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Récit de course / la 77

Publié : 04 mai 2009, 23:38
par Silver0l
Cette année, j'ai participé pour la deuxième fois à la 77, classique cyclosportive de la région parisienne. 1040 inscrits au départ. Avec quelques collègues du club, je suis en fin de peloton, dans le 3ème sas - il y a 250 coureurs par sas, et les dossards prioritaires (une centaine de coureurs sélectionnés sur titre) devant tout le monde…

Après la trop longue attente, le départ, à fond - 48 km/h au compteur. Tous savent qu'il faut dès le départ remonter vers la tête, avec les meilleurs. Pas question d'échauffement, tout de suite se mettre dans le rouge, même si la matinée sera longue! Au 5ème kilomètre, les plus rapides sont passés en tête du groupe, et nous voyons 200m devant le peloton des dossards prioritaires qui s'est déjà détaché. Heureusement, je réussis à m'accrocher à un groupe de chasse qui roule furieusement, emmené par un célèbre triathlète belge bien connu des forums Internet - et au 10ème kilomètre on réussit à faire la jonction. Complètement carbonisé par l'effort, je reprends mon souffle, en queue du groupe, en me disant qu'il faudra remonter vers le tiers de tête de ce peloton avant le 50ème kilomètre, où se présente la première bosse, celle où l'an dernier je m'étais fait piéger: obligé de poser pied à terre dans l'embouteillage, puis cassure du peloton, puis impossible de reprendre le contact.

Vers le 35ème kilomètre j'essaye de remonter, mais impossible de progresser: soit ça roule à 50 et je n'ai pas les jambes pour doubler, soit ça roule à 40 et aussitôt le peloton s'élargit pour occuper toute la chaussée, se compacifie et devient impénétrable pour un novice comme moi, qui n'a pas l'habitude de frotter du coude et des hanches pour conquérir sa place. Et en plus la route rétrécit. A peu près 43km/h de moyenne sur la première heure - ça roule fort - et nerveusement: vigilance permanente obligatoire, doigts crispés sur les freins, pour pouvoir absorber sans dégâts les à-coups de la course, les rétrécissements des ponts, les voitures effarées qui arrivent en face…

Arrive la fameuse bosse du km49. Et là, même scénario que l'an dernier: devant la difficulté, le peloton se casse en deux, et je suis trop loin derrière pour espérer reprendre le contact avec la soixantaine d'échappés du premier groupe. Je n'essaierai pas de partir tout seul en chasse comme l'an dernier - sagesse de l'expérience, je n'ai désormais plus la présomption de penser pouvoir rattraper un peloton qui roule à plus de 40 sur du vallonné!

Je reste donc dans le peloton de chasse. Finalement, rouler à 40 dans ce peloton est assez confortable, grâce à l'aspiration. A vue de nez, un petit 200 Watt tranquille permet de se maintenir sans trop d'effort. Juste penser à s'hydrater - pas trop, 25 cl par heure, je n'ai que 2 bidons de 50cl - et maintenir la glycémie à coups de maltodextrine. Ce qui est le plus dur, en fait, c'est après un virage, ou un obstacle, ou un coup de bordure, quand le trou se crée, et qu'il faut tout donner pour reboucher: 500 Watts sur 20 ou 30 secondes. Ou alors, quand il y a une bosse, et qu'il faut cracher 350-400 Watts sur 3 ou 4 minutes pour rester au contact de la tête du peloton, des fois que des mauvais plaisantins veuillent profiter d'une cassure pour lancer une attaque en haut, quand 20m d'avance pris dans la bosse se transforment en 100m sur le plat. Dans ces moments, un coup d'oeil au cadiofréquencemètre indique parfois des pointes jusqu'à 98% de FCmax. Complètement dans le rouge. Mouliner après pour éliminer l'acide lactique, viser entre 90 et 95 tours/minute sur le compteur de fréquence. Les deux ou trois premières fois ça va, mais quand on en arrive à la 10 ou 12ème, ça finit par user!

Toutes les 5 ou 6 kilomètres, on voit ou entend un des nôtres qui explose méchamment: fracas du carbone qui se rompt, bruit sourd des clavicules qui cassent, camarades tombés au champ d'honneur, fauchés au hasard des écarts, des aléas de la route et des défaillances mécaniques. Qu'une roue avant frotte la roue arrière de celui qui précède dans le peloton compact, et c'est la chute assurée. Tout à l'heure, il y en a un qui a commencé à guidonner après avoir percé de l'avant en pleine descente: à 65 km/h, le fracas de la chute, inévitable, est terrible.

Pourtant la peur est absente de nos esprits. Les endorphines ont commencé à produire leur effet. Les jambes sont revenues, un sentiment d'invincibilité nous envahit. La vigilance est extrême, l'acuité des sens exacerbée. Comme si les nerfs optiques étaient en connexion directe avec les muscles des mains posées sur les cocottes, prêt à presser les leviers de freins ou à éviter l'obstacle dans la nano-seconde qui suit la perception du danger. Le sentiment d'une lucidité extrême nous envahit, malgré l'épuisement que génèrent les a-coups répétés. Dans ces moments, on comprend beaucoup de chose, inaccessibles à l'homme moderne, rationnel et urbain: l'assaut des Grecs sur la côte de Troie, la folie des cuirassiers de Napoléon attaquant sabre au clair face à la mitraille, l'héroïsme tragique des poilus sur le Chemin des Dames partant à l'assaut des tranchées ennemies… on se sent comme eux, parmi eux, esprit, tripes et muscles entièrement tendus vers l'accomplissement de l'objectif. Le cerveau moderne, le neocortex, siège du raisonnement et de l'abstraction, a depuis longtemps abdiqué, et c'est notre vieux cerveau reptilien, le seul à même d'assurer la survie dans les conditions extrêmes, qui a pris le contrôle, ignorant la peur et la douleur, décuplant force et réflexes, par un torrent d'adrénaline et d'endorphines. Le mythe de la horde primitive fonctionne à plein, fratrie unie pour cannibaliser le Père, dominateur et échappé.

Ce qui rend possible ces moyennes élevées que jamais je n'aurai pu réaliser seul, c'est bien sûr l'aspiration physique du groupe, mais c'est aussi (et surtout?) l'exaltation collective - l'excitation de la meute qui chasse. Un sentiment de plénitude profonde nous envahit, celui d'être enfin en accord fondamental avec soi-même, avec notre véritable nature humaine, notre authentique “état de nature”. Refuser cette vie que l'on veut nous infliger, celle du pseudo-homme moderne, passant ses journées assis devant son ordinateur dans une tour de la Défense - et redevenir homme parmi les hommes, espèce sélectionnée et façonnée par la nature pendant des centaines de milliers d'années pour trouver son salut et son accomplissement dans la chasse au mammouth et la résistance aux grands prédateurs, en meute, bravant le danger, la souffrance, le froid, la fatigue, jetant dans le combat ses ultimes ressources physiques… Depuis quelques millénaires, l'homme est sédentaire et cultivateur, depuis quelques dizaines d'années, il vit assis dans un bureau, va au supermarché pour assurer sa subsistance et compte sur la police pour assurer sa sécurité. Mais qu'est-ce que pèsent ces quelques siècles et années au regard des millions d'années qui ont vu l'homme évoluer, et qui nous ont façonnées en tant qu'espèce? Rien. L'homme a passé infiniement plus de temps à façonner des bifaces pour chasser le mamouth qu'à cultiver la terre, écrire, ou aller le week-end chez Auchan. Le malaise existentiel profond de l'homme moderne n'est-il pas justement dû à ce déni de notre état de nature, à ce mode de vie moderne qui est en si flagrante contradiction avec ce pour quoi la nature nous a patiemment fait évoluer pendant ces centaines de milliers d'années. Du point de vue de l'évolution des espèces, nous sommes mentalement et physiologiquement très proches des hommes des cavernes, et pourtant notre mode de vie moderne nous éloigne de tout ce pour quoi la nature nous a sélectionné pour réussir. Jeter ce masque que l'on nous impose, craquer le vernis de la civilisation et retrouver la jubilation profonde de pouvoir enfin donner libre-cours à sa férocité primitive et humaine, si humaine. Ce retour périodique à notre état de nature est indispensable pour conserver notre santé mentale, puisque lui seul nous permet d'être en pleine harmonie avec notre nature profonde de prédateur. Alors certes, les compétitions cyclistes sont dangereuses: à toutes les courses, je vois plusieurs blessés, avec des fractures diverses, et l'on ne compte plus les morts sur les routes de France à l'entraînement - d'un point de vus statistique, le cyclisme est même infiniment plus dangereux que des sports pourtant réputés à risque, comme la Formule 1, par exemple, où le dernier décès observé doit être celui d'Ayrton Senna il y a une quinzaine d'années. Cependant, le cyclisme - ainsi que quelques autres sports dits extrêmes - est indispensable pour notre santé, en tant qu'exutoire de la part primitive de l'homme, évitant ainsi les débordements régressifs habituellement observés chez nos contemporains, mais qui ont le grave inconvénient d'affecter des tiers non volontaires: guerres, crimes en série, viols, affrontement entre bandes urbaines… Cette possibilité de se dépasser, d'aller à ses limites physiologiques et même au-delà - grâce aux flux hormonaux que génère un effort intense et prolongé - est le propre des vrais sports, par opposition aux simple jeux, ceux qui abreuvent les écrans cathodiques et les pages des journaux, footballeurs comédiens surpayés aux capacités aérobiques de crevettes, tennismen aux bras asymétriques et difformes… Elle explique sans excuser aussi le côté sombre du sport, la tentation de basculer du côté obscure, de conjurer les frustrantes limites biologiques de l'organisme par les ressources de la chimie, tentation qui par définition est la marque des grands, des vrais sports, ceux qui pour réussir exigent le dépassement total de soi, au delà des limites humaines. Car celui qui a goûté à la chose, qui a su se dépasser, ne peut qu'embrasser le choix d'Achille: plutôt une vie courte et palpitante, que longue et sans relief!

Vers le km120, grosse chute du peloton juste devant moi, une vingtaine de coureurs gémissant au sol, dispersés dans tous les sens, sur toute la largeur de la route et au delà. C'est à ce moment que je remercie les dieux pour avoir persévérer dans ma tactique de positionnement. Au lieu de rouler comme tout le monde au milieu du peloton à 10 cm de la roue de devant, je me suis toujours mis sur le côté, à 50 cm de la roue qui me précède (car s'il y a plus de 50cm, un gars vient forcément s'intercaler). Ça consomme quelques watts de plus, mais en cas d'explosion du peloton, on a une petite chance de pouvoir tomber non sur le bitume, au milieu des coureurs fracturés, des roues tordues et les fourches cassées, mais sur la terre molle et accueillante de notre bonne campagne beauceronne - qui me reçoit avec douceur. Bilan de la chute: l'extrémité du petit doigt légèrement éraflée - et surtout, le vélo est complètement intact! Pas de bobo, même pas une éraflure sur le dérailleur, mais le temps de se relever, de quitter le champ et de remonter sur le vélo, les survivants du peloton sont déjà loin - partis sans compassion excessive pour les victimes, car tous connaissent la dure loi du peloton: après la chute, la course continue - pas de pitié pour les blessés et les attardés. Au contraire des triathlons que je pratique habituellement, ici, pas d'encouragements mutuels, pas d'entraide, et quasiment pas de visages féminins: ce sont là des courses âpres et violentes, populaires, animées d'une rage mâle, sourde et primitive, placées sous le signe de la testostérone et du sang.

Nous finirons les 30 derniers kilomètres à trois, en fait que deux à se relayer mollement, un peu victimes de la chute, mais surtout de la baisse d'adrénaline consécutive à la solitude en rase campagne et à la disparition du risque de chute, passée l'excitation de la meute en chasse. 32km/h de moyenne tout au plus sur cette fin de parcours. C'est dans ces moments qu'il faut faire face à toute la détresse humaine, cette terrible Hilflosigkeit qui nous laisse seuls et désemparés, sans force, en rase campagne, luttant contre le vent. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Les images des Achéens, des Cuirassiers ou des poilus montant à l'assaut ont disparu, c'est plutôt le franchissement de la Berezina qui hante mon esprit, la lassitude d'Ulysse retournant vers Ithaque, le sentiment d'être abandonné par ses forces, harcelé par la nature, la douleur d'une tendinite qui revient se faire sentir, la question de savoir si à l'approche de la cinquantaine tout cela est vraiment raisonnable, l'envie d'en finir et de retrouver le foyer et sa famille au coin du feu, avec un bon chocolat…

Enfin arrive le coup de cul final, dans le dernier kilomètre, dernière petite difficulté avant l'arrivée, et là, un énorme groupe nous double et nous dépose sur place, rincés que nous sommes par ces 30 kilomètres d'efforts et de désespérance quasi-solitaires. Encore une 60aine de places de perdues - mais bon, ça fait longtemps que l'objectif était surtout de rentrer.

Bilan: 3h51 - 243ème - 38,4 km/h de moyenne sur les 150km d'après le papier de l'organisation - meilleur temps que l'an dernier grâce au beau temps (nous avions eu pluie, froid et grêle l'an dernier - une vraie course pour guerrier au mental de Khmer), mais nettement moins bien placé à cause de la chute! Et des souvenirs à méditer… en attendant Etampes, premier tri de la saison!

Re: Récit de course / la 77

Publié : 05 mai 2009, 07:02
par magnus
de retour de la 77.............super bonne journée pour bibi et pour little santaclaus......

Perso 39,3 km/h de moyenne sur les 145 km

Santaclaus a même réussi a sortir dans un petit groupe pour finir pas loin du top10 (15 ième)....

Système de sas......en effet, la folie totale......j'étais en SAS 5 (le dernier).....il m'aura fallu 10 km de gymkana + un méga gros bouchage de trou (au moins 200m pour recoller au gros groupe de tête)......43 km/h dans la première heure de course....lorsque j'ai recollé au groupe de tête, il a fallu que je freine pour pas continuer sur ma lancée et mettre une mine ......j'étais chaud boulette....

5 côtes (ou casse-patte) sur les 145 km....et a chaque fois l'écrèmage.....mais il aura fallu attendre la mi-parcours pour voir le groupe de tête diminuer....

Je fais connaissance avec santaclaus vers le km80.......c'est 2 ou 3 minutes plus tard, qu'il décide de prendre la poudre d'escampette pour une première fois mais juste accompagné d'un seul gars......je me mets en tête du peloton et je casse l'allure (si si j'ai réussi a "un peu" cassé l'allure du peloton)...ce qui permettra a santaclaus de passer la bosse suivante en tête....il sera reprit un peu après le sommet.....

Perso, j'ai super mal au dos depuis le km70. En me retournant pour voir la grosseur du groupe.....j'ai senti un coup de poignard dans le bas du dos....j'ai bien failli arrêter sur place tellement c'etait douloureux.....impossible de me lever de ma selle, comme si mon dos était bloqué.....heureusement, on etait dans un grosse portion roulante et le peloton avait décidé de faire un petit break....donc j'ai fait 15 minutes d'assouplissement, d'étirement, de torsion dans tous les sens.....et la grosse douleur s'est transformée en grosse gêne mais gèrable.....

a partir du km100....ca a commencer a bien flinguer dans tous les sens. Y'a des petits groupes qui sont partis et a chaque fois, j'étais le préposé au bouchage de trou. Arrivé au km130....le groupe comptait 30-40 cyclistes. Il ne restait plus rien de bien mechant sauf la dernière bosse a 1km de l'arrivée....j'ai quand même essayé de placer une mine a 5 km de la côte....mais c'etait un petard mouillé...j'etais cuit cuit.....

Au pied de la dernière bosse, on est encore 60 dans le groupe de tête et ca va sprinter pour aller chercher la 17ième place......J'ai fait la dernière bosse a ma main (avec le recul j'aurai pou m'arracher un peu plus, mais je pensais qu'elle etait plus longue..) et je ne sprint pas pour l'arrivée....je laisse faire les routeux......je fini 70ième en 3h38

Contrat super rempli pour moi.....super bonne jambes toute la journée. Dommage pour mon dos qui m'a fait très mal, qui m'a empeché de faire une transition CAP derrière avec santaclaus (j'ai essayé et le garmin me donne 6m de fait )
Et grosse galère pour faire les 400 km en bagnole derrière.....j'ai souffert le martyr car la douleur s'est amplifié lorsque ca a refroidit.....

Bref, va y'avoir de l'osthéo pour la semaine a venir....je marche plié en 2...
La 77, c'est chaud mais pas tant que je le pensais....les routes sont larges, j'ai vu aucune chute....mais le système des sas induit pas mal de nervosité et de prise de risque pour ceux qui veulent faire la course devant et qui doivent remonter les cyclos du dimanche....

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Bon....ca c'etait mon petit CR d'il y a 1 bon mois........depuis j'ai bien galeré pour me remettre de mon dos bloqué, mais la c'est fini....j'ai triathlonné ce WE dans ma région et super bonne course (podium V1).....

Sinon, j'ai eu assez difficile de récuperer de cette cyclo......je sais pas si c'est a cause de la course rapide ou de mon arrêt de presque 10 jours a cause du dos.....mais j'ai repris les entrainement mi avril avec bcp de difficultés et avec mes bonnes jambes aux abonnés absentes......

Sorry encore pour l'engueulade silver :oops: :oops: :oops: :oops:

Re: Récit de course / la 77

Publié : 05 mai 2009, 15:26
par spadmaniac
beaux récits :!: je l'ai faite il y a quelques années et ça roule très fort ! voilà les résultats complets http://www.velovelo.com/article.php3?id_article=6506

Re: Récit de course / la 77

Publié : 05 mai 2009, 16:56
par max77
ouais, excellents récits les gars :wink:

j'y étais aussi, j'ai apprécié même si sur le coup jme sentais pas l'âme de ulysse, napoléon, achille,... :lol:
mais le premier tiers est assez inintéressant et dangereux, par comparaison jai fait la look, et c'etait tout de même plus agréable et moins tendu...
mais la 77 est une super cyclo, dans mon departement qui plus est, et qui j'espère perdurera (c de plus en plus compliqué pour les organisateurs, surtout en region parisienne... d'ailleurs il n'y aura pas de cyclauto en septembre...)

je vois que magnus a fait la connaissance de little santaclaus, dit "le furieux" :lol: nouveau membre de l'excellent club de PROVINS TRIATHLON :!: :idea: :mrgreen:
(qui parcourt regulierement ce forum :wink: ), futur ironman à roth à n'en pas douter, et qui c sur fera des ravages en tri (déjà en vélo, ça envoie, n'est ce pas magnus??)

Re: Récit de course / la 77

Publié : 05 mai 2009, 17:10
par magnus
max77 a écrit :ouais, excellents récits les gars :wink:

j'y étais aussi, j'ai apprécié même si sur le coup jme sentais pas l'âme de ulysse, napoléon, achille,... :lol:
mais le premier tiers est assez inintéressant et dangereux, par comparaison jai fait la look, et c'etait tout de même plus agréable et moins tendu...
mais la 77 est une super cyclo, dans mon departement qui plus est, et qui j'espère perdurera (c de plus en plus compliqué pour les organisateurs, surtout en region parisienne... d'ailleurs il n'y aura pas de cyclauto en septembre...)

je vois que magnus a fait la connaissance de little santaclaus, dit "le furieux" :lol: nouveau membre de l'excellent club de PROVINS TRIATHLON :!: :idea: :mrgreen:
(qui parcourt regulierement ce forum :wink: ), futur ironman à roth à n'en pas douter, et qui c sur fera des ravages en tri (déjà en vélo, ça envoie, n'est ce pas magnus??)
Oui j'ai discuter avec santaclaus.............mais comme je lui ai dit : un très bon cycliste fait "rarement" un très bon ironman.........donc vélo = méga grosse gestion et c'est pas notre fort..........
En tout cas, il sent bien les bons coup en cyclo.....2 fois il est sorti dans des bons groupes......la seconde étant la bonne.....

remet lui mon bonjour et que la force soit avec nous :))))

Re: Récit de course / la 77

Publié : 05 mai 2009, 21:32
par Silver0l
magnus a écrit : Sorry encore pour l'engueulade silver :oops: :oops: :oops: :oops:
Non, non, c'était pas une engueulade. Juste le regard noir :evil: que tu m'as lancé quand, après avoir pris ta roue pour le "méga gros bouchage de trou", j'ai été incapable de prendre un relai - complètement carbonisé par l'effort! Un regard du genre de ceux que moi-même je jette à ceux qui me draftent en tri... Bon, OK, là le drafting était un peu plus que toléré, mais c'est vrai que c'est pas sympa de laisser les copains faire tout le boulot...