l'oxygène indispensable à la performance !
Publié : 02 janv. 2014, 14:08
Alors que l'on calibre souvent au millimètre près ses séances de fractionné avec ce fameux de % de VMA ou ce tout aussi célèbre seuil anaérobie autant de données on oublie parfois que la performance dans un sport d'endurance (endurance = aptitude à résister à la fatigue) est directement liée à la capacité du muscle à consommer de l'oxygène.
Cette capacité à résister à la fatigue liée à un déficit d'oxygène dépend de plusieurs paramètres dont l'un est parfois sous estimé : je veux parler du développement des mitochondries ....
Si les globules rouges ont la charge du transport de l'oxygène et du gaz carbonique des cellules vers les poumons (et inversement) c'est au sein de chaque cellule musculaire que les mitochondries vont utiliser l'oxygène pour transformer l'énergie venant du glucose en énergie dite "mécanique" qui fera contracter le muscle
Rappel des principaux paramètres pondérant la capacité du muscle à consommer longtemps et efficacement de l'oxygène
1. le nombre de globules rouges, leur taille et la densité en hémoglobine.
On peut avoir un nombre intéressant de globules rouges si la quantité d'hémogline est faible le transport d'oxygène en provenance des poumons sera faible !
2. le débit cardiaque
plus le débit est élevé plus les globules rouges feront rapidement des aller-retour poumons-cellules.
3. la cinétique de VO2 couplée à l'aptitude d'utiliser le plus haut % de VO2max sans accumuler de lactate (on va dire "le rendement" de l'athlète)
Il s'agit par un entrainement spécifique ( séance de cinétique de VO2) de tendre vers un état stable sur le plus haut volume d'O2 possible consommé , en réduisant de ce fait la composante lente de la VO2 qui conduit à un déficit d'O2 et une forte montée de lactate, synonyme d'épuisement
La “composante lente” de la cinétique de la consommation d’oxygène (VO2) se caractérise par une dérive très lente de la consommation de VO2 lorsque l'effort se place au dessus du seuil anaérobie et qu'il est effectué avec une intensité constante
4. le type de fibres mobilisées
Il s'avère que plus les fibres lentes se mobilisent meilleure sera la cinétique de VO2 et donc réduite la “composante lente” de la cinétique de la consommation d’oxygène
source :
Les travaux de Barstow : "Linéar and non-linéar characteristics of oxygène up-take kinetics during heavy exercice ; édition : J Appl Physiol - 1996
5. le nombre de mitochondries
Si l'hémoglobine des globules rouges est essentielle à l'apport en oxygène on oublie que plus le nombres de mitochondries sera élevé, plus la consommation d'oxygène pourra être développée et, en conséquence, l'énergie produite importante.
Plus l'activité des mitochondries pour créer l'énergie du muscle sera importante et plus la filière du travail en aérobie sera mise en route en fournissant la même énergie (ATP) avec des concentrations plus basses en ADP, phosphate ....et oxygène.
Ce dernier paramètre est trop souvent oublié à l'heure des entraînements construits sur l’enchaînement de fractionnés et autres renforcement musculaire !
Le nombre de mitochondries par cellule n'est pas génétiquement fixé : elle sont capables de se multiplier ou, au contraire de fusionner
Hors c'est le travail en aérobie strict qui favorise le plus par adaptation le développement du nombre de mitochondries au sein des cellules musculaires
Hollosky dans les années 1980 montre dans ses travaux que l'intérêt de la filière aérobie strict (autour des 75% de Fc ou zone proximale du seuil aérobie 1 ou encore zone i.2 en cotation GRAPPE) pour développer les mitochondries dans nos cellules s'explique en particulier par l’utilisation des acides gras qui activerait le processus de l'augmentation de la multiplication des mitochondries.
Source :
Holloszy JO and Coyle EF. (1984)
"Adaptations of skeletal muscle to endurance exercise and their metabolic consequences."
Édition : J Appl Physiol
Cette capacité à résister à la fatigue liée à un déficit d'oxygène dépend de plusieurs paramètres dont l'un est parfois sous estimé : je veux parler du développement des mitochondries ....
Si les globules rouges ont la charge du transport de l'oxygène et du gaz carbonique des cellules vers les poumons (et inversement) c'est au sein de chaque cellule musculaire que les mitochondries vont utiliser l'oxygène pour transformer l'énergie venant du glucose en énergie dite "mécanique" qui fera contracter le muscle
Rappel des principaux paramètres pondérant la capacité du muscle à consommer longtemps et efficacement de l'oxygène
1. le nombre de globules rouges, leur taille et la densité en hémoglobine.
On peut avoir un nombre intéressant de globules rouges si la quantité d'hémogline est faible le transport d'oxygène en provenance des poumons sera faible !
2. le débit cardiaque
plus le débit est élevé plus les globules rouges feront rapidement des aller-retour poumons-cellules.
3. la cinétique de VO2 couplée à l'aptitude d'utiliser le plus haut % de VO2max sans accumuler de lactate (on va dire "le rendement" de l'athlète)
Il s'agit par un entrainement spécifique ( séance de cinétique de VO2) de tendre vers un état stable sur le plus haut volume d'O2 possible consommé , en réduisant de ce fait la composante lente de la VO2 qui conduit à un déficit d'O2 et une forte montée de lactate, synonyme d'épuisement
La “composante lente” de la cinétique de la consommation d’oxygène (VO2) se caractérise par une dérive très lente de la consommation de VO2 lorsque l'effort se place au dessus du seuil anaérobie et qu'il est effectué avec une intensité constante
4. le type de fibres mobilisées
Il s'avère que plus les fibres lentes se mobilisent meilleure sera la cinétique de VO2 et donc réduite la “composante lente” de la cinétique de la consommation d’oxygène
source :
Les travaux de Barstow : "Linéar and non-linéar characteristics of oxygène up-take kinetics during heavy exercice ; édition : J Appl Physiol - 1996
5. le nombre de mitochondries
Si l'hémoglobine des globules rouges est essentielle à l'apport en oxygène on oublie que plus le nombres de mitochondries sera élevé, plus la consommation d'oxygène pourra être développée et, en conséquence, l'énergie produite importante.
Plus l'activité des mitochondries pour créer l'énergie du muscle sera importante et plus la filière du travail en aérobie sera mise en route en fournissant la même énergie (ATP) avec des concentrations plus basses en ADP, phosphate ....et oxygène.
Ce dernier paramètre est trop souvent oublié à l'heure des entraînements construits sur l’enchaînement de fractionnés et autres renforcement musculaire !
Le nombre de mitochondries par cellule n'est pas génétiquement fixé : elle sont capables de se multiplier ou, au contraire de fusionner
Hors c'est le travail en aérobie strict qui favorise le plus par adaptation le développement du nombre de mitochondries au sein des cellules musculaires
Hollosky dans les années 1980 montre dans ses travaux que l'intérêt de la filière aérobie strict (autour des 75% de Fc ou zone proximale du seuil aérobie 1 ou encore zone i.2 en cotation GRAPPE) pour développer les mitochondries dans nos cellules s'explique en particulier par l’utilisation des acides gras qui activerait le processus de l'augmentation de la multiplication des mitochondries.
Source :
Holloszy JO and Coyle EF. (1984)
"Adaptations of skeletal muscle to endurance exercise and their metabolic consequences."
Édition : J Appl Physiol