahirait presque comme une propension suspecte de son auteur pour l'onanisme cérébral
.
En revanche , le fait de savoir à qui profite exactement le crime mériterait un examen plus pointu . Et une interview musclée de Patrick Le LAY
.
Non ?

Mais en même temps on ne peut pas avoir beaucoup de compassion pour un prof de français à l'imaginaire si pauvre qu'il doit puiser ses sujets dans l'actu télé la plus immédiate ...
Il ne me parait donc pas choquant de t'aider de façon éhontée !!!
Surtout qu'Onlinetri est un forum de sport qui est en train de devenir une référence pour tous ceux qui veulent penser le sport occidental , la politique française , la tendance sur les bikinis , ou s'initier à quelques arts martiaux

Voici tout au plus quelques clés :
1) La généalogie de l'expression "opium du peuple" mérite d'être éclairée : la formule est souvent attribuée à karl Marx qui ne faisait en fait que recycler la pensée féconde de ce brave Manu Kant :
" Pour certaines gens, les cantiques sont un opium pour la conscience et un oreiller sur lequel on peut tranquillement dormir."
(Emmanuel Kant / 1724-1804 / Réflexions sur l'éducation)
2) D'origine kantienne ou marxiste , la question d'une addiction populaire liée au sport reste entière et appelle une 1ère remarque de fond . Si par sport on entend pratique sportive , il n'y a aucune crainte à avoir pour les masses : leur pratique sportive la plus courante se cantonnant à la marche , agrémentée ou non de la tenue d'un chien en laisse .
Le sujet devient plus fécond si on considère que le sport est aujourd'hui indissociable du spectacle qu'il génère , au point de laisser croire que certains sports n'existent d'abord que pour être regardés ( je pense aux matchs de beach-volley féminin ) .
Dans l'hypothèse d'une sanctification du sport par les médias , force est de reconnaître les quelques arguments confirmant la singulière addiction provoquée par le spectacle sportif :
- caractère répétitif et très codifié du spectacle , qui renforce la force d'imprégnation de la substance télévisuelle . Souvenez-vous de jean-pierre Papin expliquant à feu Thierry Roland qu'il avait la chair de poule à chaque fois qu'il entendait la petite musique annonçant dans le stade le début de la retransmission de la champion's league .
- plaisir intense mais de courte durée , suivi d'une phase de "moins-être" qu' Edgar Morin évoque sans ironie en parlant "d'immense orgasme collectif du 13 juillet 1998, suivi d'une mélancolie post-coïtale ".
- souffrance physique et mentale importante lorsque le spectacle s'arrête brutalement , par exemple lorsque votre compagne éteint sans ménagement la télé alors que Juninho vient de s'élancer pour tirer un coup-franc .
- déshumanisation lorsque le spectacle sportif n'est plus une rite d'initiation à des valeurs furieusement humaines comme le courage , l'abnégation ou l'entraide , mais dérive vers la barbarie : du Heyssel , qui avait inspiré à l'écrivain Anthony Burgess la honte d'être Anglais , à l'agonie du PSG cette semaine .
- dégradation physique progressive , au fur et à mesure que s'accumulent les paquets éventrés de pépitos et de shipters au pied du canapé ( ou carrément glissés sous le canapé , ça fait plus propre !) .
3) Au fond , ce n'est pas tellement la réalité d'une addiction dans le sport spectacle qui mérite réflexion . Son évidence est telle aujourd'hui que le sujet "sport , opium du peuple " ..." trahirait presque comme une propension suspecte de son auteur pour l'onanisme cérébral

En revanche , le fait de savoir à qui profite exactement le crime mériterait un examen plus pointu . Et une interview musclée de Patrick Le LAY

Non ?
- leptospira
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- Inscription : 18 mai 2005, 10:09
- Localisation : Montpellier
tseusitchu a écrit : Si par sport on entend pratique sportive , il n'y a aucune crainte à avoir pour les masses : leur pratique sportive la plus courante se cantonnant à la marche , agrémentée ou non de la tenue d'un chien en laisse .
Le sujet devient plus fécond si on considère que le sport est aujourd'hui indissociable du spectacle qu'il génère , au point de laisser croire que certains sports n'existent d'abord que pour être regardés ( je pense aux matchs de beach-volley féminin ) .

20/20
Embrunman, Norseman, Nice, c'est fait.
Aux suivants : Altriman et Ch'triman
Bon à rien, mais prêt à tout. Sechitsu Spirit.
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