des portions qui seront complétées, car même un an après, des souvenirs remontent et aucune miette n'est perdue sur cette épreuve, faut pô gâcher qui dirait l'homme au bonnet !!
"Il est agréable d'être important, mais il est plus important d'être agréable" et pour appliquer cette devise allez sur www.bilbo-wheel.over-blog.com pour me rejoindre!!
Beau CR et bravo pour ta perf
Découvert récemment sur plusieurs classements (Nice 2004 et 2005,Embrun 2006) voir même sur un marathon sec (- 3h) que nous avons un niveau a peu prés semblable
Donc, si Roth pour moi en 2008, se sera un ptit 10h06
stef65 a écrit :Beau CR et bravo pour ta perf
Découvert récemment sur plusieurs classements (Nice 2004 et 2005,Embrun 2006) voir même sur un marathon sec (- 3h) que nous avons un niveau a peu prés semblable
Donc, si Roth pour moi en 2008, se sera un ptit 10h06
damned tu bosses a l'IPGN pour etre renseigné si bien sur mon cursus triathlétique
ptite MAJ sur le bloug pour le CR (honda 250) vidéos etc etc
voila un autre petit compte rendu sur cette course à faire et surement à refaire...
Roth petite bourgade bavaroise, sur distance ironman, hors label de la word company WTC mais mecque du triathlon en europe. Roth me faisait rêver depuis mes débuts en 2004. Une inscription par internet en décembre 2006 et l’aventure débute pour la Quelle Challenge de Roth 2007. Quelques petites heures d’entraînement puis direction l’Allemagne. Il est tellement facile avant course d’additionner les temps pour tomber sur un total acceptable… cette année « je vais casser la baraque ». Objectif moins de 11h, après mon décevant 13h30 de l’ironman de nice en 2006.
Tous les Rothiens (les concurrents) vous le diront, à Roth on y vient pour l’ambiance. Toute la ville et les alentours vivent le triathlon à 200%. Il y a plus de 4000 bénévoles avec une liste d’attente de 1000, c’est hallucinant, la fête s’annonce bien. Un village triathlon avec les dernières nouveautés du business sportif, le distributeur de gélule à fixer sur son vélo me tente. Ma hantise du moment, l’hyponatrémie. Il s’agit juste d’un distributeur de gélule de sel, bonne prévention de la fameuse hyponatrémie. La pasta party engloutit le vendredi soir direction le lit, il faut faire du jus et ne pas faire et refaire la course dans sa tête. De toute façon avec mon distributeur de gélules je ne risque plus rien… Samedi matin briefing en français avec les conseils éclairés de Guy Hemmerlin de l’ETC qui propose des entraînements et des suivis de triathlètes. Les conseils que nous donne Guy sont plein de bon sens comme de ne pas essayer de nouveau produit le jour de la course (Zut pour mes nouvelles gélules de sel) ou de ne pas s’enflammer en passant le Solarberg, petite montée de 800 m ou 20 000 supporters réussissent à s’agglutiner pour encourager les coureurs. Les vélo sont déposés le samedi après midi dans un parc démesuré. 4000 vélos, 3500 Euros de moyenne par vélo, il y a de l’argent dans ce parc. Les roues lenticulaires se battent avec les roues à bâtons, les machines de guerre sont légions. Les visages se ferment ce samedi soir, demain c’est le grand jour.
Après la 487 eme assiette de pâtes avalée depuis 8 mois direction le lit pour une nuit courte.
Dimanche matin, ambiance de fête, la météo est au rendez vous avec un soleil légèrement voilé et un vent très modéré. La fanfare accompagne les pro et les féminine qui se mettent à l’eau une heure avant le reste de la troupe. Il y a des supporters partout, les crécelles sont de sortie, elles ne nous quitteront plus. 3800 m en aller et retour dans un canal entre 2 écluses, un chemin de croix pour les enclumes comme moi. Un départ par vagues de 200 permet d’éviter les coups mais il me permet aussi de voir défiler des bonnets qui appartiennent à des vagues parties 5 et 10 min derrière moi… un vrai chemin de croix. Sortie de l’eau après 1h17 de batifolage, c’est bon de retrouver la terre ferme pour enfourcher son fidèle destrier. 180 kms en 2 boucles d’un parcours roulant avec 1500 m de dénivelé positif. Les arbitres sont très tatillons, je me fais gronder car que je double des concurrent à moins de 2 m. On ne badine pas avec le règlement. Je me concentre sur l’alimentation car la journée s’annonce longue. Les sages disent que le triathlon longue distance c’est 5 disciplines , la natation , le vélo, la course à pied, l’alimentation et le mental. Ils m’amuseront toujours ces sages…
Il y a des spectateur partout. Certains sont installés sur de petites tables autour de chopes de bières. La journée s’annonce longue aussi pour les supporters. A Eckermullen il est de tradition pour certains coureurs de s’arrêter pour partager le breuvage national. Je n’en ferai rien, je reste concentré. Il me tarde d’arriver dans solarberg, c’est au 70 eme kilomètre et c’est un moment inoubliable. On entend la foule au loin, la pression monte, le poil est irisé, les paupières sont humides. C’est un moment grandiose. La foule est massée sur la route et s’écarte au dernier moment comme dans les plus belles heures de l’alpe d’huez du tour de France. Je perd mon distributeur de gélule, il fera sûrement le bonheur d’un supporter. Je repense au conseil de Guy Hemmerlin, ne pas s’enflammer, la course n’est pas finit. Au 80eme km, je me fais doubler par la tête de la course avec Chris Mac cormack, multiple vainqueur de l’ironman d’Australie et de Roth. Il roule à plus de 45 km/h, c’est impressionnant. La deuxième tour vélo est plus calme, je me rend compte que je ne suis pas dans mes temps prévisionnels avec un piètre 5h41 . La fête ne sera pas gâchée. Un ironman c’est long, c’est trop long pour moi mais j’irai jusqu’au bout avec la banane sur mon visage pour remercier ces bénévoles, ces supporters qui ne comptent pas leurs encouragements. Les sages disent souvent qu’un ironman commence au marathon. Je pars donc la fleur au fusil, j’aime pas les sages oup lutôt j’aime pas être sage. Je suis fatigué mais content de participer à cette fête. On passe dans une foret, on longe le fameux canal pour se retrouver dans des villages ou la fête est encore de la partie. La bière semble être une boisson magique, elle donne de l’énergie au supporters. Demain c’est sur je me mets à la bière. Après un petite promenade de 42 kms, le stade d’arrivée est en vue, avec des gradins en rectangle et une arrivée la plus lente possible pour profiter de l’ambiance fantastique. Bilan de la journée, une petite déception avec 11h15 donc 15 min de plus sur mes prévisions mais des images de bonheur plein la tête.
C’est difficile de décrire cette course de Roth, l’ambiance, le parcours, l’effervescence, le savoir faire. Du début jusqu’à la fin du pur bonheur. Le seul défaut de cette course c’est qu’après Roth les autres ironman deviennent bien fades.
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