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La semaine de recup
Publié : 21 avr. 2007, 15:04
par lévrier94
bonjour, je vourdais savoir à quoi doit ressembler une semaine de recup (volume, intensités, nbre de séances, divers contenus) pour faire marcher au max la surcompensation sans pour autant perdre les acquis. sachant que mes plus grosses semaines tournent à 10h, avec 6 à 7 séances.
Publié : 21 avr. 2007, 16:04
par henry

ensuite

Publié : 21 avr. 2007, 19:29
par maraud
vu le temps annoncé, je dirai SEA, SEX and SUN....
Non 2nat -45min-, 1bike -60kms sans forcer- 1CAP-145-150bpm/45min à 1H- me semble etre une bonne semaine de repos. Gaffe à ce que tu manges (quantité!) et joue la carte du sommeil.
Re: La semaine de recup
Publié : 21 avr. 2007, 20:38
par ironpat
lévrier94 a écrit :bonjour, je vourdais savoir à quoi doit ressembler une semaine de recup (volume, intensités, nbre de séances, divers contenus) pour faire marcher au max la surcompensation sans pour autant perdre les acquis. sachant que mes plus grosses semaines tournent à 10h, avec 6 à 7 séances.
plus simple

*
divises par 2 tes grosses semaines
et hop récup ,pas d'intensité
et un affutage en régle

Publié : 21 avr. 2007, 22:37
par Yogui
Je crois que pour l'affutâge c'est au contraire diminuer la quantité mais conservé l'intensité.
Publié : 22 avr. 2007, 06:16
par ironfreddo
ça confirme ce qu'il se dit les triathletes ne savent pas se reposer!!!!!
on est presque tous d'accord pour programmer une grosse semaine, mais dés qu'il s'agit de repos ........ on est vraiment des gros bourrin!!!
enfin comme j'avais prévu repos aujourd'hui et qu'il est annoncé un journée magnifique, je vais voter et puis je .............. vais rouler!!!!
repos demain....
allez voter!!!

La semaine de recup
Publié : 22 avr. 2007, 07:47
par lévrier94
certains entraineurs comme brett sutton ont critiqué la planification du type 3 semaines dures/ 1 facile (bouquin "regards d'experts sur le triathlon") , pretextant que les acquis se perdent.. si je ne me trompe pas, j'ai lu un post ici même ou spin critiquait aussi cette planif..
alors quelle planif pour la recup ?
yo
Publié : 22 avr. 2007, 08:17
par magnus
Je suis en pleine semaine de récup (voir mon post "je suis cuit.....")
je tourne souvent au alentour des 14-15h....avec une moyenne de 11h/sem
Après un entrainements progressifs depuis novembre 2006 (quoi que a mon avis trop chargé en février-mars) j'ai senti le besoin de couper un peu et de laisser récuperer la machine. en fait, je ne me sens pas du tout fatigué ou cramé ou quoi que ce soit, mais je sens que les cuisses sont chargés et qu'elles sont saturées. J'ai toujours bcp de motivation, mes entrainements endurance se passe sans problème mais lorsqu'il s'agit de forcer (surtout a vélo) je suis très vite a saturation au niveau des quadriceps.......
Donc cette semaine de récup :
Lundi : 3000m natation
Mardi : rien
Mercredi : 2h vélo travailler la position aero + moulinette
Jeudi : 3000m natation
Vendredi : rien (resto bien arrosé de plus de 4h a midi.....hic....)
samedi : 2h vélo moulinette (27 km/h de moyenne)
dimanche : 50' CAP + 2500m natation
Donc +- 8h/sem
+ 2 x séance de kiné : massage, drainage, décrassage
Semaine prochaine idem, mais avec un peu plus de vélo et de CAP + 3 x massage kiné et bottes de drainage.
Ensuite : 8 dernieres semaines d'entrainements avant Zurich.
Voila, @+
Re: La semaine de recup
Publié : 22 avr. 2007, 08:58
par PLUDJAMB
lévrier94 a écrit :certains entraineurs comme brett sutton ont critiqué la planification du type 3 semaines dures/ 1 facile (bouquin "regards d'experts sur le triathlon") , pretextant que les acquis se perdent.. si je ne me trompe pas, j'ai lu un post ici même ou spin critiquait aussi cette planif..
alors quelle planif pour la recup ?
C'est valable pour des pros. Evident que le pro qui s'entraîne pour gagner des secondes sur un CD, va perdre de ses capacités (i.e. quelques secondes au 1500 NL) s'il lêve le pied ne serait ce qu'une semaine.
Mais le pimpim moyen qui en est à gagner des heures sur un IM (moi, par exemple) s'il arrête complètement son entrainement pendant une semaine après trois semaines dures, il ne pourra que mieux s'en porter. Il ferait même mieux de lever le pied après deux semaines.
Prends le bouquin "daniel's running formula", qui est (paraît-t-il), considéré comme une référence en matière d'entrainement : ça commence par : "dix foulées faciles, dix foulées difficiles, cent foulées faciles, cent foulées difficiles..." bref, pour lui faut alterner hard/easy
D'après Marc Quallaine : "quand t'es cramé, tu écris le R de Repos dans ton carnet d'entraînement, tu le poses et tu vas jouer à la baballe"
Evidemment, le plus dur, c'est de déterminer que t'es cramé (et également de l'admettre...). La récup, c'est comme les perfs, c'est très personnel, (pas de recettes à appliquer point par point) il faut surtout bien se connaître pour bien la gérer.
Si tu n'y arrives pas, t'essayes : deux jours/ un jour, trois semaines/une semaine, etc... au bout d'une ou deux saisons, tu trouveras bien la bonne formule...
Re: yo
Publié : 22 avr. 2007, 11:24
par anax
magnus a écrit : et bottes de drainage
sauf cas pathologique....ca c'est vraiment n importe quoi
désolé
anax
Publié : 22 avr. 2007, 11:37
par NEMO
Bonjour à tous,
Je suis actuellement en dernière année de licence STAPS mention entraînement sportif et je réalise un mémoire s'intitulant "tentative de détermination des réponses individuelles de l'organisme à l'entraînement en vue d'une individualisation optimale de la planification".
Je traite donc un peu (voir beaucoup) dans ce mémoire la question qui est posée dans ce post. Et voici ce qui ressort de ma revue de littérature :
- tout d'abord il ne faut pas confondre semaine de récupération et affûtage : la semaine de récup a pour but principal de récupérer un peu pour pouvoir encaisser les semaines à venir (planification 3 semaines difficiles/1 semaine de récup) alors que l'affûtage a pour but principal d'éliminer toute le fatigue accumulée par l'organisme (ou du moins le maximum) pour pouvoir exprimer toutes les adaptations engendrées par l'entraînement en vue de réaliser une perf maximale le jour d'un objectif.
- Cependant, si on ne s'intéresse qu'à l'affûtage, la période optimale est très variable d'un individu à l'autre : certains organismes n'ont besoins que de très peu de temps pour dissiper la fatigue alors que d'autres ont besoin de beaucoup de temps. De plus, durant cette période, le niveau d'adaptatrion doit resté le plus haut possible. Or, là encore, chez certains le niveau d'adaptation reste élevé assez longtemps alors que chez d'autres il diminue rapidement.
-les études scientifiques ont montré quand même certaines choses :
1/ des réduction importantes du volume d'entraînement de l'ordre de 60 à 90% produisent des réponses physiologiques très positives chez des sujets très entraînés
2/ Pour des sujets très entraînés il est préférable de garder la même fréquence d'entraînement, pour des sujets moins entraînés elle peut être diminuée jusqu'à 30-50%
3/ la durée de la période daffûtage est très individuelle ele peut être comprise entre 4 et 28 jours.
4/ La meilleure façon de réduire l'entraînement n'est pas de façon brutal mais plutôt une diminution exponentielle rapide;
5/ enfin et surtout le maintien de l'intensité est indispensable pour éviter le désentraînement.
Avec ceci les études ont montré qu'on peut espérer une amélioration moyenne des performances de l'ordre de 1 à 6%.
Cependant, pour des athlètes qui s'entraînent peu, le niveau de fatigue accumulée n'étant pas très important, une période d'affûtage n'est pas toujours nécessaire et peut parfois avoir l'effet inverse puisque l'organisme la perçoit comme un désentraînement.
Si certains veulent quelques précisions je peux leur envoyer par mail ma revue de littérature (vous pourrez en plus me dire ce que vous en pensez puisque je dois la rendre le 4 mai prochain, ça me ferait quelques critiques constructives

)
Donnez moi votre adresse mail en mp si vous êtes intéressez.
Publié : 22 avr. 2007, 11:49
par PLUDJAMB
NEMO a écrit :Bonjour à tous,
Je suis actuellement en dernière année de licence STAPS mention entraînement sportif et je réalise un mémoire s'intitulant "tentative de détermination des réponses individuelles de l'organisme à l'entraînement en vue d'une individualisation optimale de la planification".
Mince, rien que de lire ça, ça fatigue déjà...
Ci-dessous quelques petites questions pour mieux cerner le sujet, merci d'avance pour tes réponses :
NEMO a écrit :De plus, durant cette période, le niveau d'adaptatrion doit resté le plus haut possible. Or, là encore, chez certains le niveau d'adaptation reste élevé assez longtemps alors que chez d'autres il diminue rapidement.
Est ce que le test de RuffierDickson est suffisament valable pour juger ce niveau de désadaptation ? Dans la négative, existe-t-il des tests fiables en mesure de mesurer ce niveau ?
NEMO a écrit : Pour des sujets très entraînés il est préférable de garder la même fréquence d'entraînement, pour des sujets moins entraînés elle peut être diminuée jusqu'à 30-50%
C'est à dire : "la même fréquence d'entraînement" ? le même nombre de séances, ou la même intensité ?
NEMO a écrit :Avec ceci les études ont montré qu'on peut espérer une amélioration moyenne des performances de l'ordre de 1 à 6%.
Sur une période de combien de temps ? sur un cycle d'entraînement, sur un microcycle ?
NEMO a écrit :Cependant, pour des athlètes qui s'entraînent peu, le niveau de fatigue accumulée n'étant pas très important, une période d'affûtage n'est pas toujours nécessaire et peut parfois avoir l'effet inverse puisque l'organisme la perçoit comme un désentraînement.
Pour toi, quelle est la définition de "s'entraîner peu" ? (et par opposition : de "s'entraîner beaucoup" ?)
Publié : 22 avr. 2007, 12:39
par NEMO
PLUDJAMB a écrit :NEMO a écrit :Bonjour à tous,
Je suis actuellement en dernière année de licence STAPS mention entraînement sportif et je réalise un mémoire s'intitulant "tentative de détermination des réponses individuelles de l'organisme à l'entraînement en vue d'une individualisation optimale de la planification".
Mince, rien que de lire ça, ça fatigue déjà...
Ci-dessous quelques petites questions pour mieux cerner le sujet, merci d'avance pour tes réponses :
NEMO a écrit :De plus, durant cette période, le niveau d'adaptatrion doit resté le plus haut possible. Or, là encore, chez certains le niveau d'adaptation reste élevé assez longtemps alors que chez d'autres il diminue rapidement.
Est ce que le test de RuffierDickson est suffisament valable pour juger ce niveau de désadaptation ? Dans la négative, existe-t-il des tests fiables en mesure de mesurer ce niveau ?
NEMO a écrit : Pour des sujets très entraînés il est préférable de garder la même fréquence d'entraînement, pour des sujets moins entraînés elle peut être diminuée jusqu'à 30-50%
C'est à dire : "la même fréquence d'entraînement" ? le même nombre de séances, ou la même intensité ?
NEMO a écrit :Avec ceci les études ont montré qu'on peut espérer une amélioration moyenne des performances de l'ordre de 1 à 6%.
Sur une période de combien de temps ? sur un cycle d'entraînement, sur un microcycle ?
NEMO a écrit :Cependant, pour des athlètes qui s'entraînent peu, le niveau de fatigue accumulée n'étant pas très important, une période d'affûtage n'est pas toujours nécessaire et peut parfois avoir l'effet inverse puisque l'organisme la perçoit comme un désentraînement.
Pour toi, quelle est la définition de "s'entraîner peu" ? (et par opposition : de "s'entraîner beaucoup" ?)
Je vais tenter de répondre à certaines de tes questions mais je n'ai pas toutes les réponses :
1/ "fréquence d'entraînement" signifie en effet nombre de séance par jour ou par semaine.
2/ l'ordre de grandeur de 1 à 6% concernant l'amélioration de perf est le résultat de plusieur études dont la durée des prériodes d'entraînement variaient. Cependant, les auteurs s'accordent à dire qu'une période d'entraînement de 3 mois est le minimum pour observer cette amélioration.
3/ "s'entraîner peu" est un peu vague en effet mais on touche la une des limites de l'entraînement : 15 heures d'entraînement pour un sport co est énorme, ceci correspond parfois à peine à des sujets de niveau international. A l'inverse, il n'est pas rare dans notre sport ou bien encore dans le cyclisme de voir des athlètes de niveau régional s'entraîner une vingtaine d'heure alors que certains pros s'entraînenent parfois jusqu'à 35h. Il est donc difficile de déterminer la limite entre entraînement léger, modérér et important. d'autant que la notion d'intensité joue son rôle. 10h d'entraînement avec 90% d'intensité peut avoir plus d'effet que 20h à dominante allure 1.
4/ Enfin dans mon mémoire je ne me suis pas trop intéressé à la décroissance du niveau d'adaptation mais beaucoup plus au à la décroissance du niveau de fatigue. Et pour tout dire ce n'est pas très simple, il n'existe aucune méthode précise de nos jours pour déterminer ces décroissances de fatigue et d'adaptation, c'est pourquoi quasiment tous les entraîneurs utlisent des valeurs moyennes du genre "48h après une séance de VMA pour refaire une séance d'intensité"; Or ceci n'est pas très précis et conduit à des planif un peu approximatives. les scientifiques travaillent actuellement sur un modèle mathématique (modèle de Banister) qui permettrait de déterminer ces réponses individuelles mais c'est assez contraignant pour le sujet et pas très simple d'utilisation.
La semaine de recup
Publié : 22 avr. 2007, 17:52
par lévrier94
vraiment interessant tout cela! si j'avais choisi des sujets aussi passionnants dans mon cursus scolaire, j'aurais surement pas laché la fac!!