Même Quiberon !!!
Publié : 06 sept. 2010, 14:10
Eh oui ! Les épreuves de Quiberon - Sprint et CD - sont devenus le terrain de jeux du drafting.
Quiberon a toujours abrité des épreuves d'une rare qualité au début du mois de septembre. Une épreuve de passionnés organisée par des passionnés et des gens responsables dans notre belle Bretagne du sud. Je cours cette épreuve depuis de nombreuses années et je n'aurais souhaité la manquer pour rien au monde.
Cette année, les organisateurs, si j'ai bien compris, ont voulu augmenter le nombre de participants face à l'importance de la demande. Quoi de plus normal ! Pourtant, nous, les athlètes, avons dévoyé l'esprit de cette épreuve. Au cours du CD, nous avons ainsi pu, j'ai pu, assister à une course en drafting type La Baule. Des pelotons se sont formés dès l'arrivée sur la côte sauvage là où le vent sévissait durement et, plus incroyable, ces mêmes pelotons n'ont pas hésité à franchir la ligne d'arrivée bien groupés.
Que dire ? Le drafting qui est pratiqué par les athlètes lorsqu'il n'est pas autorisé est une plaie, un incroyable pied de nez à la performance individuelle, la source de tensions inévitables et j'en passe. Pourquoi certains athlètes se croient-ils obligés de tricher avec la règle ? Bien évidemment, après la ligne d'arrivée, tous avaient des excuses. "Oui mais les autres le font !", "oui mais on a été ralenti par le passage à niveau", "oui mais les gars de tel club le faisaient entre eux" ! Et alors ?
J'ai honte pour notre sport, honte pour les organisateurs qui se donnent tant de mal à organiser cette épreuve, qui l'ont imaginée sans drafting et qui sont trahis par les athlètes eux-mêmes. Les organisateurs n'y sont pour rien et leur bonne volonté d'augmenter le nombre de participants s'est retournée contre eux. C'est triste pour eux !
Quant aux arbitres qui peuvent et doivent faire respecter la règle et bien, en deux tours de vélo, je n'ai pas vu l'ombre d'une moto.
Malgré tout, cela résulte de la seule faute des athlètes et non des arbitres !
Voilà une épreuve qui va donc perdre de son charme et beaucoup d'athlètes prétendaient ne pas vouloir revenir l'année prochaine alors que d'autres, bien sur, interpellés par leur super temps vélo, avaient l'air motivé pour revenir.
Merci tout de même aux organisateurs !
Quiberon a toujours abrité des épreuves d'une rare qualité au début du mois de septembre. Une épreuve de passionnés organisée par des passionnés et des gens responsables dans notre belle Bretagne du sud. Je cours cette épreuve depuis de nombreuses années et je n'aurais souhaité la manquer pour rien au monde.
Cette année, les organisateurs, si j'ai bien compris, ont voulu augmenter le nombre de participants face à l'importance de la demande. Quoi de plus normal ! Pourtant, nous, les athlètes, avons dévoyé l'esprit de cette épreuve. Au cours du CD, nous avons ainsi pu, j'ai pu, assister à une course en drafting type La Baule. Des pelotons se sont formés dès l'arrivée sur la côte sauvage là où le vent sévissait durement et, plus incroyable, ces mêmes pelotons n'ont pas hésité à franchir la ligne d'arrivée bien groupés.
Que dire ? Le drafting qui est pratiqué par les athlètes lorsqu'il n'est pas autorisé est une plaie, un incroyable pied de nez à la performance individuelle, la source de tensions inévitables et j'en passe. Pourquoi certains athlètes se croient-ils obligés de tricher avec la règle ? Bien évidemment, après la ligne d'arrivée, tous avaient des excuses. "Oui mais les autres le font !", "oui mais on a été ralenti par le passage à niveau", "oui mais les gars de tel club le faisaient entre eux" ! Et alors ?
J'ai honte pour notre sport, honte pour les organisateurs qui se donnent tant de mal à organiser cette épreuve, qui l'ont imaginée sans drafting et qui sont trahis par les athlètes eux-mêmes. Les organisateurs n'y sont pour rien et leur bonne volonté d'augmenter le nombre de participants s'est retournée contre eux. C'est triste pour eux !
Quant aux arbitres qui peuvent et doivent faire respecter la règle et bien, en deux tours de vélo, je n'ai pas vu l'ombre d'une moto.
Malgré tout, cela résulte de la seule faute des athlètes et non des arbitres !
Voilà une épreuve qui va donc perdre de son charme et beaucoup d'athlètes prétendaient ne pas vouloir revenir l'année prochaine alors que d'autres, bien sur, interpellés par leur super temps vélo, avaient l'air motivé pour revenir.
Merci tout de même aux organisateurs !
