Commentaires sur le dernier Look CLM
Publié : 08 juil. 2008, 16:50
Vu sur le site : http://tour-de-france.france2.fr/index- ... rticle=683
Vous apprécierez les commentaires de Jaja... on sait maintenat pourquoi Look laisse toujours un espace conséquent entre la roue arrière et le cadre... et pourquoi Cervelo met des petites vis pour règler l'écartement de la roue arrière par rapport au cadre (j'avais rien compris moi...
)
Je sais que les effets de fente sur les ailes (becs et volets hypersustentateurs) augmentent la portance et sont utilisés lors de l'atterissage et le décollage des avions, pour les basses vitesses... mais elles augmentent aussi en conséquence la trainée... http://fr.wikipedia.org/wiki/Dispositif ... stentateur
Je pourrait immaginer que cet écartement apporte un gain aérodynamique en diminuant le sillage derrière la roue : en rendant l'écoulement turbulent on réduit le sillage et donc la trainée (le meilleur exemple est celui de la balle de golf)... mais ça va à l'encontre de ce que Jalabert dit... (de toute façon ce n'est pas une source sûre)... et puis l'écoulement à ce niveau du vélo n'est déjà plus laminaire, et puis pour passer du laminaire au turbulent sur les basses couches limites, un petit décrochement suffit... bref je ne comprends pas Look...
Bref, si des gars ont étudié l'aérodynamique des vélo, ça peut être intéressant d'avoir leur témoignage !
Thor Hushovd comme en piste
Publié le 8 juillet à 16:37
Le sprinteur norvégien du Crédit Agricole va participer au contre-la-montre de Cholet avec un tout nouveau vélo, réalisé par la société Look pour les pistards en vue des Jeux Olympiques de Pékin. Gain de poids, gain aérodynamique, une élaboration appliquée avec des méthodes de Formule 1.
Une soufflerie numérique, des ingénieurs issus de la Formule 1, des essais sur la piste avec de vrais spécialistes. Voilà comment est né le vélo Look 596CLM. Lors du contre-la-montre autour de Cholet, long de 29,5km, Thor Hushovd est le premier à l’utiliser sur la route.
Avec un poids de 6,8kg, cette "machine de guerre" est juste à la limite autorisée par l’UCI. Grâce à toutes les recherches effectuées, l’aérodynamique a même connu un gain de 15% par rapport à son prédécesseur, le 496CLM. Pour Laurent Jalabert, consultant à France Télévisions, "la grosse innovation c’est qu’ils sont allés à contre-courant de ce que font les autres. Tout le monde essaye de rapprocher le cadre de la roue ce qui crée des turbulences aérodynamiques, et Look a fait le contraire en laissant exprès un espace. Preuve à l’appui, il y a un gain."
Comment en arriver là ? Passer par une soufflerie numérique pour débuter la création du cadre. Une conception faire en collaboration avec ACE, et deux ingénieurs qui ont travaillée dans l’écurie de F1 Prost GP, ainsi qu’avec l’équipe de France de cyclisme et ses pistards, qui font partie des meilleurs du monde. Du Look 596 Pékin, on a fait un Look 596 CLM, pour la route. Un vélo de vitesse et un vélo de piste, c’est la première fois que la société nivernaise agit comme cela. Il est vrai que l’enjeu des Jeux Olympiques est de taille. Car outre la France, Look équipe également l’équipe de Chine, dans un partenariat débuté après les Jeux de Sydney.
Même si le parcours ne lui convient pas à merveille, Thor Hushovd devrait bénéficier d’avantages. C’est en tout cas ce qu’assure Laurent Jalabert, porte-drapeau de la firme Look avec laquelle il a remporté plus de 100 victoires. L’ancien porteur du maillot à pois sur le Tour de France a en effet utilisé ce vélo lors du triathlon de l’Iron Man de Nice, où il a fini deuxième. "La différence s’est ressentie sur le terrain. Par rapport au 496 que j’utilisais jusque-là, il est encore plus polyvalent. Sur le plat, il n’est pas gênant, et en montagne, il passe très bien car il est très léger. En descente, tu sens que ça fuse vraiment."
L’apport n’est pas uniquement technique, il est également psychologique, selon Laurent Jalabert : "Quand on reçoit un nouveau vélo, on est comme un gamin à Noël. On n’a qu’une hâte, rouler avec et en profiter." Mais le rêve n’est pas donné à tout le monde. Un vélo pour les étapes en ligne a une valeur de 7000 euros, celui pour les chronos atteint les 10000 euros.
Par Thierry Taze-Bernard
Vous apprécierez les commentaires de Jaja... on sait maintenat pourquoi Look laisse toujours un espace conséquent entre la roue arrière et le cadre... et pourquoi Cervelo met des petites vis pour règler l'écartement de la roue arrière par rapport au cadre (j'avais rien compris moi...

Je sais que les effets de fente sur les ailes (becs et volets hypersustentateurs) augmentent la portance et sont utilisés lors de l'atterissage et le décollage des avions, pour les basses vitesses... mais elles augmentent aussi en conséquence la trainée... http://fr.wikipedia.org/wiki/Dispositif ... stentateur
Je pourrait immaginer que cet écartement apporte un gain aérodynamique en diminuant le sillage derrière la roue : en rendant l'écoulement turbulent on réduit le sillage et donc la trainée (le meilleur exemple est celui de la balle de golf)... mais ça va à l'encontre de ce que Jalabert dit... (de toute façon ce n'est pas une source sûre)... et puis l'écoulement à ce niveau du vélo n'est déjà plus laminaire, et puis pour passer du laminaire au turbulent sur les basses couches limites, un petit décrochement suffit... bref je ne comprends pas Look...
Bref, si des gars ont étudié l'aérodynamique des vélo, ça peut être intéressant d'avoir leur témoignage !

Thor Hushovd comme en piste
Publié le 8 juillet à 16:37
Le sprinteur norvégien du Crédit Agricole va participer au contre-la-montre de Cholet avec un tout nouveau vélo, réalisé par la société Look pour les pistards en vue des Jeux Olympiques de Pékin. Gain de poids, gain aérodynamique, une élaboration appliquée avec des méthodes de Formule 1.
Une soufflerie numérique, des ingénieurs issus de la Formule 1, des essais sur la piste avec de vrais spécialistes. Voilà comment est né le vélo Look 596CLM. Lors du contre-la-montre autour de Cholet, long de 29,5km, Thor Hushovd est le premier à l’utiliser sur la route.
Avec un poids de 6,8kg, cette "machine de guerre" est juste à la limite autorisée par l’UCI. Grâce à toutes les recherches effectuées, l’aérodynamique a même connu un gain de 15% par rapport à son prédécesseur, le 496CLM. Pour Laurent Jalabert, consultant à France Télévisions, "la grosse innovation c’est qu’ils sont allés à contre-courant de ce que font les autres. Tout le monde essaye de rapprocher le cadre de la roue ce qui crée des turbulences aérodynamiques, et Look a fait le contraire en laissant exprès un espace. Preuve à l’appui, il y a un gain."
Comment en arriver là ? Passer par une soufflerie numérique pour débuter la création du cadre. Une conception faire en collaboration avec ACE, et deux ingénieurs qui ont travaillée dans l’écurie de F1 Prost GP, ainsi qu’avec l’équipe de France de cyclisme et ses pistards, qui font partie des meilleurs du monde. Du Look 596 Pékin, on a fait un Look 596 CLM, pour la route. Un vélo de vitesse et un vélo de piste, c’est la première fois que la société nivernaise agit comme cela. Il est vrai que l’enjeu des Jeux Olympiques est de taille. Car outre la France, Look équipe également l’équipe de Chine, dans un partenariat débuté après les Jeux de Sydney.
Même si le parcours ne lui convient pas à merveille, Thor Hushovd devrait bénéficier d’avantages. C’est en tout cas ce qu’assure Laurent Jalabert, porte-drapeau de la firme Look avec laquelle il a remporté plus de 100 victoires. L’ancien porteur du maillot à pois sur le Tour de France a en effet utilisé ce vélo lors du triathlon de l’Iron Man de Nice, où il a fini deuxième. "La différence s’est ressentie sur le terrain. Par rapport au 496 que j’utilisais jusque-là, il est encore plus polyvalent. Sur le plat, il n’est pas gênant, et en montagne, il passe très bien car il est très léger. En descente, tu sens que ça fuse vraiment."
L’apport n’est pas uniquement technique, il est également psychologique, selon Laurent Jalabert : "Quand on reçoit un nouveau vélo, on est comme un gamin à Noël. On n’a qu’une hâte, rouler avec et en profiter." Mais le rêve n’est pas donné à tout le monde. Un vélo pour les étapes en ligne a une valeur de 7000 euros, celui pour les chronos atteint les 10000 euros.
Par Thierry Taze-Bernard